Descartes est un témoin privilégié de l'émergence (allemande) de la systématicité, par où il faut comprendre une philosophie dont le principe et le sujet n'est pas à chercher dans le concept d'être ou dans l'ego, mais dans le logique comme tel (logos) en tant qu'il produit par lui-même le système du savoir.
L'essentiel de cette théorie peut se résumer comme suit : l'intellect seul n'est pas en mesure de former des jugements. Il ne dispose que d'idées auxquelles la volonté doit ensuite donner ou refuser son assentiment.
Descartes estime que c'est Dieu qui rend possible la vérité.
La connaissance de Dieu et de l'âme (les objets traditionnels de la métaphysique) valide ainsi les critères de la clarté et de la distinction. Du coup, peu importe qu'on rêve, tant que les idées qu'on conçoit sont claires et distinctes.
règles de la méthode de Descartes. Dans le Discours de la méthode, Descartes énonce quatre règles : la règle d'évidence, la règle de l'analyse (division du complexe en éléments simples), la règle de l'ordre (ou de la synthèse), la règle du dénombrement (ou de l'énumération).
En définissant la pensée par la conscience, Descartes n'a pas rétréci, mais au contraire remarquablement étendu le champ de la pensée qui n'est plus limité à l'entendement mais inclut l'ensemble des facultés de l'âme dont la volonté, l'imagination et la sensation.
Sa règle : « Ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ». À douter de tout – de Dieu, de la liberté, du bien, du mal… – que reste-t-il ? Une seule et unique certitude : Descartes reste l'auteur de ses propres pensées.
Mon corps existe, je peux en être sûr. Mais pouvez-vous réellement être sûr que ce corps que vous percevez est réel ? C'est la question que se pose Descartes. En effet, le caractère tangible de notre corps peut, à bien y réfléchir, être illusoire.
Première loi de Snell-Descartes : le rayon réfracté, le rayon incident et la normale appartiennent au même plan. Ce plan est appelé plan d'incidence. Deuxième loi de Snell-Descartes sur la réflexion : les angles d'incidence et de réflexion sont égaux : .
La méthode cartésienne, le doute.
L'intuition : il s'agit de l'intuition intellectuelle c'est-à-dire ce qui est clair et évident à l'esprit, si clair et si distinct que je ne peux en douter. C'est le point de départ à partir de quoi on va déduire tout le reste.
le premier principe est que notre âme existe, à cause qu'il n'y a rien dont l'existence nous soit plus notoire ». 6 Ce dernier texte se réfère manifestement au Cogito- premier principe, l'âme étant identique pour Descartes à la pensée.
Au travers des siècles jusqu'à nos jours, la vérité s'affirme comme connaissance, comme savoir. Avec Descartes, la raison est le pivot qui permet à l'homme de mettre en jeu toute sa puissance pour acquérir une connaissance vraie.
Descartes lui reprend ainsi trois arguments justifiant le doute : la faillibilité des sens, qui peuvent tromper le sujet (par exemple, l'image du bâton brisé dans l'eau) ; le risque de la folie ; et la confusion avec le rêve, qui dissipe la frontière avec l'éveil et remet ainsi en cause la réalité du corps.
Descartes y distingue deux facultés qui nous entraînent soit vers la vérité, soit vers l'erreur : l'entendement et la volonté. L'entendement, c'est la faculté de comprendre, de connaître, de concevoir, à l'aide de la raison (Morfaux, op.
Car, avec son exigence de certitude, Descartes procède à un vidage du savoir. Il s'interroge sur ce qu'il peut mettre en doute et, pour parvenir à trouver la certitude comme telle, il décide de douter de tout ce dont il peut douter.
L'Essai sur l'entendement humain (1690) de John Locke (1632-1704) s'oppose à l'innéisme de Descartes…
Les lois de la réflexion s'énoncent ainsi : le rayon réfléchi, le rayon incident et la normale (au dioptre) sont contenus dans le plan d'incidence ; les angles incidents et réfléchis sont égaux en valeurs absolues ; θ1 et θ2 vérifient : θ2 = - θ1.
La première loi de Snell-Descartes : loi du plan d'incidence
Les rayons incident, réfléchi, réfracté et la normale au point d'incidence sont dans un même plan, le plan d'incidence, défini par le rayon incident et la normale au dioptre au point d'incidence.
La réflexion de la lumière est le changement de direction que subit un rayon lumineux lorsqu'il traverse la surface séparant deux milieux d'indices de réfraction différents et qu'il reste dans le milieu initial.
Relatif à René Descartes. 2. Se dit de quelqu'un à l'esprit rationnel, rigoureux et quelque peu formaliste : Il est très cartésien dans toutes ses idées.
En interprétant Spinoza et Descartes, Chantal Jaquet précise que « l'erreur naît de cela seul que la volonté par son infinité s'étend aux choses que l'entendement fini n'entend point ».
Le doute hyperbolique et l'hypothèse du Malin Génie
Ce doute l'amène à mettre en cause l'existence de l'ensemble des choses matérielles, de son corps et par conséquent de l'existence même du monde qui l'entoure.
1La pratique cartésienne du doute dans les Méditations est tellement connue et a eu un tel impact sur les esprits que le terme de « scepticisme » en est venu à évoquer la démarche cartésienne. Pourtant, la pratique cartésienne du doute n'est en rien sceptique.
Le doute est souvent lié à un manque de confiance en soi. Si vous doutez de vos compétences, cela peut être dû à une estime de vous dégradée. Il faut donc travailler sur ce point afin de ne plus, ou de moins douter. Le seul mauvais choix est l'absence de choix.
Quelle que soit la définition précise du doute, il est largement admis que la capacité de douter est une vertu épistémique fondamentale, qui nous prémunit contre toute forme de dogmatisme ou de fanatisme. En ce sens, on peut être tenté d'affirmer que le doute est toujours raisonnable.
Le doute de Descartes est donc inutile. Chacun peut éprouver par lui-même qu'il est encore impraticable : car si l'on compare des idées familières et bien déterminées, il n'est pas possible de douter des rapports qui sont entre elles. Telles sont, par exemple, celles des nombres.