La maladie de Basedow est le cas de thyroïdite auto-immune le plus fréquent. Chez les personnes atteintes, 1 % de la population, surtout des femmes, les anticorps s'attaquent à la thyroïde, glande dont le rôle est la sécrétion et la régulation des hormones.
Diabète de type 1, sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, psoriasis, lupus érythémateux disséminé, vitiligo, maladie de Crohn, syndrome de Guillain-Barré…
Certaines maladies auto-immunes guérissent de façon aussi inexplicable qu'elles sont apparues. Cependant, la plupart d'entre elles sont chroniques. Il est souvent nécessaire d'administrer des médicaments à vie pour contrôler les symptômes. Le pronostic varie en fonction de la maladie.
prurit, déformations articulaires, douleurs, faiblesse, ictère, gêne respiratoire, oedème, confusion mentale, etc. C'est à partir d'une analyse de sang que l'on peut identifier une maladie auto-immune : vitesse de sédimentation, présence d'anticorps antinucléaires, anémie, etc.
Les maladies auto-immunes résultent d'un dysfonctionnement du système immunitaire conduisant ce dernier à s'attaquer aux constituants normaux de l'organisme. C'est par exemple le cas dans le diabète de type 1, la sclérose en plaques ou encore la polyarthrite rhumatoïde.
Bien que la fatigue et la douleur accompagnent la plupart des maladies auto-immunes, il faut savoir qu'il n'existe pas de symptômes généraux mais des symptômes particuliers au type d'atteinte.
Caractéristiques de la réaction inflammatoire aigüe
La réaction inflammatoire est caractérisée par 4 signes cliniques invariables : rougeur ;gonflement ;chaleur ;douleur. C'est l'afflux de plasma sanguin vers le site de l'infection ou de la lésion qui est associé à ces symptômes.
Les cancers peuvent être à l'origine de manifestations auto-immunes dont le champ d'expression est varié. Les liens étroits entre auto-immunité et lymphogenèse sont peu à peu démantelés, ces 2 événements pouvant correspondre aux facettes d'un même processus.
Un déficit immunitaire se caractérise par un affaiblissement des défenses de l'organisme contre de nombreuses attaques par des bactéries, des virus, des champignons ou par des cellules cancéreuses. Il peut être primaire, souvent d'origine génétique, ou secondaire à de nombreuses pathologies.
Le lupus peut débuter par l'un ou l'autre des signes suivants apparaissant lors d'une poussée et souvent associés à une fièvre modérée mais prolongée, une fatigue ou un manque d'appétit. Les symptômes initiaux sont le plus souvent des douleurs articulaires et des atteintes de la peau.
Le système immunitaire est programmé pour tolérer le soi (les constituants du corps). En l'absence d'agressions, il se retournerait contre l'organisme car il n'aurait 'que ça à faire'. Or, on sait également qu'il est programmé pour n'avoir rien à faire et s'en accommode très bien", continue-t-il.
Tout simplement parce que le patrimoine génétique nécessaire au développement d'une maladie auto-immune est également partagé par d'autres maladies de ce genre. Il rend donc plus susceptible d'en avoir une autre.
Le rhumatologue est le médecin spécialiste des affections musculosquelettiques, c'est-à-dire des affections touchant les os, les muscles, les articulations, les tendons et les tissus adjacents.
Le Service de Médecine Interne 2 de l'Institut E3M de l'Hôpital Universitaire de la Pitié Salpêtrière est spécialisé dans le diagnostic, le traitement et la prévention des complications des maladies auto-immunes, vasculaires et inflammatoires systémiques.
Quand s'inquiéter en cas d'augmentation de la CRP ? Un taux supérieur à 6 mg/L doit donner lieu à une surveillance. Une légère élévation laisse à penser qu'il s'agit d'une infection banale, passagère et sans gravité.
Le taux moyen de la CRP était de 38,85mg/L. Les patients âgés de plus de 60ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.
Car sous l'effet d'un stress prolongé, le niveau de résistance des cellules au cortisol augmente et, dans ce cas, l'inflammation donc le développement de l'infection sont favorisés puisque l'effet anti-inflammatoire du cortisol est atténué.
Les myopathies inflammatoires ont en commun d'être des maladies auto immunes non spécifiques d'organes dont l'organe cible est le muscle. Elles ont toutes en commun une inflammation du muscle qui se manifeste par une faiblesse musculaire et parfois des douleurs musculaires.
Les fruits et légumes rouges (tomate, pastèque, papaye, pamplemousse rose) riches en lycopène, un antioxydant qui contribue à la protection des globules blancs.
Que ce soit la vitamine A, la vitamine D, la vitamine C, les vitamines B, l'acide folique, ou encore le zinc, ils contribuent tous - à leur échelle - au fonctionnement normal du système immunitaire.
« Nous avons confirmé expérimentalement que les hormones du stress qui se lient aux récepteurs β2-adrénergiques réduisent la réponse immunitaire et que cela passe par une diminution de la production de certaines cytokines inflammatoires, requises pour l'élimination des virus, précise Sophie Ugolini».