La thrombose artérielle est la cause majeure d'infarctus (du myocarde ou d'autres tissus). La thrombose artérielle est beaucoup plus bruyante que la thrombose veineuse. Bloquant l'irrigation des tissus, elle provoque un tableau d'ischémie, c'est-à-dire d'asphyxie des organes comme dans l'infarctus du myocarde.
Les symptômes les plus fréquents d'une thrombose veineuse sont une douleur qui envahit la jambe et la formation d'un oedème, c'est-à-dire un gonflement, apparaît au niveau du mollet, voire jusqu'à la cuisse, accompagné d'une sensation de lourdeur.
Cette pathologie tient son nom du mot grec "thrombosis", "lait coagulé". Elle correspond à la présence anormale d'un "thrombus", c'est à dire un caillot de sang, qui se forme dans une artère ou une veine, et l'obstrue. Le caillot résulte d'un trouble de la coagulation qui empêche le sang de circuler normalement.
Lorsque le thrombus se développe dans une veine, on parle de thrombose veineuse. Une thrombose veineuse peut se détacher et migrer dans les poumons, transportée par le système circulatoire. Le caillot obstrue alors un vaisseau et provoque une embolie pulmonaire.
La thrombose veineuse se produit lorsque trois conditions sont réunies : un ralentissement local du flux sanguin (la « stase ») ; des lésions de la paroi interne de la veine ; une augmentation de la tendance du sang à coaguler.
Le traitement des thromboses veineuses repose sur la fluidification du sang par des traitements anticoagulants. Le traitement doit être débuté le plus tôt possible, dès le diagnostic posé. Il est même parfois indiqué d'initier le traitement en cas de très forte suspicion avant même la certitude diagnostic.
Le traitement de la thrombose veineuse profonde repose sur l'administration d'anticoagulants qui peut se faire de 2 façons : soit par voie injectable avec des injections quotidiennes de dérivés de l'héparine (héparine de bas poids le plus souvent ou fondaparinux).
Le principal risque de la thrombose veineuse profonde des membres inférieurs est la survenue d'une embolie pulmonaire. Le thrombus qui se trouve dans la veine se détache et va obstruer l'artère pulmonaire ou ses branches. La mortalité de l'embolie pulmonaire non traitée est très élevée et atteint 30%.
En général, le diagnostic de thrombose veineuse profonde est confirmé par une échographie de compression. Cet examen permet de détecter les différences dans les échos ou les sons émis par le sang en circulation, et il détecte facilement la présence d'un caillot de sang dans une veine profonde.
L'infarctus du myocarde survient lorsqu'une plaque se détache, puis se déplace et s'immobilise dans une artère coronaire. Un caillot de sang se forme autour de la plaque et interrompt l'apport de sang, privant ainsi le cœur d'oxygène. Cela entraîne la destruction d'une partie plus ou moins étendue du muscle cardiaque.
Une thrombose veineuse est la formation d'un caillot de sang dans une veine. Le nombre de cas de thromboses veineuses par an en France est estimé à 100 000. Dans la majorité des cas, cette thrombose veineuse se situe au niveau des jambes.
Le caillot qui bouche le vaisseau peut avoir été amené par la circulation sanguine (AVC embolique), ou s'être formé directement dans le cerveau (thrombose). Ce type d'AVC s'oppose à l'AVC hémorragique, causé par la rupture d'un vaisseau sanguin à l'intérieur du cerveau, entraînant une hémorragie.
Les complications de la thrombose veineuse profonde peuvent être graves, ce qui explique l'attention portée à la prévention de ce problème lorsqu'il existe des facteurs de risque. La principale complication d'une thrombose veineuse profonde est l'embolie, potentiellement mortelle si elle n'est pas traitée.
"Cette coloration vient du fait que le caillot est situé sur une veine superficielle, très près de la peau, explique le médecin vasculaire. C'est un symptômes courant en cas de thromboses veineuses superficielles." Si cette rougeur s'accompagne d'une douleur et d'un œdème sur la zone concernée, il faut consulter !
Les symptômes sont une douleur sourde au niveau du mollet ou de la cuisse et un œdème plus étendu que celui formé dans le cas de la thrombose veineuse superficielle. Une rougeur de la peau peut accompagner les symptômes ainsi qu'une sensation de chaleur. On peut observer une petite température à 38°C.
Les anticoagulants oraux directs (dabigatran, apixaban, rivaroxaban) sont également indiqués dans le traitement des thromboses veineuses profondes et dans la prévention de leurs récidives. Comme les AVK, ces anticoagulants sont administrés par la bouche et ne nécessitent pas de surveillance des plaquettes.
Les poissons gras (saumon, sardine, maquereau, hareng...)
Les omega 3 ont un effet hypocholestérolémiant avéré (qui font baisser le taux de lipides dans le sang) ainsi que des vertus protectrices des vaisseaux sanguins, qui permettent d'éviter la formation de caillots sanguins.
En effet des interactions sont possibles avec soit un risque hémorragique soit un risque de récidive de thrombose.
L'héparine fluidifie le sang, mais de nouveaux médicaments qui brisent activement les caillots (thrombolytiques) pourraient agir plus rapidement et pourraient être plus efficaces. Ces nouveaux médicaments comprennent la streptokinase, l'urokinase et l'activateur tissulaire recombinant du plasminogène.
Les cancers les plus fréquemment retrouvés dans ces cas particuliers sont les cancers hématologiques, les cancers du poumon et du tube digestif. Les spécialistes s'interrogent actuellement sur l'intérêt, pour certains profils de patients thrombo-emboliques, de rechercher un éventuel cancer.
Le traitement de référence actuel, la fibrinolyse, consiste à injecter au patient un médicament (un activateur tissulaire du plasminogène) qui va dissoudre ce caillot. Les médecins ont maximum 4,5 heures pour intervenir. Au-delà, le risque de saignement est trop important.