Les femmes vivent plus longtemps que les hommes. En France, la différence atteint environ 6 ans. Cet avantage féminin existe dans pratiquement tous les pays du monde actuellement. Les différences de longévité sont-elles liées à la biologie ou d'origine sociale ?
Un mélange de génétique et de facteurs environnementaux, conclut l'article. Les mâles ne seraient pas programmés pour avoir une vie plus courte, mais ils auraient tout de même certaines vulnérabilités. On sait ainsi que des taux élevés de testostérone peuvent nuire au système immunitaire.
Parce qu'on peut vivre de plus en plus longtemps avec plusieurs maladies chroniques, grâce aux progrès médicaux. Mais aussi parce qu'on peut aborder le grand âge sans pathologies invalidantes. La France comptait 21 000 centenaires en 2016, contre un millier en 1970, soit 20 fois plus !
En 2016, celle-ci atteint 85,3 ans pour les femmes et 79,3 ans pour les hommes. Alors que la France occupe l'une des meilleures places en matière d'espérance de vie à la naissance, elle est assez proche de la moyenne européenne pour l'espérance de vie en bonne santé.
Cette plus grande longévité des femmes peut être mise à l'actif de comportements plus favorables à leur santé comme un suivi médical plus régulier et une plus grande adhésion aux programmes de dépistages généralisés. Les femmes de la région sont moins nombreuses à fumer et à consommer de l'alcool que les hommes.
La cinquantaine, l'âge de l'épanouissement
En effet, 83% des femmes de 45-60 ans se sentent bien dans leur vie et 76% se disent « épanouies », des chiffres supérieurs aux femmes de 25-44 ans.
En cause notamment, le fait que leur peau soit à 25% plus épaisse que la nôtre, et avec un taux de densité en collagène (qui assure l'élasticité de la peau et qui décroît avec l'âge) bien plus élevé.
Être célibataire de 60 ans au décès
La durée de vie des célibataires, surtout masculins, est inférieure à la moyenne et elle fait partie de celles qui devraient le moins augmenter : de 6,5 ans chez les hommes et 7,7 ans chez les femmes entre les générations 1900 et 1950.
Le bilan démographique résume bien l'état actuel de la situation, celle d'une indéniable crise, mais avec des signes récents d'amélioration L'espérance de vie pour les hommes n'est plus que de 58,8 ans (72 ans pour les femmes).
La marche rapide, secret de la longévité ? Une vaste étude, issue d'une cohorte de plus de 400 000 personnes, montre que les personnes qui marchent vite ou modérément vite (5 à 9 km/h) vivent plus longtemps que celles qui marchent lentement. En effet, la marche rapide est associée à des télomères plus longs.
Au point que l'espérance de vie progresse désormais plus rapidement chez les hommes que chez les femmes. Selon le Bilan démographique 2019 de l'Insee, l'espérance de vie à la naissance en France est de 85,6 ans pour les femmes et de 79,7 ans pour les hommes.
Elle serait passée de 22 ans en 1750 à 81 ans en 2018. La longévité, quant à elle, désigne la durée de vie d'un individu. Si l'espérance de vie n'a cessé d'augmenter au cours des siècles, la longévité stagne avec le record mondial de 122 ans depuis plus de 20 ans.
Les pays ayant les plus faibles espérances de vie sont la Centrafrique, le Lesotho, le Tchad, la Sierra Leone, et le Nigeria. À l'échelle mondiale, l'espérance de vie est de 72,38 ans en 2017, contre 67,55 ans en 2000, 62,84 ans en 1980 et 52,58 ans en 1960.
En haut de la liste des départements où l'on vit le moins vieux chez les hommes, on retrouve la Moselle et les Vosges (81,9 ans), suivie de la Nièvre, ex æquo avec La Réunion (81,7 ans).
Le Japon obtient la première place du palmarès 2022 avec une bonne note de 5,2 sur 7.
En effet, la femme reste souvent célibataire, car elle ne veut plus perdre son temps en compagnie de mauvais compagnons, certain pourraient lui gâcher la vie. En revanche, cela ne veut pas dire qu'elle ne s'y connaît pas en amour et aux relations.
Les femmes se mettent en couple plus tôt. Elles en sortent aussi plus précocement. Après la trentaine, période la plus faste pour les couples, les femmes subissent davantage le célibat en raison des veuvages, des séparations, dont elles se remettent moins vite.
Il n'y a rien de mal à rester célibataire (et à mourir seul), selon une nouvelle étude. Le sociologue Elyakim Kislev soutient que l'on devrait embrasser le célibat.
e. A l'issue de cette étude, en croisant les données liées au genre et à l'âge, les scientifiques ont constaté que le pic d'attractivité des hommes, aux yeux de la gent féminine, est atteint à… 50 ans.
Si l'on a longtemps pu observer une certaine appétence des hommes pour les femmes plus jeunes (non ?), l'étude est cependant valable dans les deux sens. Des tabloïds à la « vraie vie », on le voit bien : les hommes aiment aussi les femmes plus âgées qu'eux.
Le cuir chevelu ! En effet, selon une étude menée par L'Oréal Professionnel Academy, dont les données sont rapportées par Harper's Bazaar, « le cuir chevelu vieillit six fois plus vite que la peau du visage ».