La punition doit avoir un sens, le but n'étant pas de rendre l'enfant triste sans lui faire comprendre la raison de sa punition. Au contraire, la punition doit donner un sens à sa faute afin qu'il ne recommence plus.
La meilleure des punitions sera réparatrice : si l'enfant casse un vase, proposez-lui de ramasser les morceaux. La subtilité de l'éducation, c'est de responsabiliser l'enfant sans le culpabiliser. Une punition n'a pas besoin de rendre triste ni de faire mal.
Fessée et punitions physiques
Elles doivent être évitées en tout temps. Elles ne permettent pas l'apprentissage. La fessée et les punitions physiques entraînent un sentiment d'humiliation et de peur chez l'enfant ainsi qu'une perte de confiance envers le parent.
Par exemple, en lui faisant accomplir une tâche qui lui demandera un effort physique : tondre la pelouse, faire la vaisselle, nettoyer les vitres, passer l'aspirateur, etc. Cela permettra notamment de l'aider à soulager sa culpabilité s'il paye ainsi sa faute.
Rappelez-vous que la punition ne doit jamais être physique, abusive ou humiliante. Elle doit être adaptée à l'âge et à la personnalité de votre enfant, et toujours accompagnée d'explications claires sur les raisons pour lesquelles elle est appliquée.
Sanction positive : récompense, gratification, dédommagement, compenser un dommage. Bien matériel pour ou moral pour compenser un fait positif. Sanction négative : implique l'idée de punition.
La punition positive est l'ajout de quelque chose qui provoque la diminution de la fréquence d'un certain comportement. La punition négative, également connue sous le nom de punition par suppression, survient lorsqu'un événement ou un résultat agréable est retiré après la démonstration d'un comportement.
Faites-lui remarquer en même temps sa mauvaise conduite. Si votre enfant vous manque de respect, vous devriez immédiatement lui parler de sa mauvaise conduite. Si vous l'ignorez, vous l'encouragez ainsi à continuer jusqu'à ce qu'il attire votre attention X Source de recherche .
A partir de quel âge peut-on vraiment punir ? Dès lors que l'on peut responsabiliser l'enfant, donc plutôt après 2 ans. A partir de là, il s'agira de choisir une sanction qui privilégie la réparation de la bêtise commise.
La punition doit avoir un sens, le but n'étant pas de rendre l'enfant triste sans lui faire comprendre la raison de sa punition. Au contraire, la punition doit donner un sens à sa faute afin qu'il ne recommence plus.
Il faut laisser son partenaire punir sans intervenir et surtout ne jamais se contredire devant l'enfant. Les limites doivent être fixées à deux afin que l'enfant soit puni de la même manière à chaque punition. Enfin, il ne faut pas culpabiliser.
Lorsqu'un enfant frappe, mieux vaut réagir calmement. L'idéal est de se mettre à son niveau, de lui prendre les mains et de lui expliquer que son geste n'est pas correct. Par principe, il est recommandé de demander des explications afin de connaître l'origine des coups.
Bien sûr, il y a pléthore de punitions à notre disposition pour répondre à l'insolence d'un élève : on peut le coller, faire un rapport, l'exclure de cours, le faire exclure une journée ou deux du collège.
Une bonne sanction ne s'accompagne pas de souffrance
"La sanction doit avoir une vertu éducative c'est-à-dire aider l'enfant à accepter les limites et les règles qui s'imposent à tous" énonce Stéphane Clerget.
punition négative : procédure par laquelle la probabilité de fréquence d'apparition d'un comportement tend à diminuer à la suite du retrait d'un stimulus appétitif ; ex. : retrait d'un privilège, d'un droit…
C'est entre 8 à 12 mois qu'on peut commencer à gronder son bébé car c'est durant cette période qu'il commence à grandir, à acquérir des connaissances et à comprendre certains mots. Ses capacités de mémoire s'accroissent et c'est donc cette raison qu'on peut commencer à le gronder puisqu'il s'en souviendra par la suite.
Les caractéristiques d'une punition adéquate
De plus, la sanction doit être en relation avec la norme qui a été transgressée, de manière à ce que l'enfant puisse penser et réfléchir à ce qu'il a mal fait. De plus, les sanctions ne doivent pas être trop longues, sinon elles finiraient par se révéler contre-productives.
Un peu comme avec le temps de pause, le chuchotement est un outil efficace face à son enfant qui est dans un état d'énervement ou d'excitation. Le procédé est à utiliser dans certaines situations comme par exemple, quand il y a beaucoup de monde.
L'état émotionnel de l'enfant cause souvent une incapacité à écouter. S'il est en état de stress, c'est l'amygdale du cerveau qui est aux commandes. La partie préfrontale étant déconnectée, l'enfant ne pas nous entendre.
Exemple de punitions éducatives
Quand à ma petite de 6 ans, je lui demande d'aller voir papa et de lui expliquer sa bêtise ! Le fait de raconter, j'espère, la fait réfléchir ". L'isolement dans la chambre ou dans le couloir reste le moyen le plus simple de faire comprendre à un tout-petit qu'il agit mal.
Écriture d'une lettre d'excuses
C'est une autre forme de punition pédagogique qui peut aider les ados à comprendre les conséquences de leurs actions. Elle nécessite que la personne réfléchisse sur son comportement, reconnaît ses erreurs et prenne des mesures pour réparer les torts qu'il a causés.
La punition est nécessaire car elle corrige le crime. Elle est négation de la négation. Mais cela suppose bien sûr que le crime soit lui-même nécessaire. Pour Hegel, ce moment de négation est essentiel au développement de l'idée même de droit.