La morale vise d'une part à la conservation des formes collectives d'organisation sociale, de la société, de l'intérêt général, d'autre part à l'agrément de la vie des individus en société.
La règle morale tend à rendre l'homme meilleur en tant qu'individu : elle vise son perfectionnement et poursuit donc une finalité individuelle. La règle de droit vise à réguler la vie sociale[4], à assurer la paix dans les relations entre les hommes vivant en société. Sa finalité est « sociale » et non individuelle.
La morale a comme principale fonction la cohésion de l'ensemble d'une société. La fonction pratique de la morale consiste à rendre possible la société, à faire vivre les hommes et les femmes ensemble, sans trop de heurts et de conflits, et à sauvegarder les grands intérêts collectifs.
En général, un principe moral découle d'une ou de plusieurs valeurs morales. Ces valeurs et principes sont aussi au cœur des jugements moraux qu'on porte. En résumé, quand on parle de morale et d'éthique, on touche à la sphère des valeurs et des principes moraux.
La moralité est la manifestation du souci moral de l'humain. Comme telle, malgré son origine particulière toujours déterminée sociologiquement, elle a une utilité qui la légitime. Si elle sert la vie sociale, elle est surtout utile à l'individu membre du corps social.
Les valeurs morales ont une origine humaine. Elles sont définies par la société ou par l'individu lui-même et varient donc d'une société à une autre.
D'autres types de morales
Eudémonisme : le but de l'action est la recherche du bonheur. Pessimisme : en moral, consiste à penser que le mal l'emporte sur le bien, l'homme est donc condamner à mal agir. Hédonisme : Le bonheur est le plaisir immédiat, jouissance. Stoïcisme : le destin régit la morale.
Une théorie morale peut tomber sous cette qualification pour trois motifs correspondant à autant de propriétés de la moralité : soit elle en affaiblit l'autorité en affirmant qu'il peut être raisonnable de ne pas toujours respecter ses injonctions, soit elle atténue la rigueur de la moralité en soutenant que ses ...
Selon la première, la morale serait une extension de l'instinct de parenté (notre tendance à nous préoccuper du bien-être de nos proches). La morale serait alors spécifique de l'homme, car elle nécessite réflexion ou normes explicites pour se développer à partir de l'instinct de parenté.
Les valeurs morales sont les règles et principes qui édictent rigoureusement la conduite et les mœurs appropriées pour être bon, faire le bien et vivre ensemble dans le respect fondamental de l'autre.
Étymologiquement, « morale » vient du latin (philosophia) moralis, traduction par Cicéron, du grec ta èthica ; les deux termes désignent ce qui a trait aux mœurs, au caractère, aux attitudes humaines en général et, en particulier, aux règles de conduite et à leur justification.
Sens moral,
capacité à discerner le bien du mal, à se référer à ce qui est bien.
Socrate, père de la philosophie morale !
Les Deux Sources de la morale et de la religion ont un seul objet : la religion dynamique, la matière qu'elle convertit dans son effort et la manière dont elle fait apparaître de nouvelles obligations.
C'est la justice des choses, en d'autres termes la sanction physique ou naturelle de la loi morale. En outre, la société punit et récompense et cela de deux manières, soit par les honneurs et les châtiments, soit par l'estime et le mépris publics.
La recherche de la stabilité et de la sécurité.
C'est le but du droit. Le Droit doit répondre aux besoins de prévision des individus. Les Personnes doivent connaître les conséquences de leurs actes.
La morale est une réflexion sur nos pratiques, nos actes, nos comportements et correspond à la question de Kant : « Que dois-je faire ? » Elle a pour valeur le bien, et par extension, on appelle « morale » les règles prétendant définir ce qui nous en approche ou nous y conduit, la vertu.
Platon en conclut que la conscience morale doit être éduquée. Ainsi, la morale n'est pas innée, et elle ne correspond pas à ce qui fait plaisir à l'individu ou à ce qui ne lui fait pas plaisir. Elle correspond à des règles qu'il faut apprendre.
Nombres de philosophes ont développé des idées en philosophie morale, tels que Nietzsche, Kant, Bentham, Epicure, Platon, ou Spinoza.
Le moral n'est donc qu'une image instantanée de l'humeur du moment. La morale, quant à elle, a plus d'atomes crochus avec le juste et l'injuste tels que façonnés par l'alentour.
Morale de la fable Le Loup et l'Agneau : « La raison du plus fort est toujours la meilleure. » La morale se situe au début de la fable. Jean de La Fontaine dresse ici une critique cinglante de sa société. Il critique la justice comme symbole de la violence et de la force.
L'origine de la morale :
– la théorie hétéronome de la morale : l'homme reçoit la morale d'ailleurs qui de lui-même (Dieu, la loi morale, la société). C'est la position de Saint-Thomas, Kant (Critique de la Raison Pratique), Schopenhauer, Bergson ou encore Durkheim.
Ce qui constitue une leçon de morale. ➙ apologue, maxime, moralité.
Le terme de « morale » vient du latin mores qui signifie « mœurs ». Elle désigne un ensemble de normes et de règles relatives au bien et au mal, propres à une société ou à un groupe. En philosophie, la morale tente de définir quelle est la finalité de l'action humaine pour en déduire des conduites à tenir.
La responsabilité
La morale n'a de sens que si l'homme est responsable, c'est-à-dire que si sa volonté est cause libre de son action. Si l'homme est irresponsable, inconscient ou agit par contrainte, contre sa volonté, on ne peut le blâmer pour son action, il n'y a pas de morale.