On distingue deux grands types de lanceurs spatiaux. Les lanceurs traditionnels, ou fusées, sont dits « consommables » : ils ne servent qu'une seule fois et aucun de leurs éléments n'est récupéré. Les navettes spatiales, au contraire, sont totalement ou partiellement réutilisables.
La navette spatiale est lancée par une fusée. Elle atterrit comme un planeur ou à l'aide d'un réacteur. Plusieurs navettes ont été construites et utilisées par la NASA, agence spatiale américaine. Une seule navette soviétique, Bourane, a volé en mode automatique (sans équipage).
L'orbiteur est construit selon les mêmes principes qu'un avion, à partir de tôles d'alliage d'aluminium rivetées sur une superstructure constituée de longerons. La structure de poussée des moteurs est réalisée en alliage de titane principalement pour supporter les fortes contraintes et la chaleur produite au lancement.
Le lanceur Ariane 5. Un lanceur (fusée) est un engin propulsé par un ou plusieurs moteur-fusée capable d'emporter une charge utile qui peut être un satellite envoyé en orbite basse ou en orbite géostationnaire ou une sonde spatiale envoyé vers d'autres corps célestes.
Après avoir réalisé son 39e et dernier vol en février-mars 2011 (STS-133), la navette Discovery « repose » au Musée national de l'Air et de l'Espace près de Washington, Endeavour, après son 25e vol (STS-134) en mai 2011, au musée du California Science Center, et Atlantis au musée du Centre spatial Kennedy en Floride.
La raison c'est qu'au départ, sur la base de lancement, les deux boosters sont quasiment dans le plan de l'orbite, ce qui ne peut pas être maintenu durant le vol sinon il y aurait une dissymétrie de la poussée et la trajectoire en serait affectée.
Le retour dure 3 heures et 30 minutes environ, et les astronautes doivent être parfaitement préparés. Le jour J, les astronautes entrent dans la capsule Soyouz amarrée à l'ISS, referment l'écoutille et se placent dans le module central du vaisseau. Après avoir mis leur combinaison, la séquence de désarrimage commence.
Fin 1961, la configuration du lanceur super lourd (C-5, futur Saturn V) est figée : le premier étage est propulsé par cinq F-1, le deuxième étage par cinq J-2 et le troisième par un J-2. L'énorme lanceur peut placer 114 tonnes en orbite basse et envoyer 43 tonnes vers la Lune.
Son rôle est donc de donner une vitesse suffisante au satellite pour qu'il reste en orbite autour de la Terre et "tombe" ainsi en permanence autour d'elle, attiré par sa gravité.
Elle est énorme! À savoir 11,2 km/s (kilomètres par seconde), soit plus de 40 000 km/h.
Le 28 janvier 1986, la navette spatiale américaine Challenger explose après seulement 73 secondes de vol. La tragédie, télévisée en direct par la chaine CNN, cause une réelle onde de choc aux États-Unis : les sept membres de l'équipage sont les premiers Américains à mourir en mission spatiale.
Les Soviétiques ont, quant à eux, construit douze navettes, dont cinq destinées au vol orbital, bien qu'une seule d'entre elles ait volé : Bourane.
Sa vitesse dans l'espace interstellaire est de 17 km/s soit 3,6 ua par an.
Le cosmonaute Iouri Gagarine, à bord de la fusée Vostok, devient le premier homme à effectuer un vol dans l'espace. Ce succès confirme l'avance de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) dans le domaine de l'exploration spatiale.
Parce qu'avec un seul étage, une fusée ne peut lutter contre l'attraction terrestre. En larguant un à un ses étages, elle s'allège à chaque fois et peut ainsi aller de plus en plus vite !
Une navette spatiale, dans le domaine de l'astronautique, est un véhicule aérospatial réutilisable conçu pour assurer la desserte des stations spatiales en orbite basse mais pouvant aussi assurer d'autres missions, telles que le lancement ou la réparation de satellites. artificiels.
L'ESA, la NASA et Arianespace ont défini conjointement le samedi 18 décembre 2021 comme date prévue de lancement d'Ariane 5 VA256. Pour son troisième lancement en 2021, Ariane 5 décollera pour placer en orbite le télescope spatial James Webb depuis le Centre Spatial Guyanais.
Les navettes décollent à la verticale (image 1), aidées par deux boosters latéraux qui sont largués une fois que leur réserve de carburant est vide.
Cet engin est en effet d'autant plus risqué que, contrairement aux avions, il n'y a pas de siège éjectable, ni aucun système de sauvegarde pour l'équipage en cas de problème. En 2004, le président Bush décida l'arrêt des vols de navette après la fin de la construction de la Station spatiale internationale.
En 1893, le Russe Konstantin Tsiolkovski imagine le fonctionnement de la fusée spatiale : son mode de propulsion, son carburant et le fait qu'elle doit compter plusieurs étages. En 1926, l'Américain Robert Goddard lance une fusée qui s'élève à 12 m de hauteur, à la vitesse de 96 km/h.
Diamètre : environ 5,40 m ; Poids : environ 750 tonnes au moment du décollage, soit un dixième de la Tour Eiffel ; Carburant : Propulseurs d'appoint (EAP) : 480 tonnes de poudre (propergol solide), répartis dans les deux étages d'accélération à poudre mis en place dans le bâtiment d'intégration lanceur.
La vitesse maximale d'une fusée aujourd'hui
Jusqu'alors, l'objet spatial le plus rapide du monde est la sonde Parker, embarquée par la fusée Delta IV Heavy en 2018. La sonde solaire Parker a ainsi atteint une vitesse proche des 600 000 km/h. Et les records risquent de pleuvoir encore dans les années à venir.
Les astronautes se font toujours soigner les dents avant de partir dans l'espace (astuce : elles sont alors recouvertes d'un vernis transparent et fluoré, protecteur contre les caries).
À bord de l'ISS, les astronautes font pipi dans un tuyau. Leur urine tombe ensuite dans un réservoir très spécial appelé Urine Processor Assembly. Une fois à l'intérieur, elle est “nettoyée” puis transformée… en eau potable !