Si la sûreté personnelle a pour objet d'adjoindre au débiteur principal un ou plusieurs débiteurs, la sûreté réelle a, quant à elle, pour objet d'affecter spécialement un ou plusieurs biens au paiement de la dette .
Les sûretés personnelles régies par le présent titre sont le cautionnement, la garantie autonome et la lettre d'intention. Le cautionnement est le contrat par lequel une caution s'oblige envers le créancier à payer la dette du débiteur en cas de défaillance de celui-ci.
La sûreté personnelle consiste en l'engagement pris envers le créancier par un tiers non tenu à la dette qui dispose d'un recours contre le débiteur principal. La sûreté réelle est l'affectation d'un bien ou d'un ensemble de biens, présents ou futurs, au paiement préférentiel ou exclusif du créancier.
Les garanties réelles les plus utilisées sont le gage (une voiture gagée, des bijoux mis en gage), le nantissement (d'un fonds de commerce), ou l'hypothèque (sur un bien immobilier). Par ce privilège, le prêteur se prémunit contre les défauts de paiement.
Cette garantie désigne un contrat signé par un particulier, par lequel il s'engage personnellement à rembourser les sommes dues par un tiers, si ce dernier ne parvient pas à honorer ses dettes.
Les garanties réelles sont des actes juridiques qui permettent à un prêteur de garantir sa créance en se constituant préalablement un droit sur un bien identifié appartenant au débiteur.
En principe, le cautionnement consiste pour la caution à s'obliger envers le créancier à payer la dette du débiteur en cas de défaillance de celui-ci.
La sûreté est l'ensemble des mesures déployées pour prévenir les actes de malveillances humaines, pour protéger les biens et les personnes de leurs conséquences telles les vols ou encore les attentats.
− Les sûretés sont des garanties particulières qui se caractérisent par leur fina- lité (garantir une créance), leur effet (aboutir à la satisfaction du créancier) et leur technique (adjonction d'un tiers garant ou d'un bien en garantie de la créance).
Le cautionnement est la sûreté personnelle par excellence. Mais : – en raison du caractère accessoire de son engagement, la caution peut se prévaloir de tous les droits reconnus au débiteur contre son créancier.
Les sûretés réelles, qui peuvent être légales ou conventionnelles (issues d'un contrat) sont celles qui portent sur un bien immobilier (privilège de prêteurs de deniers et hypothèque) ou sur un bien mobilier (gage et nantissement).
Le gage concerne les biens corporels alors que le nantissement concerne les biens meubles incorporels, le plus courant étant le nantissement sur un fonds de commerce. Le pacte commissoire de nantissement permet au créancier de devenir propriétaire du bien mis en garantie si la dette n'a pas été honorée.
Avec un modèle de caution simple, la caution ne peut être appelée par le bailleur qu'en cas d'insolvabilité du locataire. La caution solidaire peut l'être dès le premier euro de loyer impayé. La personne qui se porte garante pour le locataire auprès du bailleur est appelée la “caution”.
La sûreté protège les individus contre les arrestations et les emprisonnements arbitraires. Solennellement affirmé par les articles 2 et 7 de la DDHC, le droit à la sûreté s'inspire de l'exemple anglais qui, depuis la Grande Charte de 1215, a développé la notion d'Habeas corpus.
La caution simple ou solidaire est un outil juridique intervenant dans la conclusion d'un bail d'habitation, qu'il soit meublé ou vide. Elles permettent en effet d'offrir une garantie au bailleur en cas de locataires insolvables. Mais quelles sont les différences entre la caution simple et la caution solidaire ?
Contrairement au terme sécurité qui est très générique, la sûreté veille spécifiquement à la protection contre tout acte de malveillance à l'encontre du patrimoine humain, matériel et immatériel. La sûreté permet d'anticiper, de détecter et de protéger contre les menaces .
L'agent de sécurité, n'est pas préparé à affronter tous les dangers. Il est formé pour ne pas laisser le danger approcher, pour ne pas laisser l'insécurité envahir les lieux. Il est la barrière qui sépare entre la peur et l'impunité. Contrairement à la sûreté, qui est le cœur de la sécurité.
La principale différence entre sécurité et protection réside dans le fait que la sécurité gère les menaces d'informations externes dans les systèmes informatiques alors que la protection traite des menaces internes.
Introduction. Les sûretés mobilières sont : le droit de rétention, la propriété retenue ou cédée à titre de garantie, le gage de meubles corporels, le nantissement de meubles incorporels et les privilèges.
Le cautionnement réel présente donc une nature hybride : s'il s'agit d'une sûreté réelle, elle est constituée par un tiers qui garantit la dette d'autrui4. Elle se rapproche ainsi du cautionnement.
La sûreté judiciaire est une mesure conservatoires pouvant, avec l'autorisation du juge, porter sur un immeuble, un fonds de commerce, des parts sociales ou des valeurs immobilières. Le créancier n'a pas être possesseur d'un titre exécutoire pour procéder à l'inscription de publicité provisoire.
L'avantage principal du nantissement est qu'il évite à l'emprunteur de recourir à des garanties onéreuses telles que l'hypothèque ou le cautionnement. C'est la solution la moins coûteuse car contrairement aux autres garanties, le nantissement n'est généralement pas soumis à des frais supplémentaires.
Le "cautionnement" est une sûreté personnelle par laquelle une personne nommée "la caution" s'engage à l'égard d'une troisième dite "le bénéficiaire du cautionnement" à payer la dette du débiteur principal dite "la personne cautionnée", pour le cas où cette dernière faillirait à ses engagements.
Les garanties ou “sûretés” exigées pour le recouvrement d'un prêt sont dites “réelles” lorsqu'elles portent sur un bien, “personnelles” dans les autres cas. Il en existe 2 nouvelles : l'hypothèque rechargeable et le prêt viager hypothécaire qui sont considérées comme crédit hypothécaire.