Combien de temps peut durer un mi-temps thérapeutique ? Un mi-temps thérapeutique est accordé pour une durée maximale d'un an pour une même affection sauf en cas d'accident ou de maladie professionnelle où l'autorisation de reprendre à temps partiel est accordée pour une durée de 6 mois renouvelable une fois.
Le temps partiel thérapeutique, aussi appelé mi-temps thérapeutique est un dispositif qui permet au salarié de reprendre le travail à temps partiel. Le salarié peut ainsi bénéficier d'une reprise progressive du travail.
Comment prolonger le temps partiel thérapeutique ? Au-delà d'une période de 3 mois, l'administration fait procéder à l'examen de la personne par un médecin agréé qui rend un avis sur la prolongation, la quotité de travail et sur la durée de la prolongation demandée.
Il dépend de vos droits au versement des indemnités journalières au moment de la demande : Sa durée est fixée à 1 an maximum pour une même affection. En cas de maladie professionnelle ou d'accident du travail, le mi-temps thérapeutique est accordé pour une période de 6 mois, renouvelable 1 fois.
Néanmoins, le principal inconvénient du mi-temps thérapeutique est la perte de salaire qu'il engendre. Le montant des indemnités journalières sont déterminés par la Sécurité sociale et le montant du salaire versé par l'employeur va dépendre du nombre d'heures travaillées.
Dans le secteur privé, les revenus d'un salarié pendant un mi-temps thérapeutique sont composés d'une partie de leur salaire et d'une partie des indemnités journalières perçues. Ces indemnités journalières (IJ) ne comptent pas dans le calcul du montant de la pension de retraite.
Pendant la période du mi-temps thérapeutique, vous percevez un salaire de votre entreprise et des Indemnités journalières (IJ) d'assurance maladie. Vous continuez à acquérir des droits à la retraite sur la base de votre salaire.
Après une longue période de mi-temps thérapeutique, si le salarié n'est pas en mesure de reprendre son travail à temps plein : le médecin conseil pourra éventuellement proposer une invalidité 1ère catégorie ; ou bien le médecin traitant pourra faire cette demande de mise en invalidité auprès du médecin conseil.
Si le médecin conseil estime que votre temps partiel thérapeutique n'est plus médicalement justifié, vous ne percevrez plus d'indemnités journalières. Si vous êtes en désaccord avec la décision prise par le médecin conseil de votre caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), vous avez la possibilité de la contester.
L'employeur ne peut en aucun cas laisser un salarié reprendre son travail sans organiser la visite médicale de reprise imposée par le Code du travail. L'examen médical doit être organisé dans un délai de 8 jours à compter de la reprise du travail par le salarié.
Le mi-temps thérapeutique englobé dans la nouvelle législation. Le nouvel article L. 3123-14-2 du code du travail qui permet de déroger à la durée minimale de 24 heures « à la demande du salarié pour faire face à des contraintes personnelles » permet de traiter la question du mi-temps thérapeutique.
Selon la durée de l'arrêt, vous pouvez être soumis ou non à une visite médicale. Le médecin du travail pourra décider des conditions dans lesquelles la reprise du travail s'effectuera (travail à temps partiel pour raison thérapeutique, aménagement du poste de travail, reclassement).
Le travail à temps partiel correspond à un travail dont la durée est inférieure à la durée de travail prévue pour le salarié à temps plein. Elle doit donc être inférieure à l'une des limites suivantes : Soit à la durée légale hebdomadaire : 35 heures. Soit à la durée légale mensuelle : 151,67 heures.
Si l'employeur accorde cet aménagement, les modalités de mise en œuvre (répartition des jours et des heures de travail dans la semaine notamment) doivent être négociées entre celui-ci, le salarié et le médecin du travail. Aucun texte réglementaire ne fixe ces conditions.
En principe, c'est le médecin traitant du salarié qui prescrit le temps partiel thérapeutique (TPT). L'assuré doit ensuite transmettre cette demande de TPT à la Caisse de sécurité sociale, accompagnée d'autres pièces, en application de l'article R.
Vous avez reçu une lettre de convocation pour une visite chez le médecin–conseil. Comme beaucoup de personnes dans votre cas, vous vous posez peut-être des questions sur ce rendez-vous médical : pourquoi suis-je convoqué ? Comment cela va-t-il se passer ? Va-t-on tenir compte de ma situation personnelle ?
Le pourcentage d'activité est généralement fixé par le médecin du travail (par exemple 40%, 50%, 80%...) et peut être progressif jusqu'à la reprise à temps complet. Les indemnités journalières sont maintenues pendant une durée fixée par la caisse primaire d'affiliation du salarié.
La première étape est de demander l'avis du médecin du travail. C'est lui qui préconise un aménagement du poste ou des horaires de travail. Il peut également vous proposer d'autres solutions en fonction de l'état de santé de votre salarié comme le reclassement ou le licenciement pour inaptitude.
Le médecin-conseil est un médecin avant tout
Le médecin-conseil intervient lorsqu'il faut évaluer votre état de santé ou des lésions corporelles. Il se voit confier cette mission, appelée aussi expertise, par l'entreprise d'assurances, après un accident par exemple.
L'impact du temps partiel sur votre âge de départ
Votre âge de départ ne sera pas forcément reculé, puisqu'il dépend du nombre de trimestres acquis (on parle de durée d'assurance). Même en travaillant à mi-temps toute l'année sur la base d'un SMIC, vous validez vos 4 trimestres annuels.
Pour valider un trimestre en 2022, il faut cotiser sur un salaire minimum équivalent à 150 heures rémunérées au SMIC, soit 1 585,50 € (le SMIC pris en compte est celui en vigueur au 1er janvier, même en cas de revalorisation de son montant).
Le principal inconvénient de la retraite progressive est d'obliger le salarié à travailler à temps partiel. Bien que stables, les sources de revenus restent modérées. Le niveau de vie est susceptible de diminuer, s'il s'agit d'une évolution de carrière et non d'une constante professionnelle.
Pour les salariés
Au 1er janvier 2022, le salaire brut pour valider un trimestre est de 1 585, 50 €. Pour valider 4 trimestres sur l'année, il est nécessaire de percevoir un salaire annuel brut d'au moins 6 342 €.