Les esclaves peuvent aussi être employés comme domestiques, suppléant ou complétant le travail assigné aux femmes à l'intérieur de la maison, en fonction d'une tradition qui, pour elles, aura la vie longue.
Dans l'esclavage à des fins domestiques, l'esclave est utilisé comme serviteur ou comme concubine, dans l'esclavage « commercial » il devient une force de production créant des richesses pour autrui. Ces deux formes d'esclavage peuvent être pratiquées simultanément au sein d'une même société.
L'esclavage est l'état d'une personne qui se trouve sous la dépendance absolue d'un maître qui a la possibilité de l'utiliser comme un bien matériel. Il est la privation de la liberté de certains hommes par d'autres hommes, dans le but de les soumettre à un travail forcé, généralement non rémunéré.
Le statut juridique de l'esclave peut être considéré à trois égards : la durée de la servitude, la famille et la propriété. En premier lieu, à partir du milieu du xviie siècle, un esclave l'était à vie et l'esclavage était un statut qu'il transmettait à ses enfants et aux enfants de ses enfants [52] .
Personne qui est sous la dépendance complète d'une autre personne : Être l'esclave d'une femme. 4. Personne entièrement soumise à quelque chose ; prisonnier : Les esclaves de l'argent.
Les esclaves travaillaient à toutes sortes de tâches. On les trouvait bien entendu dans les exploitations agricoles, où ils cultivaient, défrichaient, posaient des enclos, construisaient et réparaient les maisons et les granges, déchargeaient les bateaux, travaillaient dans les moulins.
L'esclave n'est jamais pourvu d'un nom de famille transmissible, patronymique ou matronymique. Il ne possède qu'un nom personnel, qui est le plus souvent un nom unique, plus rarement un nom double, comme Pierre Jacques ou Anne Elisabeth.
État, condition de ceux qui sont sous une domination tyrannique ; asservissement, servitude : Tenir un peuple en esclavage. 4. Dépendance étroite de quelqu'un à l'égard de quelque chose ou de quelqu'un ; activité qui impose une sujétion, une contrainte : L'esclavage de la drogue.
Le nom même d'esclave
Le terme moderne « esclavage » vient du latin médiéval sclavus déformation du mot latin slavus (le slave). Le mot «esclave » serait apparu au Haut Moyen Âge à Venise, où la plupart des esclaves étaient des Slaves des Balkans, « une région qui s'appelait autrefois « Esclavonie », puis Slavonie.
Violences et maltraitance : l'esclavage domestique peut exposer les filles aux risques de maltraitance, aux violences physiques et morales, aux agressions et à l'exploitation sexuelle. Déscolarisation : les filles soumises à l'esclavage domestique doivent donner tout leur temps à leurs exploiteurs.
La traite atlantique débute au 15e siècle lorsque les Portugais commencent à acheter des hommes sur les côtes d'Afrique qu'ils explorent alors. La découverte du Nouveau Monde et sa colonisation par les grandes puissances maritimes européennes accélèrent le processus de façon exponentielle.
Les premières attestations de l'esclavage remontent au Néolithique. Dans les archives historiques du Moyen-Orient, les mieux connues, l'Égypte antique et la Perse ont précédé l'esclavage arabo-musulman, à son tour imité par certains pays européens à partir des XVIe et XVII e siècle.
Le Danemark est le premier pays européen à abolir la traite des Noirs en 1792, suivi de près par l'Angleterre (1807) et les Etats-Unis (1808). Au congrès de Vienne en 1814, la Grande-Bretagne use de son influence pour inciter d'autres puissances étrangères à imiter cette politique.
L'esclavage fut pour les potentats d'autrefois le moyen à la fois le plus radical et le plus efficace de monopoliser le travail des populations dominées et asservies. Plus les monuments édifiés par les souverains étaient grandioses, plus l'esclavage était pratiqué.
Au XVIIIe siècle par exemple, le prix moyen d'un esclave oscillait entre 500 et 2000 livres . Rappelons qu'à la même époque, le prix d'achat de captifs au Sénégal variait entre 100 et 200 livres et, à la fin du siècle, seule la pièce d'Inde pouvait atteindre les 300 livres » (p. 111).
Par ailleurs, en raison de ces origines, nous pouvons distinguer entre trois types d'esclaves : – les esclaves domestiques; – les esclaves du travail; – les esclaves prisonniers de guerre.
On devenait esclave pour dettes, en tant que prisonnier de guerre, à la suite d'un acte de piraterie, par déchéance civique, par traîtrise, en raison d'une mauvaise conduite ou encore en étant un enfant d'esclave. Un enfant abandonné et recueilli pouvait également devenir esclave.
1. Nul ne peut être tenu en esclavage ni en servitude. 2. Nul ne peut être astreint à accomplir un travail forcé ou obligatoire.
L'augmentation de la demande d'esclaves due à l'expansion des puissances coloniales européennes vers le Nouveau Monde a rendu la traite négrière beaucoup plus lucrative pour les puissances ouest-africaines, ce qui a conduit à la création d'un certain nombre d'empires ouest-africains prospérant sur le commerce des ...
Les esclaves arrivant d'Afrique souffrent déjà de malnutrition et d'avitaminoses et sur la plantation, l'alimentation qui leur est donnée est souvent insuffisante mais surtout déséquilibrée : elle est trop riche en salaisons et en glucides, mais est carencée en fer, en vitamines et en lipides.
Dans la Rome antique, un affranchi (en latin libertus ou libertinus) est un esclave qui a été affranchi par son maître par une procédure appelée manu missio ou manumission.
Le travail est donc l'activité qui permet à l'Homme de ne plus être esclave de sa nature et d'accéder à l'estime de soi. C'est-à-dire que lorsque l'Homme travail, tout ce qu'il construit « il doit en avoir tout seul le mérite et n'en être redevable qu'à lui-même ».
E.
L'esclave est le bien de son maître. Le travailleur forcé, lui, reste libre en droit. Cela dit, dans les faits, les travailleurs forcés sont réquisitionnés et maintenus au travail sous la contrainte. Ils ne touchent aucun salaire et doivent être nourris par les populations des villages qu'ils traversent.
Pendant les Cent-Jours, Napoléon Ier interdit la traite négrière par décret. Loi française abolissant la traite des Noirs. Elle sera renouvelée le 25 avril 1827 et le 22 février 1831.