De nouveaux droits liés au cumul emploi-retraite Le cumul emploi-retraite permet à une personne retraitée d'exercer une activité professionnelle et de percevoir à la fois ses revenus professionnels et sa pension de retraite. À partir du 1er septembre 2023, le cumul emploi-retraite crée de nouveaux droits à pension.
Dès ce 1er septembre 2023, l'âge légal de départ passe donc à 62 ans et trois mois pour les personnes nées à partir du 1er septembre 1961 ; puis sera progressivement décalé de trois mois chaque année, pour atteindre 64 ans en 2030.
La réforme ne s'applique pas non plus pour vous si vous avez eu une carrière longue et que vous avez commencé votre carrière professionnelle avant 16 ans : vous continuerez à bénéficier d'un départ à la retraite anticipé à 58 ans. Un début de carrière à 18 ans vous fera partir à 60 ans.
Deux nouvelles bornes d'âge permettent de partir avant 64 ans, qui s'ajoutent aux bornes en vigueur. Ainsi les personnes ayant commencé à travailler avant 16, 18, 20 et 21 ans pourront partir en retraite respectivement à partir de 58, 60, 62 et 63 ans.
La dernière réforme des retraites, entrée en vigueur le 1er septembre 2023, a toutefois accéléré ce calendrier, de sept ans. Résultat, les 172 trimestres seront en effet finalement exigés dès la génération 1965.
Si vous avez commencé à travailler avant 21 ans : vous pouvez partir à l'âge de 63 ans, à condition d'avoir l'ensemble des trimestres requis ; Si vous avez commencé à travailler avant 20 ans : : vous pouvez partir à 60, 61 ou 62 ans, selon votre année de naissance, à condition d'avoir l'ensemble des trimestres requis.
Pour partir à la retraite à l'âge légal de 64 ans, vous devez avoir atteint une certaine durée d'assurance et avoir validé entre 169 et 172 trimestres selon votre année de naissance. Pour faire le point sur votre future retraite, demandez votre relevé de carrière.
Si vous êtes né en 1964, l'âge légal minimal pour prendre votre retraite avec la nouvelle réforme est de 63 ans.
Pour partir à la retraite à l'âge légal et à taux plein (sans décote), il lui faudrait 172 trimestres.
Le montant maximal de l'Aspa est de 961,08 € par mois pour une personne seule et de 1 492,08 € par mois pour un couple en 2024 . Si vous n'avez jamais travaillé (ou presque) avant de partir à la retraite, vous pourrez donc bénéficier de certaines aides, voire d'une petite retraite de base.
Sur le papier, voici le scénario qui vous attend avec la réforme. Si vous avez cotisé 4 ou 5 trimestres* avant... * 4 trimestres cotisés avant la fin de l'année de vos 20 ans, si vous êtes né entre octobre et décembre, 5 trimestres sinon. La comparaison vaut pour les générations nées à partir de 1965.
Clause de sauvegarde.
Toutefois, les assurés nés entre le 1er septembre 1961 et le 31 décembre 1963, ayant leurs trimestres jeune l'année des 20 ans, et ayant 168 trimestres cotisés avant le 1er septembre 2023, ils ont droit à la retraite anticipée carrière longue sur demande.
Vous êtes née en novembre 1963, vous êtes donc concernée par le recul progressif de l'âge légal de départ à la retraite, et la modification du calendrier d'augmentation de la durée d'assurance pour partir à taux plein. Dans votre cas, l'âge légal sera fixé à 62 ans et 9 mois et la durée d'assurance à 170 trimestres.
Le projet de réforme des retraites prévoit l'instauration d'un régime universel. Ce nouveau système universel fixe les mêmes règles de cotisation, et s'appuie sur un principe de retraite à points. Ainsi, chaque euro cotisé accordera les mêmes droits pour tous les assurés. Explications.
Réponse de l'Assurance retraite
Si vous êtes née en 1962, votre âge légal est de 62 ans et 6 mois mais peut-être en fonction de votre situation serez-vous éligible à un départ anticipé. Accomplir la durée d'assurance nécessaire pour avoir le taux plein à 63 ans ; Avoir au moins 63 ans.
Qu'appelle-t-on une « carrière longue » ? Les actifs qui ont débuté leur activité professionnelle avant l'âge de 21 ans, voire dès l'âge de 16 ans, peuvent bénéficier du dispositif « carrière longue » s'ils sont toujours au travail alors qu'ils atteignent la soixantaine.
Toutefois, si elle a cotisé 168 trimestres avant le 1ᵉʳ septembre 2023, elle pourra faire valoir la clause de sauvegarde et demander à bénéficier du régime antérieur à celui en vigueur en septembre 2023. Elle pourra ainsi partir à la retraite à partir de 60 ans.
Avec la réforme des retraites de 2023, les générations nées en 1968 et après devront travailler au moins jusqu'à 64 ans, sauf à bénéficier des dispositifs de retraite anticipée pour carrière longue, pour pénibilité ou pour handicap par exemple.
Si vous partez entre 62 et 64 ans (selon votre génération), vous n'échapperez pas à cette minoration définitive. En revanche, si vous atteignez 67 ans, vous pourrez tout de même prétendre à une pension de retraite à taux plein. Explications.
La règle est la suivante : pour valider un trimestre, vous devez percevoir une allocation de retour à l'emploi (ARE) pendant au moins 50 jours – consécutifs ou non. Si, dans l'année, vous avez été indemnisé pendant 200 jours, alors vos 4 trimestres sont validés.
Si vous souhaitez arrêter de travailler avant l'âge légal de 62 ans, vous ne pouvez prétendre à percevoir une pension avant d'avoir atteint ce cap. Il vous faudra donc vivre grâce à d'autres revenus ou en “consommant” votre capital.
Si les trimestres pour enfants jouent pour la retraite, ils ne vous permettent pas pour autant de partir avant l'âge légal, de 62 ans actuellement (progressivement repoussé jusqu'à 64 ans par la réforme qui entre en vigueur le 1er septembre). Ils ne sont même pas comptabilisés pour un départ en carrière longue.
Les Français nés en 1963 travailleront deux trimestres supplémentaires – ils partiront à 63 ans, après 170 trimestres (168 avant la réforme). Il en va de même pour ceux nés en 1964 (171 trimestres contre 169).