La méningite bactérienne est causée par une bactérie. Forme la plus grave, elle nécessite une prise en charge urgente.
La méningite bactérienne est une maladie grave, potentiellement mortelle.
Les méningites bactériennes sont les plus dangereuses et peuvent s'aggraver rapidement. Des symptômes tels que des maux de tête violents, de la fièvre, une rigidité du cou ou une sensibilité exacerbée à la lumière justifient de consulter un médecin au plus vite.
Pour diagnostiquer une méningite virale, le médecin effectue une ponction lombaire pour prélever un peu du liquide qui entoure le cerveau et la moelle épinière. Les examens de ce liquide en laboratoire aident le médecin à décider si l'infection est causée par un virus ou par un autre germe, comme une bactérie.
La transmission bactérienne des méningites se fait de personne à personne par contact étroit (toux, éternuements, baisers) ou prolongé (plus d'une heure). Les bactéries des méningites à méningocoques ne sont pas aussi contagieuses que les virus à l'origine du rhume ou de la grippe.
En l'absence de traitement, la méningite est mortelle chez la moitié des patients et doit toujours être considérée comme une urgence médicale. L'hospitalisation ou l'admission dans un centre de santé s'impose. L'isolement du patient n'est généralement pas conseillé après 24 heures de traitement.
Pas de traitement en cas de méningite virale
Le plus souvent, une méningite virale ne requiert pas de traitement spécifique. La guérison est spontanée et sans séquelles. Seules les formes graves notamment les méningo-encéphalites, par exemple liées à un herpès, nécessitent la prise d'antiviraux.
C'est leur sévérité ou leur association qui doivent inquiéter. Un début brutal, une fièvre élevée (supérieure à 39 °C), très mal supportée par le malade, doit vite attirer l'attention : le malade est abattu, il a le teint gris, se plaint de courbatures, de frissons.
En outre, des séquelles au niveau de la vue (pouvant aller jusqu'à la perte de la vision) sont possibles, ainsi qu'au niveau de l'audition, de l'élocution et de l'apprentissage. Une paralysie, voire une gangrène des mains ou des pieds aboutissant éventuellement à une amputation, peuvent également être observées.
La méningite correspond à l'inflammation des membranes enveloppant le système nerveux central appelées "méninges". Dans sa forme la plus grave, qualifiée de foudroyante, la méningite peut être mortelle. L'inflammation est le plus souvent d'origine bactérienne, majoritairement à méningocoque.
On distingue trois méninges qui enveloppent successivement le cerveau : la dure-mère (la plus externe), l'arachnoïdien (membrane intermédiaire) la pie-mère (la plus interne, adhérente au cerveau).
Symptômes de la méningite virale
C'est-à-dire, ils ont généralement de la fièvre, des maux de tête et une raideur de la nuque. Tenter de fléchir le cou (abaisser le menton vers le thorax) est très douloureux et parfois même impossible.
Le méningocoque B est une bactérie que l'on trouve fréquemment dans la gorge et qui peut parfois déclencher une maladie grave : l'infection invasive à méningocoque. Le vaccin est le seul moyen efficace pour prévenir le méningocoque B et ses conséquences.
«Elles peuvent aussi traverser la barrière séparant le sang et le système nerveux central: la pression du liquide cérébrospinal qui entoure le cerveau augmente, ce qui entraîne les complications neurologiques et le décès.» Environ un malade sur 10 décède des suites de cette infection, malgré les traitements.
"L'amputation est l'une des séquelles possibles d'une méningite bactérienne, explique Hervé Haas, comme une grave attaque de la peau, qui peut nécessiter des greffes. En détruisant une partie du cerveau, la maladie peut également entraîner des difficultés à bouger et parler, des retards mentaux et de l'épilepsie."
Les méningites bactériennes sont dues le plus souvent au pneumocoque (Streptococcus pneumoniæ) ou au méningocoque (Neisseria meningitidis). Il existe plusieurs sérogroupes de méningocoques : le A qui sévit surtout en Afrique et en Asie, le B et le C, ainsi que le sérogroupe W135 d'émergence récente dans le monde.
Vaccin recommandé contre le méningocoque B
La vaccination contre les infections invasives dues au méningocoque de sérogroupe B par Bexsero® est recommandée chez l'ensemble des nourrissons selon le schéma suivant : première dose à l'âge de 3 mois ; deuxième dose à 5 mois ; dose de rappel à 12 mois.
La prévention des méningites repose sur la vaccination contre les bactéries responsables de méningites graves (méningocoque, pneumocoque, Hæmophilus influenzae de type B) et sur le traitement préventif des personnes ayant été en contact avec des malades en cas de méningite à méningocoques.
Chez l'adulte et l'enfant : des douleurs aux jambes ou aux articulations, une photophobie, une raideur de la nuque, des violents maux de tête, de la fièvre, un visage inexpressif, des vomissements, une confusion ou une somnolence, des extrémités froides et parfois, des convulsions.
Pour faire le diagnostic de méningite, il faut analyser le liquide céphalorachidien (LCR), recueilli par une ponction lombaire pratiquée en urgence. L'aspect du LCR permet d'orienter vers une origine bactérienne (présence de pus) ou virale. Une recherche des bactéries (culture) est réalisée.
Le déficit héréditaire en complément est une pathologie rare. Il prédispose à plusieurs pathologies dont les maladies auto-immunes, les glomérulonéphrites, les angiœdèmes et les méningites à méningocoque.
Traiter une méningite d'origine bactérienne
L'antibiotique donné immédiatement en extrême urgence est le Ceftriaxone par voie intraveineuse. Si ce n'est pas possible, il est injecté par voie intramusculaire. En cas d'indisponibilité, on injecte du Cefotaxime ou en cas d'indisponibilité de l'Amoxicilline.
Mode de transmission : La méningite se transmet par des gouttelettes de sécrétion en suspension dans l'air lorsqu'une personne infectée éternue, tousse ou postillonne. Elle se transmet aussi par contact direct ou indirect avec la salive d'une personne infectée (mains, jouets et ustensiles de cuisine contaminés, etc.).