Chez Sophocle, Créon, qui s'obstine dans sa décision, est coupable de démesure et se retrouve seul. Jean Anouilh supprime le caractère sacré de la tragédie. Antigone incarne la jeunesse et son intransigeance et montre que l'homme reste libre de se révolter contre l'injustice, de lui résister.
Son histoire est celle d'un refus de soumission qui remet en question l'organisation sociale. C'est ainsi que le psychanalyste Jacques Lacan considère Antigone comme le symbole d'une résistance individuelle, face à l'arbitraire, au nom d'un devoir considéré comme supérieur.
Les valeurs d'amitié et de piété auxquelles se réfère Antigone sont le socle de l'humanisation. En affirmant qu'elle est faite « pour partager l'amour, non la haine » (Sophocle 1999 : 64), elle établit clairement les fondements de son agir.
Signification du prénom Antigone. Signifie littéralement "contre la descendance" ou "à l'encontre des ancêtres"comme l'est Antigone, qui est à la fois la fille et la sœur d'Oedipe. Nous vient du Grec "Antigoné" ("Αντιγονη") personnage de Œdipe, la pièce éponyme de Sophocle.
ce qu'elle veut, ce qu'elle défend, c'est la liberté à tout prix.
Le personnage d'Antigone représente la liberté, la résistance et a pour but de pousser le public de l'époque à se révolter contre l'Allemagne Nazie.
Parue en 1944, cette pièce de théâtre, inspirée de Sophocle, reprend le mythe grec d'Antigone, fille d'Œdipe, confrontée au dilemme d'en- terrer son frère contre l'édit du roi, et mourir suite à cet acte, ou vivre et le laisser sans les rites funéraires, errant à jamais sans trouver le repos.
La pièce peut alors être considérée comme une satire du pouvoir en place du fait que Créon représente la tyrannie, la dictature et Antigone la rébellion. Je recommande cette pièce, d'une part parce qu'elle est distrayante pour n'importe quel lecteur avéré, d'autre part parce que c'est un grand classique.
Antigone doit enterrer son frère, et Créon doit appliquer les lois. Elle et Antigone ne peuvent pas enterrer Polynice, sinon Créon les condamnerait à mort, les tuerait. Antigone non plus ne veut pas mourir, mais l'honneur de son frère passe avant sa propre vie de mortelle. Ismène ne veut pas mourir.
Dans cette pièce, Antigone, le personnage principal, veut recouvrir de terre le corps de son frère Polynice pour lui rendre les honneurs funèbres que son oncle, le roi Créon ne veut pas lui donner. En effet suite au combat entre Polynice et son frère, il est considéré comme le traître du royaume et est deshonoré.
Le bonheur selon créon et antigone
Le Bonheur Le bonheur selon Créon, consiste en une vie paisible où règne l'amour, une vie où on ne manque de rien, une vie où on est capable de réaliser tous ses projets. Antigone, idéaliste aspire à un bonheur absolu, en effet elle refuse de se contenter d'un lambeau de bonheur.….
Quiconque enfreindra la loi sera puni de mort. La sœur d'Étéocle et de Polynice, Antigone, ose braver l'interdit et défier Créon : elle accomplit à deux reprises les rites funéraires. Découverte, elle est condamnée à mort, malgré l'intervention de son fiancé, Hémon, fils de Créon.
Antigone a pris une décision très courageuse : celle d'enterrer son frère malgré le refus du roi Créon. La situation précaire dans la quelle (en un seul mot) se trouve la jeune fille ne nous laisse pas indifférent (accord) car cela peut être le cas de chaque personne.
Le débat autour des valeurs morales qui marquait la tragédie de Sophocle s'efface ici derrière une complexité, ou plutôt un mystère qui, lui, semble interdire toute morale et tout jugement : Antigone a raison mais Créon n'a pas tort, et inversement...
Comme une religieuse, elle se cloître dans sa vérité : elle a raison parce qu'elle défend son frère, un homme, non un chien, à qui Créon veut voler sa mort. Elle nous fascine parce qu'elle est jeune, qu'elle accepte de mourir sans tarder. Attirée par la mort, elle ne dit jamais oui à la vie.
Antigone est l'héroïne tragique par excellence. Elle raconte son combat pour faire respecter la loi des morts, avec ses rites funéraires, qui lui semble plus juste que la loi des vivants. Fille d'Œdipe et de Jocaste ; sœur d'Ismène, Etéocle et Polynice. Elle apparaît dans 2 épisodes mythiques d'importance inégale.
On peut dire qu'il s'agit d'une scène de quiproquo car du début à la fin du dialogue entre les deux personnages, il y a un malentendu. C'est aussi ce qu'on appelle un "dialogue de sourds" car les personnages ne s'écoutent pas et ne se comprennent pas non plus.
Chez Anouilh, l'héroïne est motivée par son humanité et son refus de l'injustice. Elle meurt pour un idéal. Créon n'est plus un simple tyran : il respectera la loi coûte que coûte, par orgueil ou calcul politique, bien que dans son for intérieur il ait réellement pitié d'Antigone.
Antigone agit comme une enfant qui aurait voulu ne pas grandir et a voulu mourir. Elle semble agir de façon égoïste, pour elle et sa famille, par orgueil comme le lui reproche Créon, alors que ce dernier agit pour la cité de Thèbes.
Sophocle a écrit une trilogie :
sa tragédie Antigone, datant de 442 avant J. -C., se déroule jusqu'à la mort héroïque d'Antigone, arrêtée alors qu'elle recouvre de terre le corps de son frère Polynice puis condamnée par Créon à être emmurée vivante.
Créon a voulu s'affranchir des Dieux et a donc fait preuve d'orgueil (en oubliant sa soumission à ces derniers, il n'a vu que son intérêt et sa réputation d'homme pensant « s'assurer un triomphe sans être puni »). C'est cet orgueil (« hubris » en grec) et cette folie qui lui valent son malheur.
Pour moi, Antigone préfère mourir car elle rejette la vie et le "bonheur" tels que les évoque Créon, elle refuse les compromissions que semble impliquer la vie d'adulte. Elle préfère la mort en gardant son caractère entier que la vie si elle doit faire preuve de bassesse.
Le thème principal de la pièce est l'opposition entre les lois de la société, justifiées par l'ordre et le pouvoir, et une loi non écrite, celle des obligations dues aux morts et à la famille.
II, chap. I « Du… 3Dans les Médée d'Euripide et de Sénèque, Médée empoisonne Créuse, l'héritière du trône de Corinthe, provoquant du même coup la mort du roi Créon, contaminé par le funeste vêtement. Dans ces deux tragédies, leur mort est invisible des spectateurs.
Antigone '' Je ne veux pas comprendre un peu '' '' il ne faut pas que je donne l'exemple ''. Fait une tirade dans laquelle elle explique son refus de comprendre. Évoque tous les interdits de l'enfance. Pour elle comprendre c'est devenir adulte, et elle refuse de grandir.