C'est Phèdre et non Ariane qui est mariée à Thésée ; il a eu un fils avec une Amazone, fils nommé
Résultat de la malédiction: Pasiphaé succombe aux charmes d'un taureau et accouche du Minotaure avec les complications que l'on sait, tandis qu'une génération après, Phèdre connaît cette passion impossible pour le fils farouche de son royal mari.
Thésée condamne alors son fils et le maudit : il demande à Poséidon d'exaucer un de ses trois vœux en faisant périr son propre enfant. Il ne découvre son innocence que tardivement par l'entremise de la déesse Artémis.
Elle aime son beau-fils, donc elle se dit incestueuse et maudite.
Selon les différentes légendes, c'est Aphrodite, la déesse de l'amour elle même qui s'en prendra à Pasiphaé. Celle-ci se retrouve animée par un amour monstrueux. Elle tombe follement amoureuse du taureau blanc. Et là, c'est le drame.
Pasiphaé est une sorcière immortelle contrôlant la Brume. Elle était l'épouse de Minos, et la reine de la Crète, jusqu'à ce qu'elle soit maudite par Poséidon et donne naissance au Minotaure.
Dans Phèdre, Vénus s'acharne contre la famille de la reine dont l'ancêtre, le Soleil, avait révélé les amours coupables de la déesse et de Mars. La fatalité prend ainsi la forme de cette haine implacable attachée à toute la descendance du Soleil.
Thésée accuse son fils de l'avoir trahi mais sans jamais lui donner l'occasion de se défendre. Les sentiments que ressent le père à l'égard du fils sont extrêmement violents. Thésée ici fait preuve d'orgueil car il voit en son fils un adversaire potentiel : plus jeune que lui et plus fort.
Phèdre est coupable de laisser sa passion conduire et maîtriser sa raison, ce qui constitue une faute morale grave dans un XVIIème siècle où la maîtrise des passions est une vertu essentielle.
La légende
Phèdre épouse Thésée, roi d'Athènes, qui, au retour de Crète, a abandonné sa sœur Ariane.
Selon la tragédie du même auteur qui était destinée à précéder celle-ci lors de la « première », Laïos aurait été interdit d'enfant parce que, s'étant amouraché d'un jeune garçon, Chrysippos, fils d'un autre roi, Pélops, il l'aurait fait périr sans le vouloir (l'histoire ne dit pas dans quelles circonstances, peut-être ...
Elle est victime d'une malédiction des dieux : Vénus se venge sur elle car son grand-père avait révélé son infidélité à son époux. Elle condamne toute sa famille à vivre des amours malheureuses. La pièce de Racine commence alors que Phèdre se meurt d'amour pour Hippolyte, son beau-fils.
Phèdre porte à la fois le poids de la culpabilité maternelle et des remords d'éprouver un amour incestueux. Elle souffre également de la jalousie envers une rivale plus jeune qu'elle , la belle Aricie dont Hippolyte est amoureux.
On appelle la malédiction qui s'abat sur Oedipe et sa famille la malédiction des Labdacides car le nom vient de l'homme appelé Labdacos qui, pour avoir abusé d'un jeune garçon qui était le fils de son hôte, s'est fait maudire (sa descendance et lui-même).
De leur union naissent deux fils, Étéocle et Polynice, et deux filles, Antigone et Ismène. Œdipe découvre progressivement la terrible malédiction - inceste et parricide - dont il est la victime ignorante. Horrifié, il se crève les yeux, tandis que Jocaste se pend.
Mais la caractéristique principale du personnage qui est à l'origine de la pièce tient bien sûr à son amour incestueux pour son beau-fils Hippolyte, fils d'une amazone. Jouer Phèdre, c'est donc endosser toutes ces facettes qui se confrontent violemment dans son esprit torturé.
Phèdre correspond bien à cette définition. Elle affirme qu'elle est coupable de l'amour incestueux qu'elle voue à Hippolyte. Mais en même temps, le "ciel" a sa part de responsabilité, c'est-à-dire que les dieux sont accusés d'avoir mis en elle cette "flamme funeste".
Cette souffrance est d'abord liée à un amour non réciproque et impossible. En effet, Hyppolite est le fils de Thésée, qui lui-même est le mari de Phèdre. L'horreur de cet inceste est soulignée par Phèdre elle-même au vers 33, avec l'emploi du verbe « ose ».
Phèdre, de Jean Racine
Fille de Minos (descendant de Jupiter) et de Pasiphaé (descendante du Soleil), elle souffre sans répit de son désir et de la conscience que ce désir est une faute. Son combat pour s'éloigner d'Hippolyte se heurte au destin (Thésée, partant pour l'Épire, la place sous la protection de son fils).
Le Minotaure sera tué grâce à l'aide d'Ariane, qui rêvait d'épouser Thésée, lui donnant une pelote de fil afin qu'il retrouve son chemin dans le labyrinthe. Mais, une fois le Minotaure tué, Thésée oubliera aussitôt Ariane.
La légende la plus célèbre de Thésée est son combat et sa victoire contre le Minotaure, mi-homme mi-taureau.
Hippolyte part en exil sur son char le long de la côte de Trézène. Il voit alors sortir de l'écume blanche des flots un monstre à forme de taureau et de serpent qui affole les chevaux. Incontrôlables, ceux-ci s'emballent et traînent Hippolyte sur les rochers où il trouve la mort.
Aux prises avec la fatalité, Phèdre ne peut échapper ni à son amour, ni à l'issue tragique de la pièce. Elle fait face à un dilemme qui exclut toute issue heureuse : garder son secret et souffrir, ou l'avouer et mourir.
Contrairement à Euripide dans Hippolyte porte-couronne, Racine fait mourir Phèdre à la fin de la pièce, sur scène : elle a donc eu le temps d'apprendre la mort d'Hippolyte. Le personnage de Phèdre est l'un des plus remarquables des tragédies de Racine.
Phèdre est désespérée, au bord du suicide. Elle finit par avouer à sa nourrice Oenone la terrible vérité : elle est passionnément amoureuse d'Hippolyte, le fils de son mari Thésée ! L'aveu de Phèdre à Oenone est terrible, elle retrace l'histoire de ses souffrances.