Pour une période donnée (typiquement un an), ce taux est le rapport entre le nombre de personnes atteintes et la population totale considérée. Cela donne un nombre de cas par habitant, qu'on ramène en général à 1 000, 10 000 ou 100 000 habitants afin de ne pas manipuler de trop petits nombres.
Prenons par exemple un total de 542 décès sur une population de 251 532 sujets duquel nous désirons avoir un taux pour 10 000 sujets. Pourcentage de décès = 542 / 251 532 x 100 = 0.22% (0,215479541370481688214620803715?)
Le taux de natalité est le rapport du nombre de naissances vivantes de l'année à la population totale moyenne de l'année.
La morbidité d'une population se définit comme étant le « nombre de personnes malades ou le nombre de cas de maladies dans une population déterminée, à un moment donné » [1].
La morbidité fait état de la maladie, la mortalité (voir ci-dessous) fait état de la mort. Sens épidémiologique/démographique: la morbidité permet d'évaluer le nombre de personnes affectées par une maladie dans une population donnée (un pays) à un moment défini (par exemple douze mois).
La morbidité mesure la fréquence de la maladie (mais aussi par extension de la déficience, de l'incapacité, du handicap ou de la dépendance) dans une population donnée. Les indicateurs de morbidité, taux d'incidence, de prévalence, en sont des outils de base.
La prévalence d'une maladie est le nombre de personnes atteintes par cette maladie à un instant donné dans une population donnée. Le taux de prévalence est calculé en divisant ce nombre de cas par l'effectif de la population exposée.
Comment la calcule-t-on ? Qu'elle soit mesurée par la Drees ou par l'organisme européen de statistiques Eurostat, l'espérance de vie en bonne santé se calcule à partir des données exhaustives de mortalité d'un pays, par sexe et par âge.
L'épidémiologie peut-être descriptive (mesurer l'état de santé), analytique (expliquer l'état de santé) ou évaluative (évaluer les actions de soins).
Nombre de cas apparus pendant une année au sein d'une population. Elle doit être distinguée de la prévalence, qui désigne la proportion de personnes malades à un moment donné.
En 2019, l' indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) s'établit à 1,87 enfant par femme, après 1,88 en 2018. Après quatre années de baisse entre 2015 et 2018, l'ICF se stabilise donc. Il oscillait autour de 2,0 enfants par femme entre 2006 et 2014. Les femmes les plus fécondes sont celles ayant entre 25 et 34 ans.
Solde naturel = naissances - décès. Solde migratoire = immigrations - émigrations. Taux d'accroissement naturel = solde naturel / (Pm x n). Taux d'accroissement migratoire = solde migratoire / (Pm x n).
Définition. Le taux de fécondité à un âge donné (ou pour une tranche d'âges) est le nombre d'enfants nés vivants des femmes de cet âge au cours de l'année, rapporté à la population moyenne de l'année des femmes de même âge.
Le taux brut de natalité est le rapport entre le nombre de naissances vivantes au cours de l'année et la population moyenne du territoire en question au cours de cette année. Cette valeur est exprimée en 1 000 personnes.
Le taux de natalité est le rapport entre le nombre annuel de naissances et la population totale moyenne sur cette année 1. Il s'exprime généralement en pour mille (‰).
pathologie n.f. Étude des maladies, de leurs causes et de leurs symptômes.
Le schéma d'étude c'est le type d'enquête, donc la structure, l'architecture de l'enquête. On parle de « design » en anglais. Il doit être déterminé AVANT que l'enquête ne débute, car il est lié à tous les choix méthodologiques qui devront être faits pour mettre en place l'enquête.
Hippocrate, le père fondateur de l'épidémiologie
Dans son traité des airs, des eaux et des lieux publié au Vème siècle avant JC, ce médecin grec s'intéressait déjà au rôle des facteurs environnementaux dans les maladies.
En 2016, celle-ci atteint 85,3 ans pour les femmes et 79,3 ans pour les hommes. Alors que la France occupe l'une des meilleures places en matière d'espérance de vie à la naissance, elle est assez proche de la moyenne européenne pour l'espérance de vie en bonne santé.
lorsque X suit une loi de probabilité "connue" (comme la loi binomiale par exemple), on dispose de formules. Par exemple, si X suit la loi binomiale de paramètres n et p alors l'espérance de X est E(X)=n×p.
Sont classiquement distinguées la prévention primaire qui agit en amont de la maladie (ex : vaccination et action sur les facteurs de risque), la prévention secondaire qui agit à un stade précoce de son évolution (dépistages), et la prévention tertiaire qui agit sur les complications et les risques de récidive.
Remarque. Le taux d'incidence s'exprime généralement en « nombre de personnes pour 100 000 personnes par année », afin de permettre des comparaisons entre les populations et dans le temps.