L'opération dure en moyenne 15 à 20 minutes. Un traitement anti-douleurs à base d'antalgiques de quelques jours est prescrit après l'intervention. La cicatrisation prend 2 à 3 semaines selon les cas. Dès l'opération terminée il est recommandé au patient de solliciter ses doigts et sa main.
Après traitement chirurgical du syndrome du canal carpien, il est possible de ressentir une douleur autour de la zone opérée. Cette douleur due à la cicatrisation est parfaitement normale, et n'empêche pas de reprendre ses activités.
Enfin, de manière générale, la reprise de la conduite automobile est autorisée au bout de 3 semaines après l'opération, et la récupération de la force maximale de la main se fait au bout de 3 à 5 mois.
L'opération consiste à ouvrir le canal carpien en sectionnant le ligament annulaire, soit par endoscopie, soit par une ouverture de 1,5 à 2 cm située directement sur le ligament à ouvrir. L'intervention se déroule le plus souvent sous anesthésie locorégionale (anesthésie du bras).
Ainsi, la semaine immédiatement après l'intervention, il est bénéfique de garder la main surélevée le plus souvent possible, au-dessus du niveau du cœur. Par ailleurs, le sujet opéré doit éviter de soulever des charges supérieures à 2 kg avec la main opérée pendant au moins un mois.
En l'absence de traitement et si les symptômes perdurent, voire s'aggravent, le risque est que le nerf médian soit endommagé. Des troubles de la sensibilité tactile (hypoesthésie) et de la motricité (diminution de la force musculaire du pouce) apparaissent.
La récidive du syndrome du canal carpien est donc possible pour chaque traitement proposé. Il est impératif de consulter dès les premiers symptômes et de modifier vos habitudes pour améliorer les chances de succès.
Ces douleurs, relativement fréquentes, sont souvent dues à un usage trop important de la main après l'intervention. Elles sont améliorées par les massages et la rééducation. Les fourmillements dans les doigts peuvent persister plusieurs semaines voire plusieurs mois.
La cicatrice peut rester gonflée et sensible pendant plusieurs semaines avec douleur à l'appui sur la paume. Une raideur temporaire peut être observée et peut justifier une rééducation complémentaire. La force reste souvent limitée pendant plusieurs mois et parfois de manière définitive.
La rééducation de la main et du canal carpien après opération consiste à simplement bouger les doigts. Pendant la convalescence, le patient doit faire coulisser les tendons fléchisseurs sur toute leur excursion et limiter ainsi le risque d'adhérences, même si ce risque reste faible.
L'étude sera faite seulement si le syndrome du canal carpien entraîne une incapacité d'au moins 25 pour cent.
L'apparition est habituellement progressive sauf dans les formes traumatiques. Ces sensations obligent le malade à secouer sa main ou à la laisser pendre hors du lit pour faire régresser ces signes. Il existe souvent une sensation de main gonflée, engourdie, morte.
Il descend dans l'avant-bras, passe dans le canal carpien au niveau du poignet, et se répartit dans les quatre premiers doigts : le pouce, l'index, le majeur (ou médius) et une partie de l'annulaire.
La récidive d'un syndrome du tunnel carpien opéré n'est pas exceptionnelle. La fréquence d'une deuxième intervention varie selon les auteurs de 0,3 à 12 %. Nous distinguons les syndromes persistants ou mieux récalcitrants et les syndromes récidivants qui réapparaissent au delà d'un délai de trois mois.
Stade I : L'examen peut être normal, limitant alors la symptomatologie aux phénomènes subjectifs. Stade II : Il peut montrer lexistence de troubles sensitifs objectifs dans le territoire du médian, et particulièrement au niveau de la pulpe des trois premiers doigts.
Une chirurgie est généralement pratiquée soit parce que les symptômes persistent malgré l'attelle et les infiltrations, ou qu'ils ont récidivé ; soit lorsqu'on présente une forme plus sévère, dite déficitaire, où la compression du nerf est très importante.
Une injection de cortisone dans le canal carpien peut etre utile lorsque le diagnostic n'est pas tout-à-fait certain. Si les symptômes s'améliorent suite à cette injection, le diagnostic est confirmé et un traitement permanent sera proposé.
Le syndrome du canal carpien est dû à une compression (pincement) du nerf médian. La compression peut être provoquée par une tuméfaction du tissu autour du canal ou dedans, ou par la formation de travées de tissu fibreux sur le versant palmaire du poignet.
Le canal carpien se trouvant dans le poignet, le rhumatologue est parfaitement indiqué. Il est en mesure de diagnostiquer le syndrome et d'évaluer son niveau de développement. Vous pouvez également consulter un chirurgien orthopédique. Lui aussi est spécialisé dans les pathologies de l'appareil locomoteur.
Une attelle
Garder votre poignet droit pendant la nuit aide également à soulager la pression. Les symptômes sont plus fréquents la nuit. Le port d'une attelle pendant que vous dormez, ainsi que vous effectuez des tâches qui vous font mal durant la journée, peut donc s'avérer très utile.
En effet, outre le fait que les symptômes sévissent majoritairement la nuit les premiers temps risquant ainsi d'engendrer une fatigue en plus de douleurs importantes, le collaborateur subira une perte de force musculaire à la préhension avec diminution plus ou moins importante également de la sensibilité des trois ...
Contrairement à ce que l'on peut supposer, le poignet n'est pas au repos la nuit ! Durant notre sommeil, nous le replions souvent, ou plaçons notre main sous l'oreiller. La pression est alors augmentée dans le canal carpien , ce qui rend la position douloureuse.
Quelles sont les conditions et les maladies qui favorisent son apparition ? Toute cause qui augmente la pression sur le nerf médian au niveau du poignet peut provoquer un syndrome du canal carpien. Ce sont notamment l'obésité, la grossesse, l'hypothyroïdie, l'arthrite, le diabète et les traumatismes.
Le doigt à ressaut est généralement dû à des tendinites ou des ténosynovites, une inflammation du tendon mais aussi de sa gaine. Ces pathologies sont la conséquence d'une hyper-utilisation du doigt. C'est par exemple le cas lorsqu'on passe un week-end entier à couper des rosiers dans son jardin.