L'héritier réservataire est l'époux survivant. 1/4 du patrimoine lui est réservé. Le défunt pourra attribuer librement (au profit d'un héritier ou d'un tiers) les 3/4 restant dans son testament.
Si vous avez 1 enfant, la moitié des biens lui revient forcément. Si vous en avez 2, ce sera les deux tiers des biens. Si vous avez 3 enfants ou plus, les trois quarts des biens leur seront réservés.
Cependant, il est possible de réduire sa part : en disposant de sa quotité disponible au profit d'un autre héritier ; en faisant sortir une partie du patrimoine de la succession ; en établissant un pacte de famille.
Les enfants bénéficient toujours, ensemble, d'une réserve représentant la ½ de votre patrimoine, laquelle doit être partagée entre eux en fonction de leur nombre. Cela signifie qu'une personne peut toujours disposer de la moitié au moins de son patrimoine, quel que soit le nombre d'enfants qu'elle a.
Tous les enfants ont les mêmes droits dans la succession. Le partage est effectué entre eux à parts égales. Exemple : Si le défunt a eu 2 enfants pendant son mariage, dont l'un avec une femme autre que son épouse, chaque enfant recevra la moitié des biens de son père, après la part attribuée à l'épouse.
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
Le partage consiste à attribuer à chaque héritier des biens pour une valeur égale à celle de ses droits dans l'indivision. Les héritiers composent des lots correspondant aux droits de chacun. Ils répartissent les lots entre eux d'un commun accord ou par tirage au sort.
En réalité, la loi française n'interdit pas de déshériter un enfant, ni d'en avantager un par rapport à un autre.
En présence d'un seul enfant, la quotité disponible est égale à la moitié du patrimoine. En présence de deux enfants, la fraction du patrimoine dont le défunt peut disposer librement correspond au tiers de son patrimoine total. En présence de trois enfants, la part d'héritage librement disponible est égale à un quart.
Pleine propriété
50 % du bien acquis par le conjoint survivant lui reviennent de plein droit, Pour un enfant : 25 % reviennent au conjoint survivant et 25 % reviennent à l'enfant, Pour deux enfants : 16,66 % reviennent au conjoint survivant et 33,33 % reviennent aux enfants, Et ainsi de suite.
Si vous avez un enfant unique et que vous souhaitez lui transmettre un appartement ou une maison, vous pouvez procéder à une donation simple. D'un point de vue fiscal, chaque parent peut transmettre avec un abattement de 100 000 euros par enfant, tous les 15 ans, sans taxes payées à l'Etat.
Le conjoint survivant est réservataire pour un quart du patrimoine de l'époux défunt en pleine propriété. Lorsque le défunt ne laisse ni enfants, ni parents : il ne peut disposer librement que des trois quarts de son patrimoine ; le quart restant est obligatoirement dévolu à son conjoint survivant.
Montant de la réserve
Avec un seul enfant, la réserve est égale à la moitié du patrimoine. Avec deux enfants, elle correspond aux deux-tiers de l'actif successoral (un tiers pour chaque enfant). A partir de 3 enfants, elle équivaut aux trois quarts de la succession (à répartir entre chaque enfant).
Pour éviter que vos héritiers réservataires n'exigent la réduction de vos libéralités après votre décès, vous pouvez organiser dès à présent votre succession grâce à la renonciation anticipée à l'action en réduction.
On parle de dévolution légale. Les héritiers sont classés dans l'ordre suivant : Les enfants et leurs descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant (aucune distinction ne doit être faite entre eux quel que soit le lien qui unit les parents)
En matière de succession, les frais de notaire sont réglés par chacun des héritiers à hauteur de leur part dans la succession. A l'ouverture de la succession, il est demandé aux héritiers une provision pour frais, estimée à partir d'une évaluation du coût global de la succession.
Juridiquement, on dit que le notaire prélève sur l'actif les sommes qu'il estime nécessaire pour régler le passif du défunt. Une fois ces sommes prélevées, le notaire débloque l'argent de la succession afin de procéder au partage selon les règles prévues par la loi.
Peut-on demander la part de son père décédé ? Si le parent décédé était marié et laisse des enfants exclusivement issus du même mariage, le conjoint survivant dispose d'une option sur la succession : 1/4 en pleine propriété ou la totalité en usufruit. Cette option détermine les droits revenant aux enfants.
Les biens dont le défunt était usufruitier. Lorsque le défunt ne détenait que l'usufruit d'un bien - c'est-à-dire le droit d'en jouir ou d'en percevoir les revenus -, cet usufruit s'éteint à son décès et n'entre pas dans la succession.
Après le décès déclaré, le livret A est bloqué et mis en indivision pour la succession. Seuls les comptes joints ne sont pas bloqués, le conjoint survivant pouvant garder la moitié du contenu du livret, ou la totalité si toutefois il prouve qu'il a entièrement alimenté l'épargne de lui-même.
Les livrets d'épargne réglementés (livret A, LDDS, LEP, CEL…) sont généralement clôturés au jour du décès. Les sommes seront remises aux héritiers au règlement de la succession.