En Europe ils existent 400, en Suisse 40 espèces de vers de terre. Ils sont hermaphrodites et se dévelop- pent lentement sauf les épigés. Ils ne produisent en effet qu'une seule génération par année qui produit au maximum huit cocons (œufs). Leur durée de vie atteint entre deux et huit ans selon l'espèce.
Lorsqu'il pleut trop, il sort de sa galerie pour ne pas être noyé, ce qui fait le bonheur des pêcheurs qui les récoltent pour les utiliser comme appâts. Le ver de terre meurt au soleil, il lui faut de l'humidité pour survivre. Si vous le coupez en deux, il ne meurt pas, il y a tout simplement deux vers de terre!
Les vers ne dorment jamais. Les vers de terre n'ont pas d'yeux. Les œufs de vers de terre peuvent survivre dans des conditions climatiques très difficiles pendant de très longues périodes, hibernant quand toutes les conditions sont réunies.
Avec l'abaissement des températures hivernales, les vers de terre s'enfouissent dans les profondeurs du sol pour se protéger du froid. Ils hibernent quand la température approche le point de congélation. A la surface du sol, le lombric gèle et meurt.
Certains vers de terre comme Lumbricus terrestris peuvent théoriquement vivre jusqu'à 6 ans. Cependant ils sont victimes d'une forte prédation et ils meurent souvent jeunes car ils n'ont aucun moyen de défense.
Le ver possède 4 cœurs et 3 paires de reins ! Le ver de terre ne possédant pas d'yeux, il se repère au moyen d'organes sensibles à la lumière. Son corps est formé de segments. C'est-à-dire de petits anneaux qui entourent toute la longueur du corps.
L'information sensorielle perçut par une partie du corps se répercute sur le métamère et dans la chaine nerveuse centrale traversant le métamère. Comme de nombreux invertébrés, le ver de terre a des réactions qui s'apparentent à la nociception. Mais réagir mécaniquement à la douleur n'est pas souffrir.
2 - Ennemis et prédateurs : les serpents, les oiseaux, les taupes, les crapauds et même les renards mangent des vers de terre. Les coléoptères, les sangsues, les limaces, entre autres, sont aussi des prédateurs.
Qu'est-ce que mangent les vers de terre ? L'alimentation des vers de terre est principalement constituée de végétaux en décomposition (herbes, feuilles, débris végétaux), riches en cellulose, mais aussi de bactéries et champignons, .
Les vers de terre se conservent assez longtemps pourvu que la terre soit suffisamment humide mais pas mouillée, et nourricière. Pour cela, mettez dans un gros seau de type seau à choucroute une moitié de terre puis des feuilles mortes ou des morceaux de carton de livraison que vous aurez humidifié.
Les vers de terre perdent leur azote régulièrement sous forme d'ammoniac (urine) et cet azote perdu par les vers de terre passent très vite dans les plantes à faible dose du fait de la proximité des racines et des galeries.
Oui, le ver de terre possède à l'avant de son corps un collier de nerfs qui lui sert de cerveau ! Il est relié à une chaîne nerveuse qui se trouve dans sa face ventrale du ver. Et au niveau de chacun de ses anneaux, cette chaîne forme un renflement.
Même si cela n'est pas forcément évident à l'oeil nu, les deux extrémités d'un ver de terre ne sont en effet pas équivalentes : il a, comme nous, une « tête » et un « derrière » !
Est-ce que le ver de terre meurt si on le coupe en deux ? Ainsi, couper un ver de terre en deux va immanquablement blesser, voire tuer, l'animal. En effet, si l'on touche la partie de son corps abritant les organes vitaux, le ver de terre va mourir.
Les vers de terre sont victimes d'une vieille légende : ces animaux seraient capables de se régénérer après avoir été coupés en deux. C'est rarement le cas, mais l'un de leur cousins aquatiques a en revanche cette capacité.
La nuit, les femelles sortent de leur cachette pour pondre leurs oeufs dans les petits plis de l'anus, ce qui entraîne des démangeaisons.
Chercher les vers pendant la nuit. Posez du carton humide sur la pelouse. Faites-le le soir avant de commencer à chercher les vers. Cela va les attirer X Source de recherche .
Les vers adorent les cartons, belle source de cellulose se décomposant facilement. Autre solution pour attirer les vers de terre chez vous, le semis d'engrais vert. Lupin, avoine, moutarde, féverole, vesce, phacélie, trèfle, luzerne... Vous avez le choix selon les saisons et l'emploi que vous voulez en faire !
- Les vers de terre peuvent aussi respirer dans l'eau. Mais ils fuient tout de même par peur de l'asphyxie, car l'eau de pluie tiède contient une faible proportion d'oxygène ».
Les lombrics se nourrissent de nombreuses formes de matières organiques, par exemple tontes de jardin, épluchures de légumes, des feuilles en décomposition, marc de café, coquilles d'oeuf et des organismes vivants tels que les nématodes, les protozoaires, les rotifères, les bactéries et les champignons.
Accouplement. Lorsque le ver de terre s'accouple, seuls ses organes reproducteurs mâles sont matures. Il échange ses spermatozoïdes avec son partenaire et les stockent dans des petites poches internes appelées spermathèques. Une fois cette opération achevée, les deux vers de terre se séparent.
Le grillon et le ver de farine sont très appréciés mais comme vu plus haut, près de 2000 espèces sont consommées à travers le monde parmi lesquels on peut citer le scarabée, la chenille, la guêpe, la fourmi, la sauterelle, le criquet, la cigale, la cochenille, la punaise, la termite, la libellule, la blatte, le ...
Le ver de terre vit dans le sol et se déplace en creusant de petites galeries. Lorsqu'il pleut, ces chemins de terre se remplissent d'eau et le petit être doit alors trouver de l'oxygène pour ne pas se noyer. C'est pour cela que le vers de terre remonte à la surface pour respirer.
Le ver de terre disparaît peu à peu. Cette bête qui vit sous nos pieds est menacée par l'homme et par les pratiques de l'agriculture intensive. Ainsi, dans les sols français cultivés avec des engrais chimiques et des pesticides, on trouve au moins deux fois moins d'espèces de ver de terre que dans les prairies.
En outre, les vers de terre mangent les racines des arbres – jusqu'à un quart des racines de chaque arbre par an ! – et contribuent aussi à briser la relation mycorhizienne qui doit normalement se créer avec les champignons bénéfiques, autant de stress supplémentaires pour les arbres de la forêt.