Tout à fait prévisible, la morale de cette fable est un constat : la raison du plus fort finit toujours par l'emporter, la paix reste illusoire.
Dans Le Loup et l'Agneau, la morale se situe au tout début : « La raison du plus fort est toujours la meilleure ». Cela signifie que celui qui a raison est celui qui a le plus de force physique. Ici le Loup est plus fort que l'Agneau, et même si l'Agneau a raison, il se fait manger par le Loup.
La fable Le Loup et l'Agneau symbolise donc la force et le pouvoir de la monarchie. Avoir un discours construit et logique ne suffit pas pour triompher face au pouvoir mis en place. Jean de La Fontaine est un fabuliste engagé.
Conclusion. L'hommage de La Fontaine évoque une communauté d'inspiration morale, une même lutte contre l'amour-propre du lecteur. Placée au centre du livre I, cette fable est donc une leçon sur la résistance de l'homme à toute entreprise de correction, quelles que soient les qualités esthétiques de l'œuvre.
La morale est un ensemble de principes de jugement, de règles de conduite relatives au bien et au mal, de devoirs, de valeurs, parfois érigés en doctrine, qu'une société se donne et qui s'imposent autant à la conscience individuelle qu'à la conscience collective.
À mesure que la taille des communautés augmentait au cours de l’évolution humaine, une plus grande application des règles pour parvenir à la cohésion du groupe aurait été nécessaire. La moralité a peut-être évolué dans ces groupes de 100 à 200 personnes comme moyen de contrôle social, de résolution de conflits et de solidarité de groupe .
L'auteur, Jean de La Fontaine, montre comment le loup, symbolisant une autorité dominante et tyrannique, use de sa force pour justifier l'injustifiable, à savoir la mise à mort de l'agneau innocent. Cette fable met en exergue le fait que « la raison du plus fort est toujours la meilleure ».
(Proverbial) Il est quelquefois dangereux d'avoir trop de douceur ; les méchants profitent de l'excessive bonté d'une personne pour l'opprimer.
Dans la fable « Le Loup et l'Agneau », le loup, le personnage le plus fort, fait preuve de mauvaise foi. Il veut manger l'agneau et trouve tous les prétextes pour lui chercher querelle. La faiblesse de l'agneau, c'est qu'il répond toujours avec honnêteté.
Ainsi, Jésus est identifié à l'agneau sacrificiel de la tradition juive. Jésus est aussi représenté par un agneau dans l'Apocalypse. L'agneau symbolise également la soumission du chrétien à la volonté de Dieu, ainsi que les vertus d'innocence, de douceur et de bonté.
Enseignement qui se dégage de quelque chose, conduite que l'événement ou le récit invite à tenir : La morale de l'histoire.
La moralité
La morale de l'histoire est explicite. Elle est donnée à la fin de la fable : "Le trépas vient tout guérir ; / Mais ne bougeons d'où nous sommes. / Plutôt souffrir que mourir,/ C'est la devise des hommes."
On assiste donc dans cette fable à un retournement de situation qui est comique, puisque le Coq se montre plus rusé que le Renard. Celui-ci voulait manger le Coq mais c'est lui qui doit à présent s'enfuir face aux chiens. Le Coq rit donc de « sa peur » et le lecteur peut aussi se moquer du « trompeur trompé ».
En effet, le Loup l'accuse de le maltraiter, puis voyant que l'Agneau lui-même ne lui a rien fait, il lui impute une culpabilité collective en tant que frère d'un coupable puis en tant que représentant des bergers et des chiens.
Le Loup et l'agneau par Gustave Doré. Le Loup et l'Agneau est la dixième fable du livre I de Jean de La Fontaine situé dans le premier recueil des Fables de La Fontaine, édité pour la première fois en 1668. Cette fable est inspirée de celles d'Ésope et de Phèdre.
Ce sont des carnivores qui chassent toujours collectivement ; leurs dents déchirent efficacement la chair de leurs proies. Enfin, ses prédateurs sont l'ours, l'homme, le lynx et parfois les grands rapaces comme les pygargues à tête blanche.
Loup = symbole de la force Dédain envers l'agneau. C'est d'abord un fait matériel que le loup reproche à l'agneau : "troubler [son] breuvage" (vers 7). Le loup n'attend pas la réponse de l'agneau, il l'a déjà condamné sans appel, comme le marque le futur : "Tu seras châtié" (vers 9).
"On ne croit jamais un menteur, même s'il dit la vérité." Cette nouvelle énonce clairement l'importance de toujours dire la vérité . Le garçon qui criait au loup aide les enfants à comprendre qu’on ne peut pas mentir et s’en sortir sans problème.
Après quelques instants, le loup a dit à l'agneau qu'il était en colère parce qu'il y a environ un an, l'agneau l'avait maltraité . A cela, le petit agneau répondit qu'il n'était pas né il y a un an, donc ce n'était pas possible. Le loup répondit immédiatement que ce devait être son père.
Comparer les discours des différents personnages et les rapports de force qui s'y affirment (étudier l'ordre, la qualité et la longueur des prises de parole), étudier le rythme du dialogue, les différents types de paroles rapportées (discours direct, indirect, indirect libre, narrativisé).
« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. » « Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. » « Il se faut s'entraider, c'est la loi de nature. » « L'avarice perd tout en voulant tout gagner. » […] « Belle leçon pour les gens chiches !
La morale vise d'une part à la conservation des formes collectives d'organisation sociale, de la société, de l'intérêt général, d'autre part à l'agrément de la vie des individus en société.
Notre vie morale consiste, à la base, en une préoccupation pour la distinction entre le bien et le mal. Elle est faite de sentiments et de jugements, de même que des standards auxquels ils se rapportent et des actions qu'ils motivent.
Bien que certains traits humains, comme la couleur de la peau, soient déterminés uniquement par nos gènes, la moralité est tout à fait différente dans la mesure où elle est également déterminée à la fois par notre nature et par la société dans laquelle nous vivons . De nombreuses règles et valeurs morales varient selon les différentes cultures et changent également avec le temps.
Le loup est l'animal le plus cité dans les Fables
Dans les 240 Fables, c'est le loup qui est l'animal le plus représenté. Il est cité 26 fois par Jean La Fontaine.