Le plein cintre est l'arc utilisé dans l'art roman. Cet arc forme en fait un demi-cercle parfait.
Les édifices les plus simples, dont les églises paroissiales, se composent généralement de deux éléments : une nef de plan rectangulaire pour les fidèles et un chœur ; cet espace sacré est terminé par une abside le plus souvent semi-circulaire.
L'élément caractéristique de l'architecture romane est l'emploi de la pierre pour les voûtes en berceau de plein-cintre (parfois en berceau brisé) ou pour la voûte d'arête. Les murs sont recouverts de fresques représentant des histoires de la religion chrétienne, les chapiteaux des piliers et colonnes sont sculptés.
Comme la plupart des églises possèdent des bas-côtés, on perce dans les murs de la nef des grandes arcades en arcs appareillés. Mais pour que ces arcades soient plus solides, on les double par le dessous avec un deuxième arc plus étroit : c'est ce qu'on appelle une arcade à double rouleau.
Le plan du bâtiment est souvent en forme de croix (croix latine pour les catholiques et croix grecque pour les orthodoxes), mais il existe bien d'autres plans (plan basilical). Cette église peut porter le nom de basilique, cathédrale, abbatiale, chapelle, selon son usage et son histoire.
Les différentes religions chrétiennes
Ces divergences divisent l'église chrétienne avec d'un côté les chrétiens d'Occident, les catholiques, et de l'autre les chrétiens d'Orient, les orthodoxes.
Les vitraux sont censés être édifiants pour les fidèles et représentent bien souvent des scènes bibliques, la vie des saints mais parfois aussi la vie quotidienne au Moyen Âge, constituant une véritable « Bible du pauvre (en)» selon l'expression d'Émile Mâle.
Les voûtes sont des éléments essentiels de l'architecture romane. En berceau (plein cintre, puis brisé), d'arêtes, en cul-de-four ou bien coupole, elles évoluent tout au long du 11e et du 12e siècle. Les voûtes couvrent notamment les édifices religieux, des petites églises rurales aux grandes églises de pèlerinage.
En ce qui concerne le vocabulaire, une « nef » est « le vaisseau d'une église; c'est la partie antérieure comprise entre la façade et le sanctuaire ».
L'art roman se caractérise par une architecture simple, avec peu d'ouvertures et des voutes de plein cintre. L'art gothique se caractérise par une architecture alambiquée, avec de grandes ouvertures, des formes complexes et des arcs brisés.
Le style roman : les murs doivent être épais, car ils portent la voute. Les fenêtres sont donc petites. Le style gothique : la voute est portée par les piliers et les arcs-boutants. Les murs peuvent donc être percés de grandes fenêtres.
Son plan est assez typique de l'art roman auvergnat : deux tours de façade, un narthex, une nef de 4 travées, deux collatéraux, un transept avec chapelles orientées, le chevet avec un déambulatoire à trois chapelles rayonnantes.
Des églises partagées en trois : chœur, transept et nef
Devant lui, le monument s'étend dans toute sa longueur. Au premier plan, se situe la nef. C'est généralement dans cette zone que s'installent les fidèles pour écouter la messe. D'où les rangées de bancs.
Le style évolue dans le temps : au gothique dit « primitif » ( XII e siècle) succèdent en France le gothique « classique » (1190-1230 environ), puis le gothique « rayonnant » (v. 1230 - v. 1350) et enfin le gothique « flamboyant » ( XV e / XVI e siècle).
Pour les catholiques, ce geste, répété au cours de chaque messe, équivaut à une profession de foi qui symbolise leur appartenance au « corps du Christ » qu'est l'Église.
Un arc est un ensemble de pierres taillées, en forme d'arc de cercle, qui forme le haut d'une ouverture : une porte, une fenêtre. L'arc n'existe que dans l'épaisseur d'un mur, il ne faut donc pas le confondre avec une voûte, qui sert à couvrir un espace comme un couloir, une salle, la nef d'une église.
1. Arc diagonal, nervure saillante en général en plein cintre, dans la voûte gothique. 2. Partie antérieure d'un projectile de forme conique ou ogivale.
Le gothique flamboyant, qui naît au milieu du 14ème siècle, doit sa dénomination à la forme des ornements, qui paraît inspirée par celle des flammes. Il s'agit de la période majeure du style gothique où chaque ornement et décor est poussé à outrance. Les décors sont chargés et tourmentés.
Dans son acception la plus large, le terme « tribune » désigne une galerie supérieure charpentée ou voûtée, suffisamment vaste pour qu'on puisse y circuler, et qui ouvre sur l'intérieur de l'édifice par une suite de baies plus ou moins importantes.
1. Espace de plan en partie cintré ou polygonal formant, notamment, l'extrémité orientale du chœur de nombreuses églises.
Dans l'art religieux, la niche est souvent destinée à recevoir une statue de saint(e) — auquel cas on parle de « niche votive » —, tandis que dans l'art funéraire, elle sert à abriter une urne cinéraire.
Dès la Renaissance, et surtout à partir du XVIIIème siècle, les gros instruments sont installés sur une tribune, souvent située au fond de l'église face au ch ur, mais non sans de multiples variantes : instrument sans tribune suspendu au-dessus de l'entrée à Sarlat (Dordogne, 1752) ou tribune dans la nef à Altenburg ( ...
Dans les cathédrales, les abbayes et autres édifices religieux du Moyen Âge, deux grands styles règnent : le roman ou le gothique. Un peu d'observation vous suffira pour les différencier.
La plus grande cathédrale du monde est celle de la ville d'Ulm Münster, en Allemagne. Du haut de ses 161,5 m, cette église gothique, construite à partir du XIVe siècle, n'a été achevée qu'en 1890.