Le compromis doit mentionner clairement le délai entre sa signature et celle de l'acte de vente. En général, il faut compter entre deux et trois mois pour finaliser la transaction. Plusieurs facteurs expliquent cette durée relativement importante.
Le délai entre le compromis et la vente définitive d'un logement est généralement de trois mois, mais il peut être réduit ou allongé selon les circonstances. Ainsi, il peut être ramené à deux mois, en particulier si l'acheteur n'a pas besoin d'emprunt pour financer le bien, mais rarement à moins.
Le délai classique entre le compromis et l'acte authentique avoisine les 3 mois. En revanche, et sous condition d'un accord entre les parties, il est possible de retarder la signature de vente définitive. Un avenant est alors signé d'un commun accord pour fixer une nouvelle date butoir.
Qui décide de la date de signature chez le notaire ? La date de signature chez le notaire est fixée d'un commun accord entre le vendeur (le promoteur immobilier) et l'acheteur (c'est-à-dire vous).
Non obligatoire, l'acompte relève toutefois d'une pratique courante permettant de sécuriser le vendeur quant à la solvabilité de l'acquéreur, et de prouver la bonne foi de l'acheteur qui engage d'ores et déjà une partie de ses fonds.
Compromis de vente : signature et délai jusqu'à l'acte authentique. Entre la signature du compromis de vente et la signature de l'acte authentique, il s'écoule un délai moyen de trois mois.
Il s'agit du temps écoulé entre la signature du compromis de vente et la conclusion de l'acte définitif de vente. En général, ce délai est de trois mois. Cela permet à l'acheteur d'effectuer toutes les démarches nécessaires pour réaliser les conditions suspensives stipulées dans le compromis de vente.
À la signature du compromis, vous allez vous mettre d'accord sur le bien à vendre et sur son prix. Le compromis est donc un avant-contrat, qui pose les jalons pour l'avenir. Une fois cet accord formalisé, vous êtes censé conclure la vente définitive.
Le compromis doit être « réitéré », c'est-à-dire rédigé en une forme particulière, la forme authentique reçue par un notaire. Il s'agit d'une obligation légale s'agissant de la vente de bien immobilier. Le notaire réunit les parties à jour fixe pour la lecture et la signature de l'acte.
L'acompte versé lors de la signature du compromis de vente est généralement de 5% à 10% du prix de vente du bien immobilier. Il sert à garantir l'engagement de l'acheteur. Ainsi, s'il n'y a pas de montant minimal, il est prudent de demander une somme qui fixe l'engagement entre acheteur et vendeur.
Le délai légal de rétractation dont dispose l'acquéreur après la signature d'un compromis de vente pour l'achat d'un appartement, d'une maison ou d'un terrain est de 10 jours.
Peut-on avancer la date de la signature chez le notaire ? Oui, il est possible d'avancer la date de la signature de l'acte définitif si les parties prenantes (acheteur et vendeur) sont d'accord et que toutes les pièces ont été réunies par le notaire.
Vous signez le compromis de vente pour votre maison en présence d'un notaire le mardi 13 mars 2018, et émargez immédiatement la notification. Le délai de dix jours court à compter du mercredi 14 mars. Le dixième jour correspond au vendredi 23 mars : vous avez donc jusqu'à cette date, minuit, pour vous rétracter.
Qui rédige le compromis de vente ? Plusieurs possibilités s'offrent à vous pour la rédaction du compromis de vente. Si vous faites appel à un notaire, alors c'est lui qui rédige le compromis de vente.
Pour signer un compromis de vente, quelques jours à quelques semaines sont nécessaires. Le délai entre la signature du compromis et l'acte de vente est d'environ 3 mois. Il est néanmoins possible de raccourcir ce délai ou de l'allonger en fonction des circonstances et de l'accord des parties.
Il est d'usage que ce soit le notaire de l'acheteur qui s'occupe de la rédaction et que le notaire du vendeur s'occupe de toutes les autres tâches liées à la vente.
D'autre part, il est possible d'accélérer et de raccourcir le droit de préemption à condition que la mairie soit encline à le faire. Pour cela, rien de plus simple, se déplacer en mairie, demander le suivi du dossier et signaler le caractère d'urgence à la situation de vente.
Le vendeur, lui, ne peut pas annuler un compromis de vente. Il n'a, en effet, pas la possibilité de se rétracter, même s'il ne veut finalement plus vendre son bien immobilier. Dans le cas où il ne respecte pas son engagement, l'obligation d'exécution de la promesse de vente peut lui être imposée.
Si vous ne souhaitez pas aller en justice, vous pouvez conserver l'acompte dont l'acquéreur ne peut pas demander le remboursement (sinon, il risquerait que vous demandiez la réalisation de la vente).
Dans une promesse de vente, le vendeur réserve une option d'achat à l'acheteur contre un montant d'immobilisation. Dans un compromis de vente, les deux parties s'engagent formellement à conclure la vente.
Même si le délai de rétractation de 10 jours est expiré, l'acquéreur a toujours la possibilité de conclure un accord avec le vendeur pour mettre fin à leurs engagements réciproques prévus au compromis et annuler un compromis de vente après le délai de 10 jours d'un commun accord.
Compromis signé devant notaire : si vous avez signé un compromis sous la forme authentique, devant notaire, celui-ci vous remet une copie de la promesse en mains propres et le délai de 10 jours qui permet à l'acheteur de faire jouer son droit de rétractation commence à courir le lendemain de cette remise.
Le délai de 14 jours est le délai légal minimum. Le professionnel peut proposer un délai plus long à ses clients. Le droit de rétractation s'applique aussi si le produit est soldé, d'occasion ou déstocké.