Une partie des déchets radioactifs de faible activité (peu radioactifs) sont traités puis stockés sur les deux sites de stockage de l'ANDRA dans l'Aube. Il s'agit de plusieurs grands entrepôts situés en surface, où sont entreposés les déchets radioactifs de faible et de moyenne activité.
Les déchets HAVL sont les déchets ultimes les plus dangereux de l'énergie nucléaire.
Le recyclage, atout stratégique de la filière nucléaire Grâce aux technologies d'Orano, uniques au monde, 96 % du combustible nucléaire usé est recyclable.
Si 62 % des déchets radioactifs produits en France sont issus de l'industrie nucléaire (exploitation de centrale nucléaire, de laboratoire de recherche, etc.), 38 % sont produis par d'autres secteurs comme la médecine (sources radioactives utilisées pour des examens type scintigraphie ou des traitements) ou encore la ...
En France, le stockage des déchets nucléaires s'effectue dans les centres de stockage des déchetscentres de stockage des déchets radioactifs définitifs de l'Aube (Soulaines et Morvilliers), du Gard (Marcoule) et de la Manche (cap de la Hague). Il s'agit de zones hautement sécurisées.
Si la contamination radioactive est externe (sur la peau, les vêtements, un local, du matériel…), elle peut être enlevée par un simple lavage de la surface concernée (douche ou nettoyage). Déshabillez-vous et mettez vos vêtements dans un sac plastique. Prenez une douche et lavez-vous au savon.
Les déchets HA et MA-VL restant encore actifs pendant plusieurs centaines de milliers d'années, ce site d'enfouissement doit permettre un stockage longue durée sans qu'une intervention humaine ne soit nécessaire.
L'envoi dans l'espace
Un risque dont la désintégration au décollage de la navette Challenger, en 1986, puis celle, lors de son retour sur Terre, de la navette Columbia, en 2003, ont montré qu'il n'avait rien d'hypothétique. Ajouté à un coût prohibitif, ce danger a conduit à l'abandon du programme.
Ces déchets peuvent être solides, liquides ou gazeux; on les classe généralement en différentes catégories selon leur degré de concentration et de radioactivité : déchets de faible, moyenne ou forte activité. L'élimination peut se faire dans le sol, dans l'eau o.u dans l'atmosphère.
En effet, les éléments radioactifs les plus dangereux ne devraient atteindre leur demi-vie que dans 900 ans et il faudrait théoriquement 48 000 ans pour que le reste de la radiation s'épuise.
Ceux-là comprennent des éléments plus coriaces encore – l'uranium 235 par exemple ayant une demi-vie de 700 millions d'années, ce qui est le temps nécessaire pour que la moitié des atomes présents se désintègrent.
Au contraire, produire de l'électricité avec la fission nucléaire n'émet presque pas de CO2 ou de pollution aux particules fines. On dit que l'électricité nucléaire est « bas carbone ». Concrètement, aujourd'hui, l'électricité nucléaire est parmi celles qui produisent le moins de CO2 sur l'ensemble de son cycle de vie.
L'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) distingue - en fonction de leur niveau de radioactivité et de leur durée de vie - deux familles de déchets nucléaires : les déchets « à vie courte » et les déchets « à vie longue ».
Le volume des déchets radioactifs
Au total, il existait ~ 1 700 000 m3 de déchets radioactifs fin 2020, dans l'hexagone. 90 % d'entre eux sont des déchets de très faible activité (TFA) ou de faible et moyenne activité à vie courte (FMA-VC).
Nous pouvons citer la vétusté et la faiblesse de la protection des centrales, le (non) traitement des déchets radioactifs, l'extraction de l'uranium et ses méfaits sur les populations locales, les risques de prolifération et l'utilisation de déchets radioactif dans des armes sales, le transport de ces matières sur les ...
Tous les déchets font l'objet d'un tri rigoureux, selon leur niveau de radioactivité et leur nature. À chaque fois que cela est possible, ils sont ensuite transformés par différents procédés : compactage, incinération, fusion, vitrification .
Le 8 juillet 2022 est paru au Journal officiel le décret reconnaissant d'utilité publique le projet Cigéo , un centre de stockage profond pour les déchets de haute activité (HA) et de moyenne activité à vie longue (MA-VL).
Chaque année, l'Andra dresse un inventaire de l'intégralité des matières et déchets radioactifs présents sur le territoire français.
Un impact bien connu : les rejets radioactifs et les déchets
Ces pollutions contaminent les fleuves, les océans, les nappes phréatiques et l'air. Les centrales nucléaires françaises produisent environ 200 tonnes de déchets de haute activité par an, c'est-à-dire à peu près le volume de 4 ou 5 voitures.
Parce qu'ils concentrent la radioactivité, les déchets radioactifs sont dangereux et peuvent présenter un risque pour la santé. Ils doivent donc être pris en charge de manière spécifique et isolés de l'homme et de l'environnement aussi longtemps qu'ils présentent des risques.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
Les symptômes dépendent de la quantité de rayonnements, de la vitesse à laquelle ils sont reçus et de la région du corps traitée. Des nausées, des vomissements ou une perte d'appétit peuvent survenir pendant ou peu de temps après l'irradiation du cerveau ou de l'abdomen.
Mettez-vous à l'abri dans un bâtiment en dur, fermez portes et fenêtres et coupez la ventilation. Si vous êtes dans un véhicule, gagner un abri (immeuble, logement..) le plus rapidement possible. Un véhicule n'est pas une bonne protection.