le comique de mœurs / de caractère : L'Avare, dans son ensemble est une comédie de mœurs : il s'agit pour Molière de critiquer et de dénoncer, de façon légère, la caste des bourgeois, attirés par leur fortune.
L'usage seulement fait la possession. Est d'entasser toujours, mettre somme sur somme, Quel avantage ils ont que n'ait pas un autre homme.
Ici, c'est assez de montrer que Molière, en nous divertissant, pense et nous fait penser qu'il faut être vertueux, non-seulement par intérêt, mais pour la vertu même et pour Dieu qui nous la commande ; non-seulement pour nous, mais pour tous ceux qui nous entourent et dont nous sommes, responsables.
Molière cherche à concilier comédie et morale en dressant un portrait ridicule d'Harpagon et de sa passion obsessionnelle pour l'argent.
harpagon n.m. Homme d'une grande avarice.
1) Cléante à besoin d'argent car vu qu'il est amoureux de Marianne, et qu'elle et sa mère sont pauvres il veut les aider, faire le bien autour de lui et pour cela il va demander à son père (l'avare) de l'argent, car il veut sortir Marianne de cette situation.
Molière critique avec humour les luttes de pouvoir et les rapports hommes-femmes. Certaines de ses pièces font scandale, comme Tartuffe, qui dénonce les mensonges de certains religieux. Dans Le Misanthrope, Molière ridiculise les gens riches et leurs manières précieuses.
L'archevêque de Paris, Hardouin de Péréfixe, devient l'ennemi juré de Molière.
Le but de la comédie est moral et didactique : elle démasque les imperfections des hommes et les incite à se corriger. La comédie «corrige les mœurs pas le rire», rappelle Molière dans la préface de Tartuffe. Pour susciter le rire, elle met en œuvre des procédés comiques variés.
En effet, le comique dans l'Avare est omniprésent. Il est principalement lié à la caricature, moquerie du caractère avare d'Harpagon. Les quiproquos ainsi que les situations impromptues s'y ajoutent afin de créer une pièce comique.
Harpagon est devenu comme fou après la commotion éprouvée à la perte de sa cassette : perte d'identité, dédoublement de personnalité, hallucinations, personnification, rythme heurté, interjections, questions...
Colérique, violent, obstiné, Harpagon est, au dire de son valet, « de tous les humains l'humain le moins humain, le mortel de tous les mortels le plus dur et le plus serré ». Il ne trahit jamais ce jugement dans ses attitudes, que ce soit avec ses enfants ou avec sa jeune maîtresse.
3. Quel comédien était-il ? Avant de devenir auteur, Molière fut un acteur, peut-être le plus fameux de son temps. Il s'est rêvé tragédien, mais son génie comique l'emporta.
La fureur des dévots est à son comble ; Molière est accusé d'athéisme militant, ce qui est plus grave encore que le libertinage.
Plongée dans "Les Fourberies de Scapin", œuvre majeure de Molière, jouée plus de 1 500 fois par les Comédiens-Français.
Molière utilise ces caractères avec une visée moraliste : ses pièces mettent en scène les multiples visages de la déraison face à l'unique caractère de la raison, celui de l'« honnête homme », qui est représenté tantôt par le personnage du « raisonneur », tantôt par tel bourgeois ou telle servante au bon sens populaire ...
Pour beaucoup de commentateurs, Molière s'est donné comme objectif « de faire rire les honnêtes gens », comme il le disait lui-même. C'est omettre que le rire est une arme sociale et politique. Molière ne l'a jamais oublié, dans aucune de ses pièces.
Le théâtre, depuis ses origines dans la Grèce antique, joue un rôle social et politique en même temps qu'esthétique. Aujourd'hui encore il assume cette fonction. Il divertit mais il dénonce aussi les passions abusives, les crimes et injustices de toute nature, l'absurdité cruelle de la condition humaine.
LA FLÈCHE. La Flèche est le valet du fils d'Harpagon, Cléante. Harpagon le suspecte de l'avoir volé et décide de le renvoyer sur le champ.
L'Avare est présenté le 9 septembre 1668 : une grande comédie de cinq actes en prose. Molière joue le bourgeois Harpagon qui craint d'être dépouillé et cache son or. Il veut se débarrasser de ses enfants en les mariant contre leur volonté. Lui-même désire épouser la jeune fille aimée de son propre fils.
gavroche n.m. Gamin (de Paris), malicieux et effronté ; titi.
Personne fourbe, hypocrite.
Tirer, retirer quelque chose, s'en défaire, s'en débarrasser. (ex. ôter son chapeau). Retirer, ôter (ex.