La pauvreté peut avoir des conséquences économiques importantes, notamment par une faible croissance économique : la pauvreté peut freiner la croissance économique, car les populations pauvres ont moins de pouvoir d'achat pour consommer des biens et des services, ce qui peut réduire la demande économique globale.
La pauvreté, c'est aussi ne pas pouvoir participer à des activités récréatives, ne pas pouvoir envoyer ses enfants en excursion ou à une fête d'anniversaire avec leurs camarades de classe, ne pas pouvoir payer les médicaments en cas de maladie. Ce sont là autant de conséquences de la pauvreté.
La pauvreté est le premier frein au développement. La lutte contre la pauvreté est complexe, impliquant une multitude d'acteurs : elle doit être une priorité des États, faisant l'objet d'accords et d'une coopération internationale.
Les effets de la croissance sur la réduction de la pauvreté sont à la fois directs et indirects : la croissance augmente mécaniquement le niveau moyen des revenus de la population ; elle entraîne aussi une augmentation des revenus des États, qui peut permettre un accroissement des investissements en matière sociale, de ...
Le taux de pauvreté dans le monde a reculé de façon spectaculaire au cours des 30 dernières années. Entre 1990 et 2015, l'extrême pauvreté a cédé en moyenne 1 point de pourcentage par an, mais, sur la période 2013-2015, la baisse n'a été que de 0,6 point de pourcentage, et sur 2015-2017, de 0,5 point seulement.
Selon une étude du Conseil d'Analyse Economique, les 20% des Français-es les plus pauvres ont vu leur épargne diminuer de près de 2 milliards d'euros pendant le premier confinement, tandis que les 10% les plus riches voyaient leur fortune augmenter de plus de 25 milliards d'euros.
Les manifestations de la pauvreté sont diverses : revenus et moyens de production insuffisants ; faim et malnutrition ; mauvaise santé ; difficulté d'accès à l'éducation et autres services de base ; taux croissants de morbidité et de mortalité dus aux maladies ; absence de logement et mauvaises conditions de logement ; ...
Les fortes inégalités fragilisent le développement en entravant le progrès économique, en affaiblissant la vie démocratique et en menaçant la cohésion sociale. Au cours des vingt dernières années, les inégalités de revenus ont nettement augmenté dans de nombreux pays.
En principe, un accroissement du revenu moyen réduit la pauvreté, tandis qu'une élévation de l'inégalité l'accroît. En réalité, bien que certaines hypothèses aient été avancées5, la relation entre les variations de la pauvreté et la croissance économique n'est pas réellement explorée6.
La pauvreté est l'état qui ne fait pas ombre aux petits, elle leur inspire confiance. Elle valorise leur propre état et leur permet, à partir de là, d'affronter le monde. Elle les aide à puiser dans leur propre condition l'équilibre, la stabilité qui permettent d'accueillir plus pauvre qu'eux.
– des critères économiques : agriculture prédominante mais peu productive, industrialisation inexistante ou faible, importance du chômage et du sous-emploi, extraversion de l'économie, faiblesse du niveau de vie pour la plus grande partie de la population.
Les pays développés bénéficient d'une infrastructure technologique avancée et présentent divers secteurs industriels et de services. Leurs citoyennes et citoyens jouissent généralement de l'accès à des soins de santé de qualité et à l'enseignement supérieur.
La pauvreté en faits et en chiffres
La part des travailleurs du monde entier vivant dans l'extrême pauvreté a diminué de moitié au cours de la dernière décennie, passant de 14,3 % en 2010 à 7,1 % en 2019. Toutefois, en 2020, elle augmentera pour la première fois en deux décennies après la pandémie de COVID-19.
En 2021, en France métropolitaine, le niveau de vie médian annuel des personnes vivant dans un logement ordinaire est de 23 160 euros. 9,1 millions de personnes vivent au‑dessous du seuil de pauvreté monétaire, soit 1 158 euros par mois pour une personne seule en 2021.
Manque de réglementation du marché de l'économie. Administration/gestion des budgets • L'augmentation du coût de la vie • Augmentation du coût de la vie – nourriture/chauffage, etc… va pas chercher ceux qui sont bafoués. Manque d'enrichissement intellectuel.
Les causes de la pauvreté sont nombreuses – et parmi elles beaucoup sont systémiques : ainsi, les inégalités femmes-hommes aggravent la pauvreté. Elle s'explique en grande partie à cause d'un système économique injuste et sexiste qui concentre les richesses dans les mains d'une poignée d'hommes.
En augmentant le nombre de biens et services disponibles, la croissance améliore le bien-être des populations, mais elle peut aussi avoir des effets négatifs comme la pollution, la destruction des ressources ou l'augmentation des inégalités.
Les inégalités de revenus n'explosent pas, mais elles ont augmenté depuis le milieu des années 1990. Plus récemment, depuis le milieu des années 2010, le niveau de vie des plus aisés est reparti à la hausse alors qu'une grande partie de la population a vu ses revenus continuer à stagner ou baisser légèrement.
Certaines conséquences de la croissance économique comme la pollution et les atteintes à l'environnement, l'accentuation des inégalités sociales ou l'épuisement des ressources naturelles (pétrole, métaux notamment) sont souvent considérés comme des effets pervers qui obligent à distinguer croissance et progrès.
La croissance économique, source d'enrichissement et de progrès, engendre en parallèle des externalités négatives : pollution, nuisances, gaspillages, réduction de la biodiversité, déforestation, épuisement des ressources non renouvelables (ex: pétrole, gaz naturel…).
Néanmoins, l'insécurité alimentaire, la santé, et la pauvreté figurent parmi les cinq premiers problèmes quel que soit le milieu. Ces problèmes sont au premier, deuxième, et troisième rang en milieu rural contre deuxième, troisième, et quatrième en milieu urbain.
Lorsque les inégalités sont fortes, le désir d'accumuler des compétences est réduit, la mobilité économique et sociale et le développement humain sont entravés et la croissance économique est affaiblie.
Elle est caractérisée par l'insuffisance de revenus, ou à défaut de consommation, cette dernière retraçant l'utilisation du revenu. Elle s'exprime en termes monétaires. Est alors considérée comme pauvre toute personne qui n'atteint pas le niveau de revenu, ou de consommation, jugé suffisant pour vivre correctement.
Les chômeurs et les familles monoparentales sont les plus touchés par la pauvreté monétaire. La pauvreté monétaire touche en premier lieu les chômeurs (35,1 %). Parmi les personnes en emploi, les travailleurs indépendants sont plus vulnérables (14,6 %) que les salariés (6,3 %).