Sur le Gwenn-Ha-Du, les hermines représentent les ducs de Bretagne, en comparaison ces dernières sont aux ducs de Bretagne ce que la fleur de Lis est aux rois de France.
Créé en 1925 par le militant breton Morvan Marchal, le Gwenn ha du s'affiche désormais comme le symbole incontesté de la Bretagne. Neuf bandes alternativement noires et blanches, accompagnées d'un semis d'hermines, neuf pays, neuf évêchés : tel est le Gwenn ha du, le drapeau de la Bretagne.
Pour certains, la présence des 11 hermines sur le drapeau breton symbolise le clergé dans cette région où le catholicisme était très présent, pour d'autres, elles représentent les saints de la région bretonne.
Le Triskell, avec ses courbes, est symbole de dynamisme, d'enthousiasme, contrairement aux croix figées. La rotation du triskell a une signification. Les branches d'un Triskell doivent toujours tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, qui est le sens sacré (paix).
L'Hermine de Bretagne : symbole de pureté et d'honnêteté
Emblème héraldique, leur forme de croix à racines représente, pour les seigneurs Bretons, la pureté baptismale et, par extension, la vertu morale. C'est pourquoi nous les retrouvons fréquemment comme brisures dans les armoiries des nobles voués au clergé.
Comment dire bonjour en breton ? « Demat », « mont a ra » ou encore « salud ».
« Au revoir » en breton se dit « Kenavo ». Kenavo est un mot si connu en Bretagne et en France, qu'il s'agit presque d'une signature de la région bretonne, d'un symbole à part entière. Littéralement, « ken » se traduit par « jusqu'à », alors que « a vo » signifie « ce qu'il y ait ».
La devise et l'hymne breton
La devise des bretons, « Plutôt la mort que la souillure », est elle aussi directement liée à la symbolique de l'hermine. La légende dit que c'est Alain Barbe Torte qui l'aurait énoncée en voyant une hermine blanche préférer mourir sous les coups des chasseurs que tomber dans la boue.
Ce petit mammifère carnivore a été utilisé très tôt en héraldique (relatif au blason), soit de manière réaliste (c'est l'hermine passante), soit sous forme stylisée (sans doute inspirée de sa fourrure), ressemblant un peu à une croix avec 3 pointes vers le bas.
Le Triskel est un symbole solaire qui est lié à plusieurs interprétations, la plus populaire est un lien avec les éléments naturels : l'eau, la terre et le feu. Dans d'autres croyances, le Triskel est lié au ciel plutôt qu'au feu.
En Bretagne aussi, certaines choses qui semblent évidentes à des francophones seront plus subtiles pour des bretonnants. C'est le cas par exemple de la couleur glas. Glas, c'est le bleu.
Historiquement, la ville de Nantes est bretonne avec ses 1200 ans d'histoire. En 1941, le Maréchal Pétain sépare la Loire-Atlantique de la Bretagne et c'est ainsi que la ville, administrativement ne fait plus partie de la Bretagne mais des Pays de la Loire.
Symbolisant l'innocence et la pureté dans la justice, la conduite ou l'enseignement, la fourrure d'hermine a ses propres codes qu'une légende d'Anne de Bretagne (XVe siècle) aurait largement participé à faire valoir.
Si sa véritable origine reste un peu floue, les historiens s'accordent pour attribuer le Triskel à la culture celte. Ainsi on comprend mieux le lien avec la Bretagne. Comme vous le savez cette dernière fait partie des grandes nations celtiques. C'est donc en 1914 que le Triskel fait son apparition chez les bretons.
Les quatre bandes blanches représentent la Basse Bretagne ou Bretagne Bretonnante (Breizh) pour les comtés de Léon, Trégor, Cournouaille et le pays Vannetais. Ces neuf bandes symbolisent les neuf provinces historiques de la Bretagne à savoir : Le pays Rennais (Bro-Roazhon) Le pays Nantais (Bro-Naoned)
Parce que c'est un symbole de solidarité
Le drapeau - comme on le connaît aujourd'hui - existe depuis les années 1920 mais il était jusque-là peu utilisé ou de manières très diverses. Il est devenu le symbole de la contestation, de la solidarité et de l'appartenance à la région avec la grève du Joint français en 1972".
Le Gwenn ha Du, qui signifie « blanc et noir » en breton, est composé de queues d'hermines et de bandes horizontales, évoquant les armoiries du duché de Bretagne. En 1213, le chevalier Pierre de Dreux devient duc de la région. Il choisit comme emblème la queue d'hermine, qui, à l'époque, est un symbole du clergé.
Différentes traditions légendaires locales font de sainte Anne une princesse bretonne. C'est en effet une coutume bretonne de rendre hommage à la vie des saints dont le culte est célébré en Bretagne, soit en les gratifiant d'une ascendance bretonne, soit en relatant l'un de leur séjour dans cette province.
L'Hermine qui marche sur la Herse est le symbole du blason de Saint Malo, qu'on trouve un peu partout dans la ville fortifiée et notamment à l'entrée sur les remparts. La légende dit qu'Anne de Bretagne en promenade à cheval un automne pluvieux croisa une chasse.
Trugarez. C'est la façon la plus connue et la plus utilisée par les bretonnants. Mais « trugarez » ne signifie pas un simple « merci » breton.
Le 19 mai 1303, Yves Hélory meurt dans le manoir de Kermartin à Minihy-Tréguer où il est né 50 ans plus tôt. Prêtre ascétique, modèle de justice et de charité, il cristallise aujourd'hui une part de l'identité bretonne.
Les Bretons étaient un peuple celte qui habitait en Grande-Bretagne actuelle. Eux aussi avaient été envahis par les Romains mais, à l'inverse des Gaulois, ils avaient gardé leur langue. À partir du Ve siècle, leurs terres sont envahies par les Saxons.
« Je t'aime » se dit « Da garan » en breton.
Da garout a ran ! Da garan !
OUI YA : ya da (& laouen, 'vat...), loc. EYA (ouais)...