Le breton parlé aujourd'hui en France est proche parent des langues brittoniques parlées en Grande-Bretagne (pays de Galles et Cornouailles), avec le gallois et le cornique (considéré comme éteint).
Le Breton est un patois ? Premier cliché à faire tomber : le breton est un patois… Non ! C'est une langue avec sa grammaire ses sonorités son vocabulaire et même ses propres dialectes.
Comment dire bonjour en breton ? « Demat », « mont a ra » ou encore « salud ».
5,5% de la population parle breton, soit environ 213 000 personnes dans les 5 départements de la Bretagne historique. L'âge moyen des locuteurs est de 70 ans : il a augmenté de 7 ans 1/2 depuis l'enquête de 2007. 3,5% de la population déclare comprendre très bien ou assez bien le breton sans le parler.
Entre 1830 et 1850, parler breton était non seulement interdit, mais aussi puni. Le conférencier a abordé une loi non écrite, laissée à l'appréciation des instituteurs qui a perduré pendant 130 ans en Bretagne. Le climat scolaire était délétère. La carotte, mais surtout, le bâton, était une pratique coercitive.
29 septembre 1902. Émile Combes, président du Conseil, publie une circulaire interdisant l'usage du breton pour la prédication et le catéchisme.
« Je t'aime » se dit « Da garan » en breton.
Da garout a ran ! Da garan !
"Papa" se dit tadig. C'est le mot affectueux pour "père", ou tad. "Bonne fête des pères" en breton s'écrit gouel laouen tad.
Créé en 1925 par le militant breton Morvan Marchal, le Gwenn ha du s'affiche désormais comme le symbole incontesté de la Bretagne. Neuf bandes alternativement noires et blanches, accompagnées d'un semis d'hermines, neuf pays, neuf évêchés : tel est le Gwenn ha du, le drapeau de la Bretagne.
Forme de nom commun. Forme mutée de genoù par adoucissement (g > cʼh). Tais-toi (Ferme la bouche) !
Étymologie. Du moyen breton mam.
Les incursions de vikings sur les côtes bretonnes entre les IX° et X° siècles sont des événements connus, répertoriés dans les chroniques et par l'archéologie. La tombe viking de l'île de Groix, découverte en 1906 au sud de Locmaria, sur l'île de Groix (56) en est un exemple.
En effet, tour à tour, Troyens, Romains, Gaulois et Celtes, Phéniciens, ont été désignés comme les lointains ancêtres des Bretons.
« Au revoir » en breton se dit « Kenavo ». Kenavo est un mot si connu en Bretagne et en France, qu'il s'agit presque d'une signature de la région bretonne, d'un symbole à part entière. Littéralement, « ken » se traduit par « jusqu'à », alors que « a vo » signifie « ce qu'il y ait ».
OUI YA : ya da (& laouen, 'vat...), loc. EYA (ouais)...
En savoir plus. « Karantez », c'est « l'amour » en breton.
ALCOOL ALKOL(AJ) m., usu. BOESON m. HENI KREÑV.
pain en breton. Le dictionnaire français - breton contient 6 traductions de pain , les plus populaires sont : bara, baraenn, labour .
MAOUEZ , en vannetais bih. -IG b. -ed femme (en gal, loc. bonne femme, compagne...
EMBRASSER (éteindre) BRIATA var. BRIADal (ub.), usu. POKat (var. BO(U)Kiñ) da, fam.
Le breton se parle bien dans le Finistère, mais également dans l'ouest du Morbihan et des Côtes-d'Armor, ce qu'on appelle traditionnellement la Basse-Bretagne.
La Bretagne est un pays plurilingue. Outre le français et quelques autres langues, on y parle le breton et le gallo. La Basse-Bretagne, à l'ouest, est la zone traditionnelle de pratique du breton et c'est en Haute-Bretagne, à l'est, que se parle le gallo.
La Haute-Bretagne correspond à la partie romane ou gallésante de la Bretagne, tandis que la Basse-Bretagne est la partie bretonnante. La langue régionale y est le gallo, appartenant à la famille des langues d'oïl. La distinction entre Haute-Bretagne et Basse-Bretagne existe au moins depuis le XV e siècle.