Pour différencier ces deux genres, il existe un autre élément très important et facile à repérer : la position de la bouche. Si celle-ci se retrouve sous l'avant du corps, c'est une raie mobula. Si elle est située à l'avant du corps, on dit alors qu'elle est « terminale », il s'agit d'une raie manta.
Les manta ne sont pas venimeuses et ne présentent aucun danger pour l'homme, contrairement aux autres raies, bien qu'elles aient aussi un ardillon sur la queue. Mais ce sont des poissons inoffensifs, très amicaux avec les humains.
Dans les eaux européennes, principalement en Atlantique nord et dans la mer Baltique, seulement quelques espèces sont considérées comme consommables. La raie bouclée, la raie fleurie et la raie douce sont les principales en France. -La raie bouclée est reconnue pour sa chair fine et tendre.
La raie pastenague en possède un seul. Son venin est très dangereux, voire mortel, y compris pour l'Homme.
Le ventre est blanc, avec une bordure grise sur l'extérieure. La tête, vu de dessous, est blanche, ce qui la différencie de la raie manta géante (Mobula birostris). Comme les autres mantas, cette espèce a une large tête bordée par deux nageoires céphaliques entourant une grande bouche en position terminale.
Ces bonds leur permettraient d'éliminer les parasites et les rémoras poissons à ventouse, qui se trouvent sous leur ventre, et les font souffrir. En agissant ainsi, elles communiqueraient avec des raies isolées, pour leur indiquer leur présence et leur permettre de rejoindre le groupe.
Les raies manta sont déjà menacées par la pêche ciblée, la pêche accidentelle, telle que la prise accessoire et l'enchevêtrement dans les débris marins, la pollution plastique et la dégradation des habitats.
Les piqûres de raie sont causées par les épines de la queue des raies myliobatiformes, surtout celles appartenant aux familles Dasyatidae, Urotrygonidae, Urolophidae, et Potamotrygonidae. Les raies n'attaquent généralement pas de manière agressive ni même ne se défendent activement.
En fait, elles ne le sont pas toutes. Contrairement aux idées reçues, les diables de mer et les mantas ne sont pas dangereuses, mais il existe quelques espèces comme les magnifiques pastenagues qui portent un dard épineux.
La raie bouclée (Raja clavata) est l'espèce de raie la plus pêchée au monde (6 468 tonnes en 2018 soit 29 % de toutes les espèces débarquées) et la majorité de ses débarquements provient de l'Atlantique Nord-Est (5 706 tonnes en 2018).
Comment enlever le gluant de la raie ? Avant la cuisson, lavez soigneusement le poisson. Brossez-le ensuite avec de l'eau vinaigrée pour éliminer le gluant qui le caractérise. Sachez que cette substance va se reformer une dizaine d'heures après l'avoir enlevée, donc il vaut mieux passer tout de suite à la cuisson !
La raie possède une glande sécrétant de l'ammoniac, plus cette odeur est forte, moins la raie est fraîche.
Elles complètent leur alimentation avec des petits poissons et des crustacés. La grande raie-manta peut atteindre 8 mètres de long et peser jusqu'à 1,8 tonne, ce qui fait d'elle la plus grande raie du monde.
Début novembre, la raie manta femelle meurt d'une maladie liée à des parasytes.
Les raies ont du venin dans les épines dorsales de leur queue. Les lésions se produisent en général par contact avec une raie (souvent enterrée dans le sable) dans des eaux peu profondes. La raie enfonce l'épine de sa queue dans le pied ou la jambe des personnes et injecte le venin.
La raie pastenague est un poisson solitaire qui se déplace sur le fond. La pastenague, quand elle ne nage pas, est presque systématiquement enfouie dans le sable. Camouflée, elle ne craint pas les plongeurs ou les baigneurs, ce qui la rend extrêmement dangereuse.
La raie est un poisson de grande taille qui vit sur les fonds peu profonds et sablonneux. Seules les nageoires pectorales ou ailes sont comestibles. C'est un poisson à chair maigre et idéal pour les enfants car elle n'a pas d'arêtes, juste un cartilage très facile à retirer. Elle ne possède pas d'écailles.
Le diable de Méditerranée, Mobula mobular, est la raie emblématique de la mer Méditerranée. Elle est également présente à proximité des côtes et îlots de l'Atlantique nord-est, de l'Irlande jusqu'aux côtes du Sénégal où elle est parfois confondue avec Mobula japanica.
Après l'éclosion, les raies sont la proie de nombreux prédateurs, comme des requins, d'autres raies et des phoques gris.
1 ou plusieurs dards barbelés fixés à la base de la queue, mesurant jusqu'à 30 cm, creusés de 2 sillons dans la face ventrale où sont logées les glandes à venin. Dards aplatis et tranchants, ayant la consistance de l'os.
Elle vit dans les mers chaudes, c'est pourquoi on la retrouve dans toute la zone intertropicale, et c'est la seule espèce de Mobulidés que l'on retrouve en mer Méditerranée. Les individus vivent en général seul mais peuvent se regrouper pour la chasse ou la reproduction.
La raie Manta est un poisson, donc elle respire sous l'eau grâce à des branchies. Les raies appartiennent à la même branche que les requins, ce sont des poissons cartilagineux. La raie manta n'est pas un mammifère, si elle remonte souvent à la surface, ce n'est donc pas pour respirer.
Pour se reproduire, après une parade amoureuse de 20 à 30 min pendant laquelle le mâle nage près de la femelle, la raie manta s'accouple abdomen contre abdomen. La fécondation est interne. La femelle donne naissance à 1 ou 2 petits après un peu moins d'un an de gestation.