Les uilleann pipes irlandais, possèdent plusieurs tuyaux semi-mélodiques. Appelés regulators en anglais, régulateurs en français, ils sont au nombre de trois, rarement quatre voire cinq. Ils permettent de réaliser des accords d'accompagnement et sont munis de clefs que l'on actionne avec le poignet de la main droite.
Le Uilleann Pipe voit le jour au XXème siècle
Après plusieurs siècles de lutte, la cornemuse irlandaise est un instrument de moins en moins connu.
On y voit des joueurs d'Aulos, ancêtre des cornemuses. Ce sont alors des clarinettes et des hautbois primitifs composées de tuyaux en roseau ou en bois percés munis d'une anche simple ou double.
Le fonctionnement de la cornemuse
Celui-ci est rempli d'air à l'aide du souffle du musicien et d'un tuyau d'insufflation ou par un soufflet, actionné par l'un des bras du musicien. L'air de la poche est distribué dans les différents tuyaux grâce à la pression exercée sur le sac par le bras du musicien.
La chanson la plus souvent jouée lors des funérailles est “Amazing Grace” qui est traditionnellement jouée à la fin du service par un seul joueur de cornemuse qui marche lentement pendant qu'il joue.
Le joueur de cornemuse est appelé sonneur en France, mais aussi talabarder ou biniaouer en Bretagne. Il est appelé piper en Irlande et en Grande-Bretagne, píobaire en gaëlique irlandais, gaitero en Espagne, gaiteiro au Portugal.
On suppose que la cornemuse prend ses origines en Égypte antique car de nombreuses représentations de chalumeaux doubles, tant chez les Grecs (aulos bicalame, de calamus = roseau en latin) que chez les Égyptiens montrent l'importance de cet instrument.
... on entend le bêlement du troupeau, le tintement de la cloche de la brebis, le bourdonnement de l'abeille; la cornemuse fait retentir les rochers, et se mêle au bruit sourd de l'Océan lointain qui bat ses rivages.
Il y en a pour tous les budgets, à partir de 750 € pour une cornemuse en « Polypenco » (plastique) ou 1 150€ pour une cornemuse en « African Blackwood » (Grenadille d'Afrique ou Ébène du Mozambique) jusqu'aux modèles les plus sophistiqués décorés de bagues en argent ciselé.
La cornemuse écossaise comporte 5 tuyaux : le blowpipe, tuyau dans lequel on souffle, le chanter, tuyau mélodique et 3 bourdons qui produisent un seul son continu et font office d'accompagnement. Le binioù comporte 3 tuyaux : le sutell, tuyau dans lequel on souffle, le levriad, tuyau mélodique et 1 bourdon unique.
Les origines de la cornemuse
(Poterie attique à figures rouges. Vers 480 av. J.
La Bodèga ou Craba (chèvre en occitan) est la plus grosse des cornemuses occitanes. La peau provient d'une chèvre entière et l'instrument ainsi constitué donne une impression de démesure. Démesure sonore grâce à ce son grave et profond qui nous donne une idée des cornemuses du Moyen Âge.
Connu dès l'Antiquité des Grecs et des Romains (tibia utricularis), il s'est par la suite répandu à travers toute l'Europe du Moyen Âge. La présence de cornemuses en Bretagne est attestée depuis au moins le XV e siècle, et le binioù kozh sous sa forme actuelle est pour sa part attesté dès la fin du XVIII e siècle.
Concernant la matière, privilégiez le bois noir d'Afrique ou l'ébène. Concernant le bois de rose, on l'utilise généralement sur des cornemuses entrée de gamme (modèle que vous ne garderez pas longtemps généralement). Certaines cornemuses sont fabriquées en Polypenco (c'est le cas de nombreux modèles Mac Callum).
Le bagad est un orchestre breton inspiré du pipe band écossais. En breton, bagad ar sonerion signifie groupe de sonneurs. Le bagad s'organise en trois pupitres : les bombardes, les cornemuses et les percussions.
L'excellent compromis pour les débutants est sans doute la bombarde en Polypenco qui allie justesse de son et robustesse, et qui ne nécessite pas d'entretien avec de l'huile d'amande douce. Elle sera de préférence en roseau (de fabrication française).
chant, bombarde, biniou kozh, violon, accordéon, clarinette, cornemuse, harpe celtique...
Les Pibroch étaient pratiqués à la harpe ou au chant, la musique légère au fiddle.
La gaita fait partie de la grande famille des cornemuses, au même titre que le biniou, le « pipe » écossais ou irlandais. Dérivée de la cornemuse médiévale, la gaita a connu un essor remarquable dans les grandes villes d'Asturies et de Galice.
De nombreux musées et châteaux vous raconteront des histoires passionnantes sur les cornemuses de leur collection, mais si vous souhaitez vraiment en savoir plus, votre première escale devrait être le National Piping Centre à Glasgow.
Il s'agit d'une variante de hautbois populaire spécifique à la Bretagne. En breton l'instrument s'appelle ar vombard (mutation de bombard) ou an talabard. Un joueur de bombarde s'appelle un bombarder (bombardir en Pays Vannetais), mais le terme de talabarder a été plus récemment adopté dans le milieu des bagadoù.
Le sonneur (soner en breton, sonnou en gallo) est un musicien jouant de la bombarde, du biniou kozh ou autre type de cornemuse, ainsi que parfois aussi de la clarinette bretonne, la Treujenn-gaol (littéralement « tronc de choux ») et par extension de tout instrument de musique utilisé dans l'ancienne société ...
Si tout le monde connaît les cornemuses d'Écosse ou de Bretagne, on sait moins que la cornemuse est jouée dans tous les pays d'Europe. Elle est présente de très longue date en Inde, en Scandinavie, en Russie et au nord du continent africain.