La durée de vie d'un gisement, c'est-à-dire la période durant laquelle on extrait les hydrocarbures qu'il renferme, varie généralement de 15 à 30 ans. Pour les très gros gisements, elle peut se prolonger jusqu'à 50 ans et plus.
Le pic pétrolier est le moment ou la production de pétrole atteint son maximum avant de décliner progressivement et durablement. Pour beaucoup d'experts, le pic pétrolier est pour bientôt : 2025 pour certains, 2030 ou 2035 pour d'autres. Le pic pétrolier ne manquera pas d'avoir des conséquences sur le prix du pétrole.
Le pétrole est un combustible fossile dont la formation date d'environ 20 à 350 millions d'années.
En 1980, les réserves prouvées étaient déjà évaluées à 50 années avec une fin prévue en 2030. L'absence d'évolution apparente s'explique principalement par les améliorations techniques et la découverte de gisements, qui ont permis de compenser la consommation par de nouvelles réserves.
Le pétrole est une énergie fossile, c'est-à-dire non renouvelable : il faut des millions d'années pour que les couches souterraines de pétrole puissent se régénérer.
Les ressources représentent l'ensemble du pétrole contenu dans le sous-sol ; il s'agit donc d'une notion géologique. Dans le cas du pétrole, les ressources existent en quantité finie et sont donc par nature épuisables. Au contraire, la notion de « réserves » est dynamique et évolutive.
Pétrole : premier forage par Drake
Le 27 août 1859, l'Américain Edwin L. Drake extrait pour la première fois du pétrole par forage, à une profondeur d'une vingtaine de mètres, à Titusville, en Pennsylvanie.
L'alternative au pétrole la plus facile à mobiliser est celle des biocarburants, obtenus grâce à la transformation de la biomasse, c'est-à-dire l'ensemble des matières organiques qui proviennent des plantes dans lesquelles est stockée de l'énergie solaire, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle.
La réponse à la première question semble simple. Le pétrole, tout comme le gaz, est le résultat de la décomposition et de la transformation de matières organiques sur plusieurs millions d'années. C'est donc sans conteste une ressource non renouvelable et l'offre absolue de pétrole est donc, par nature, limitée.
Les énergies dites renouvelables, comme l'éolien ou le solaire, ne pourront couvrir, au grand maximum, que 20% des besoins de la planète. La seule alternative crédible pour produire assez d'électricité sans polluer l'atmosphère est donc, à ce jour, le nucléaire.
Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits par jour.
Les premiers puits furent forés en Allemagne, en 1857. L'initiative qui rencontra le plus grand retentissement fut cependant celle d'Edwin L. Drake, le 27 août 1859, à Titusville, en Pennsylvanie. Drake procéda à des forages pour trouver la « nappe mère », origine des affleurements de pétrole.
Le pétrole résulte de la dégradation thermique de matières organiques contenues dans certaines roches : les roches-mères. Ce sont des restes fossilisés de végétaux aquatiques ou terrestres, de bactéries et d'animaux microscopiques s'accumulant au fond des océans, des lacs ou dans les deltas.
En décembre 2017 est adoptée une loi mettant progressivement fin à la recherche et à l'exploitation d'hydrocarbures sur le territoire national d'ici 2040. Ainsi, aucun nouveau permis de recherche d'hydrocarbures ne peut être désormais accordé en France par l'État.
À l'échelle globale, les réserves prouvées de pétrole sont estimées à 1 729,7 milliards de barils (Gbbl) en fin d'année 2018. En termes de répartition, 48,3 % des réserves mondiales de pétrole se situent au Moyen-Orient, 32,5 % en Amérique, 7,2 % en Afrique, et 0,8 % en Europe (hors Russie).
Elle repose sur la culture en usine de micro-algues qui ont besoin, pour se développer, de lumière pour la photosynthèse et de gaz carbonique. Ce gaz est directement récupéré d'une cimenterie voisine et injecté dans les cultures d'algues qui se multiplient à vitesse « Grand V ».
« En 2020, il n'y aura plus de pétrole, ou il sera trop cher à extraire. Il faut donc commencer à s'habituer à vivre sans et préparer dès aujourd'hui l'avenir ».
À titre d'exemple, la fission de 1 gramme d'uranium produit autant d'énergie thermique que la combustion de 1,6 tonnes de fuel ou de 2,8 tonnes de charbon. L'uranium et le plutonium sont des ressources non renouvelables dont les stocks sont limités.
C'est le Venezuela qui possède les plus importantes réserves au monde, principalement sous la forme de pétrole extra-lourd et de sables bitumineux. Le Venezuela possède 300,9 milliards de barils de pétrole de réserves prouvées à fin 2015, soit 17,7% des réserves prouvées dans le monde(1).
On distingue trois grandes références commerciales de pétrole brut au niveau mondial : le Brent, exploité en mer du Nord ; le WTI (West Texas Intermediate), exploité aux États-Unis ; le Dubaï Light pour l'Asie.
Le pétrole est utilisé pour fabriquer du carburant. Le kérosène alimente les moteurs des avions, et l'essence et le gazole ceux des voitures. Les carburants produits à partir de pétrole sont plus polluants que les biocarburants, issus de la transformation de matières organiques (céréales, plantes, microalgues…).