Aujourd'hui on emploie seulement le terme "volcanologue" avec un "o" comme pour "volcanologie"et "volcanologique". L'orthographe "vulcanologue" avec un "u" a été abandonnée. On conserve seulement l'adjectif "vulcanien" dans le vocabulaire géologique.
Difficultés. On écrit aujourd'hui volcanologue. On écrit de même volcanologie et volcanologique, avec un o : les formes vulcanologie, vulcanologique, vulcanologue sont sorties de l'usage. Seul l'adjectif vulcanien reste usité en géologie.
« Volcanologue » a été créé à partir du mot volcan, lui-même issu du latin Vulcanus, nom du dieu romain du feu et nom d'une des Îles Éoliennes, l'île volcanique de Vulcano.
Géologue spécialiste de l'étude des volcans en activité, éteints ou sous-marins, le ou la volcanologue passe généralement plus de temps en laboratoire que sur le terrain. Son travail permet de comprendre l'origine et l'évolution de la Terre.
Le volcanologue est un spécialiste de l'étude des volcans, des magmas, des laves, des gaz, des geysers…
les éruptions pliniennes, aussi appelées « éruptions de type plinien » ; les éruptions péléennes, aussi appelées « éruptions de type péléen » ; les éruptions surtseyennes, aussi appelées « éruptions de type surtseyen » (on parle d'éruption « phréatique » ou « phréatomagmatique »), dont il est question ici.
Les débouchés du métier de volcanologue
Les trois pôles scientifiques français majeurs en volcanologie sont l'Institut de physique du Globe de Paris, le laboratoire Magmas et Volcans de OPGC et le laboratoire Géosciences de La Réunion.
Une éruption explosive résulte d'une très forte pression dans la chambre magmatique d'un volcan. Quand la pression augmente au-delà du point de rupture des roches constituant le volcan, une éruption explosive se déclenche par l'expulsion brutale du magma et des gaz.
Contrairement aux volcans actifs, les volcans « éteints », c'est-à-dire qui n'ont pas connu d'éruption depuis 10 000 ans, ne sont que très peu étudiés, car le risque associé y est plus faible.
Étymologie. (1575) Sous la forme vulcan dans le récit d'un explorateur français du Nouveau Monde. (1598) volcan dans une traduction d'un ouvrage espagnol relatif au Nouveau Monde.
1. Quelles sont les différences entre le magma et la lave ? Magma = roche en fusion, composée d'un mélange de liquide, de solide et de gaz dissous Lave = magma qui a perdu une grande partie de ses gaz Le magma est localisé en profondeur alors que la lave se trouve en surface.
Mais à chaque fois, c'est le même phénomène : du magma, un mélange de roches fondues et de gaz venus des profondeurs de la terre, s'échappe par une fissure de la croûte terrestre. Au contact de l'air, le magma refroidit et durcit. À chaque éruption, les roches s'empilent. Un volcan vient de naître !
Nom commun
(Géologie) Scientifique qui étudie les volcans et phénomènes volcaniques.
Il existe quatre groupes de volcans : strombolien, vulcanien, hawaïen et peléen. Ils sont classés selon le type d'éruption qui dépend de la nature du magma qui s'écoule. Plus celui-ci s'est formé en profondeur et moins il contient de silice.
Les gaz contenus dans le magma et donc « sous pressions » cherchent à s'échapper et remontent en surface entraînant avec eux le magma. Ce sont donc les « moteurs » des éruptions. Arrivés en surface, les gaz sont « expulsés » du magma. La lave correspond donc au magma dégazé.
On peut donc éventuellement dire aussi que le type de volcan le plus dangereux est le volcan explosif, compte tenu de la taille de la colonne éruptive et des phénomènes volcaniques très violents pouvant y être associés (nuées ardentes, coulées de boues, tsunami, hiver volcanique, etc.).
Les observatoires volcanologiques et les centres de recherche surveillent plusieurs volcans en activité. Ils contrôlent les paramètres géophysiques et géochimiques dont on sait qu'ils varient avant une éruption volcanique.
Un dôme de lave se forme lorsque de la lave riche en silice de nature basaltique à rhyolitique et émise par un volcan ne parvient pas à s'écouler ou de manière insuffisante.
DécryptageLes volcanologues déploient de nombreux outils afin de mieux prévoir les éruptions et leurs conséquences : sismomètres, relevés géodésiques par satellite, capteurs de gaz accrochés à des drones, etc. Mais seule une poignée de volcans actifs sont suivis de près à travers le monde.
Un cratère volcanique est l'évent (appelé bouche) d'un volcan par lequel sort du magma sous forme liquide (lave), solide (éjectas), accompagnée de gaz.
Le volcanisme effusif est caractérisé par des coulées de lave très fluides (qui s'écoulent facilement) et très chaudes (plus de 1000 °C). Les coulées de lave sont peu dangereuses, sans grandes explosions, et s'étalent sur des kilomètres de distance.
L'Etna alterne les éruptions effusives (ce qui le classe parmi les volcans rouges émettant des laves très fluides, qui donnent, en refroidissant, des trachy-basaltes) et les manifestations explosives. Ses éruptions sont donc de type strombolien.