À l'heure actuelle, en France, la demi-vie d'un greffon issu d'un donneur vivant est d'environ 20 ans, contre 14 ans pour un rein provenant d'un donneur décédé).
La durée de vie moyenne d'un rein greffé est de dix à quinze ans. Quand le greffon devient non-fonctionnel, il est possible d'effectuer une seconde transplantation, il est parfois nécessaire de revenir à la dialyse en attendant qu'un nouvel organe soit disponible.
En France, 51 % des patients greffés entre 61 et 70 ans sont en vie avec un greffon fonctionnel 10 ans après la transplantation. Les données étrangères constatent un taux de survie des patients transplantés entre 70 à 84 ans de 90 % à 1 an, 65 % à 5 ans.
POURQUOI ? Un des mécanismes de ce rejet est la fixation d'anticorps naturels (préformés), présents chez le receveur à l'intérieur des vaisseaux (endothélium vasculaire) du greffon. Ceci est constamment observé en xéno-transplantation qui est la greffe d'un organe provenant d'une autre espèce.
Un rein peut résister jusqu'à 48 heures avant que ses fonctions ne soient altérées. Un cœur a une durée de vie beaucoup plus restreinte, moins de 4 heures. Les neurones, eux, ne tiennent pas une minute. Impossible dans ce cas d'envisager une greffe du cerveau… ni de l'œil.
Le rein est l'organe le plus couramment greffé. Suivent le foie, le coeur, les poumons, le pancréas et des parties de l'intestin. Les médecins peuvent également greffer des tissus tels que des os, des artères, des valves cardiaques, des veines, des tendons ou des ligaments.
Les principaux risques concernent l'hypertension artérielle et l'athérosclérose (accumulation de graisses dans la paroi artérielle), et leurs conséquences, et en particulier l'infarctus du myocarde.
Une pression non adéquate sur le greffon peut provoquer un hématome, une infection, une dislocation ou la perte du greffon, réduisant considérablement la survie de la greffe.
La différence entre transplantation et greffe est que la première est réalisée avec une anastomose chirurgicale des vaisseaux sanguins nourriciers et/ou fonctionnels, alors que la seconde est vasculaire.
On utilise pour cela des médicaments dits « immunosuppresseurs ». Chaque patient greffé se voit administrer un traitement combinant plusieurs molécules avec différents modes d'action, qui conditionne sa survie et sa qualité de vie. La combinaison médicamenteuse est adaptée en fonction du type de greffe.
La durée globale médiane de survie des patients sous dialyse est d'environ 5 ans.
Ils peuvent reprendre une activité professionnelle. Pour d'autres organes comme le cœur, les poumons ou le foie, la greffe sauve la personne d'un décès à court ou moyen terme. Aujourd'hui, certains greffés du coeur peuvent vivre plus de 20 ans avec leur greffon. Cela peut être un organe, un tissu ou encore des cellules ...
La greffe de cœur fait partie des maladies prises en charge à 100 % par la Sécurité sociale. "Globalement, une greffe de cœur coûte à la société entre 150 et 200 000 euros.
La moyenne d'âge des donneurs vivants prélevés d'un rein est de 49,2 ans et 16% de donneurs sont âgés de plus de 60 ans (contre 9% en 2008).
Vous pouvez mener une vie normale et en santé avec un seul rein fonctionnel ou avec seulement une partie d'un rein. Le reste du tissu rénal est quand même en mesure de filtrer les déchets et l'excédent d'eau du sang. Il est important que vous preniez soin du rein qui reste.
Quand le donneur possède le même groupe tissulaire que le receveur ou un groupe très voisin, on dit qu'il y a compatibilité : le greffon est accepté, la greffe réussit. Dans le cas contraire, il y a rejet du greffon, donc échec de la greffe.
Les réponses avec le Pr Michel Ducreux, chef de l'unité de cancérologie digestive à l'Institut Gustave-Roussy (Villejuif) : "Nous ne pouvons pas remplacer le pancréas malade par un pancréas artificiel car on a encore du travail en ce qui concerne le pancréas artificiel. D'autre part, la problématique est cancéreuse.
Bénéficiant des travaux de SHUMWAY à San Francisco, le 3 décembre 1967, BARNARD, au Cap, étonne le monde par la première greffe de l'organe le plus symbolique : le cœur.
De plus, pour greffer un cerveau, il faut disposer d'un cerveau en état de fonctionner, c'est à dire un cerveau vivant. Cela signifie que pour transférer un tel cerveau à un patient dont le cerveau serait détruit et ainsi lui redonner vie, il faudrait tuer quelqu'un. Impensable !
L'apparition de rougeurs au niveau du crâne. L'apparition de croûtes après l'opération. La chute des greffons.
La greffe de peau mince et demi-épaisse
Elles se prélèvent à l'aide d'un dermatome, principalement sur les membres ou le thorax, l'abdomen, le dos et le cuir chevelu, lors de zones de prélèvements de grande taille.
Un bourdonnet est mis en place au contact du greffon cutané. Le bourdonnet est un petit paquet de tulle gras qui est cousu à la peau pour permettre à la greffe de rester accolée au site.
En cas d'allogreffe apparentée pour aplasie médullaire, la survie est de 71 % à un an et 65 % à 5 ans. Mais elle n'est que de 46 % à 6 mois et 40 % à 24 mois, lorsque la greffe a été fait avec un donneur anonyme.
Un seul donneur permet souvent de greffer plusieurs malades. Parmi les malades qui peuvent être amenés à recevoir un jour une greffe d'organes, on rencontre des personnes atteintes de malformation cardiaque, de mucoviscidose, d'insuffisance rénale terminale, de certains cancers…
L'histoire de la greffe d'organe débute réel- lement en Europe au XVIème siècle lorsque Gaspare Tagliacozzi (1545-1599) réalisa des greffes de peau totale à partir de lambeaux brachiocéphaliques.