Perrault dans le conte « Le Petit Poucet » propose donc au final une « morale du mérite », par laquelle se trouve récompensé le talent, l'ingéniosité et le travail, contre les défaveurs de la naissance.
Cette morale touche une grande diversité de sujets selon le conte, mais son objectif est toujours le même : éduquer les enfants, leur inculquer de bonnes valeurs ("bonnes" dans le sens bonnes pour la société) et leur montrer, par l'exemple, ce qui est bien à faire et ce qui est mal.
Les parents étaient tellement désespérés qu'ils décidèrent d'abandonner les enfants dans la forêt. Mais le Petit Poucet était très rusé. Il jeta des petits cailloux pour retrouver son chemin. Quelques semaines plus tard, les parents réessayèrent et veillèrent cette fois à ce qu'il ne puisse pas jeter de cailloux.
Bottes de sept lieues
"S'étant approché de l'orgre, le Petit Poucet lui tire doucement ses bottes et les mit aussitôt. Les bottes avaient le don de grandir et de rapetisser selon le jambe de celui qui les chaussait, si bien qu'elles lui allèrent aussi bien que si elles avaient été faites pour lui".
La ruse du Petit Poucet
Dans un conte merveilleux, tout finit bien. Les enfants ne sont donc pas mangés par l'ogre. Ils sont sauvés grâce à la ruse de Poucet qui réussit à tromper l'ogre pendant la nuit : il lui fait croire qu'il réussit à assassiner les sept garçons, alors qu'en fait l'ogre tue ses sept filles.
20. La Guerre : montre que c'est l'élément perturbateur du conte.
La bûcheronne : C'est la femme du bûcheron et la mère du Petit poucet . Elle est gentille et triste d'avoir abandonné leurs enfants qu'ils ne pouvaient plus nourrir. L'Ogre : C'est le mari de l'Ogresse. Il est méchant, cruel et assoiffé de sang.
Le Petit Poucet est un conte appartenant à la tradition orale, retranscrit et transformé par Charles Perrault en France et paru dans Les Contes de ma mère l'Oye, en 1697. C'est également le nom du personnage principal de ce conte.
Ce conte tient fort au cœur de tout enfant qui se voit toujours peu ou prou, Poucet réussissant à surmonter sa faiblesse d'enfant, à pallier l'insuffisance des parents en renversant en sa faveur le rapport de domination, prenant une juste revanche sur les aînés, toujours favorisés, sur les parents, toujours défaillants ...
Dans le conte picard cité plus haut, le petit Poucet s'appelle Jean l'Espiègle. C'est exactement l'Eulenspiegel du conte wende. On sait qu'Espiègle est la forme française du nom d'Eulenspiegel, le héros d'un livre très populaire en Allemagne à la fin du Moyen âge, et qui a fait aussi l'amusement de nos aïeux.
Le titre est "le Petit Poucet". L'auteur est (Charles) Perrault. Il s'appelle ainsi car il n'est pas plus grand qu'un pouce.
Pourquoi le Petit Poucet est-il le souffre-douleur de la famille ? On en profite car il est le plus petit.
La morale réfère à un ensemble de valeurs et de principes qui permettent de différencier le bien du mal, le juste de l'injuste, l'acceptable de l'inacceptable, et auxquels il faudrait se conformer.
Enseignement qui se dégage de quelque chose, conduite que l'événement ou le récit invite à tenir : La morale de l'histoire.
La morale est une réflexion sur nos pratiques, nos actes, nos comportements et correspond à la question de Kant : « Que dois-je faire ? » Elle a pour valeur le bien, et par extension, on appelle « morale » les règles prétendant définir ce qui nous en approche ou nous y conduit, la vertu.
Les contes sont des variations sur une histoire familiale avec ses tensions, ses manques, ses conflits. Le conte stimule l'imaginaire de l'enfant et il nourrit les représentations. Il soutient également la symbolisation. Le conte met au travail les angoisses et émotions.
Un récit merveilleux met de l'avant un monde où l'émerveillement, la magie, le surnaturel et les miracles sont à l'honneur. L'imagination de l'auteur est la seule limite.
Il était égoïste, méchant, graisseux et horriblement gigantesque. Comme l'ogre dans Jacques et le haricot magique, il avait de monstrueuses mains et d'énormes pieds.
L'Ogre se repaît de chair vulnérable, son avidité prend sa source dans la peur de son propre néant. Il assure et pérennise son pouvoir à chaque fois qu'il détruit et ingère la chair des enfants, Il n'est Ogre que par le danger que représentent ses enfants de le destituer.
La bonne femme fort effrayée lui donna aussitôt tout ce qu'elle avait : car cet ogre ne laissait pas d'être fort bon mari, quoiqu'il mangeât les petits enfants. Le petit Poucet étant donc chargé de toutes les richesses de l'ogre s'en revint au logis de son père, où il fut reçu avec bien de la joie.
n.f. Enseignement que l'on tire d'un événement, tout particulièrement d'une erreur que l'on a commise. Ensemble des règles de conduite et des valeurs qu'une société prend comme normes de mode de vie. Conclusion d'une fable, d'un récit, en forme de leçon de morale.
On entend ici par « réflexion morale » la manière de se situer vis-à-vis des normes sociales, que ce soit dans les rapports interindividuels, dans la régulation des comportements en société (incivilités vs respect du collectif) ou dans les jugements que l'individu porte sur le fonctionnement de la société et sur les ...
Le don de soi, la tolérance, le respect, la loyauté, la discipline, la noblesse sont des exemples de valeurs morales.
Ils virent l'Ogre qui allait de montagne en montagne, et qui traversait des rivières aussi aisément qu'il aurait fait le moindre ruisseau. Le petit Poucet, qui vit un Rocher creux proche le lieu où ils étaient, y fit cacher ses six frères, et s'y fourra aussi, regardant toujours ce que l'Ogre deviendrait.
Nom commun. Personne qui est continuellement l'objet des plaisanteries méchantes, des mauvais traitements de ceux qui profitent de sa faiblesse, de sa timidité, ou encore de l'infériorité de sa situation, de son isolement, de sa pauvreté ou de son état psychique.