Du latin ex- (« dehors ») et sistere (« se tenir »). L'existence désigne le fait d'être, indépendamment de toute connaissance possible. Elle se distingue de l'essence, qui définit ce qu'une chose est, et du néant, qui, par définition, n'a pas de réalité.
1. Fait d'exister, d'avoir une réalité : Prouver l'existence d'un complot. 2. Présence en un lieu, fait d'être là : Depuis son retour, il n'a pas signalé son existence.
Le terme « existence » qui est forgé à partir du préfixe latin ex- et du verbe istere, signifie « être situé en dehors de », mais aussi « apparaître ». Cette étymologie indique qu'exister c'est se tenir à l'extérieur de tout lieu définitif, autrement dit exister c'est toujours être porté au-devant de soi.
L'existence ne se prouve pas, on dit qu'elle s'éprouve, à travers l'expérience. L'existence est donc cette position qui entraine de nombreuses interrogations, sur son sens, sur sa nécessité… N'étant qu'une simple contingence, on ne peut considérer qu'elle ait un sens.
Synonyme : matérialité, réalité, vérité.
L'existence, fondamentalement, est « projet » : le choix, l'engagement sont donc au cœur de la pensée de Sartre. Par conséquent, l'existence excède bien la vie, mais seul l'homme peut se déterminer comme existant, alors que la vie appartient aussi bien à l'homme qu'aux plantes et aux animaux.
Le but de l'existence n'est pas de trouver le bonheur : c'est de trouver son utilité
- Le sens de la vie comme importance : avoir une vie qui a du sens, c'est avoir le sentiment et la conviction que notre vie possède une valeur intrinsèque, que la vie que nous menons est bonne et que ce que nous entreprenons a un certain impact positif sur le monde ou notre entourage.
En philosophie, le réalisme désigne la position qui affirme l'existence d'une réalité extérieure indépendante de notre esprit. Le réalisme affirme à la fois l'existence et l'indépendance du monde.
La mort apparaît comme une possibilité de l'homme face à l'existence. La mort, forme de vie, est selon Heidegger (1889-1976)l'ultime possibilité qui donne un sens à l'existence. L'existence n'a de sens que parce qu'elle est « pour-la-mort », c'est-à-dire orientée par elle.
Les plus vieux fossiles du genre Homo remontent à 2,8 millions d'années, avec Homo habilis. De nouvelles datations situent les plus anciens Homo sapiens il y a environ 300 000 ans. Mais l'histoire évolutive de l'homme est encore loin d'être totalement établie.
Dieu ne se fait exister qu'en vertu de ce qu'il est, il se présuppose lui-même. C'est pourquoi son objectivité est formelle, au sens où il n'existe qu'à l'intérieur de lui-même. L'existence de Dieu est admise mais non pas établie concrètement, c'est-à-dire à l'encontre de la contestation de son existence.
C'est une recherche de la vérité qui est guidée par un questionnement sur le monde, la connaissance et l'existence humaine. Elle existe depuis l'Antiquité en Occident et en Orient, à travers la figure du philosophe, non seulement en tant qu'activité rationnelle mais aussi comme mode de vie.
C'est pourquoi, au XXe siècle, la philosophie existentielle de Sartre nous rappelle que l'existence humaine est un pouvoir suprême, celui de donner du sens à sa vie. L'Homme naît sans but et ne cesse de changer, de par ses actes, jusqu'à sa mort, où son identité se fige définitivement.
Quel est l'autre moyen le plus simple de se prouver sa propre existence ? Se prendre pour objet à travers la conscience que l'on a de soi-même. Il n'y a pas d'autre moyen de prouver sa propre existence. Voir qu'autrui reconnaît notre existence comme étant vraie.
Le but de n'importe quelle action serait d'augmenter notre plaisir et/ou diminuer notre souffrance. Il dérive de cette constatation que « ce qui est bien est ce qui amène le plus de bonheur à la plus grande quantité de personne possible ». Pour Bentham, le sens de la vie est le « principe du plus grand bonheur ».
Votre vie sur terre vous fournit des occasions d'apprendre et de progresser. Elle vous permet : D'avoir un corps physique. D'utiliser votre libre arbitre et d'apprendre à choisir entre le bien et le mal.
Opposée à la mort, distincte de l'existence qui suppose la conscience du vécu, la vie (bios ou zoè en grec) est l'ensemble des conditions qui permet la reproduction, la croissance et l'adaptation à leur milieu des végétaux et des animaux tels que les étudie la biologie.
"Parmi les corps naturels [i.e non fabriqués par l'homme] certains ont la vie et certains ne l'ont pas. Nous entendons par vie le fait de se nourrir, de croître, et de dépérir par soi-même" (De l'âme, II, 1). Et, plus loin, Aristote dit que la vie est ce par quoi le corps animé diffère de l'inanimé. »
Si nous avons la vie, c'est aussi pour agir. La vie nous donne la possibilité d'agir dans le monde à travers notre corps, notre parole, notre comportement. Par notre volonté, nous pouvons utiliser notre corps pour nous déplacer, transformer, construire.
Synonyme : cosmos, création, monde, nature, planète. 2. Milieu propre à quelqu'un.
La nature humaine est donnée en chaque individu humain. En chaque homme est donnée la nature humaine qui le fait paraître en tant qu'homme. On peut généraliser cette idée à l'ensemble de la nature : ce que nous appelons nature est à chaque fois donné en des êtres individuels et singuliers.
altéré, artificiel, dénaturé, falsifié, frelaté, synthétique.
Être se définit par les attributs qui sont les siens, par catégorie, mais ils ne disent pas une singularité. Tandis que exister, c'est un verbe qui n'a pas de complément d'objet.