En philosophie politique, Locke est considéré comme l'un des fondateurs du libéralisme. L'État n'est légitime que pour servir les intérêts civils des individus. La liberté étant offerte par Dieu aux hommes dès l'état de nature, ceux-ci doivent la conserver par contrat.
Pour Locke, une personne est « un être pensant et intelligent, capable de raison et de réflexion, et qui se peut consulter soi-même comme le même, comme une même chose qui pense en différents temps et lieu ». Selon lui, c'est la « conscience qui fait l'unité de la personne ».
John Locke est considéré comme l'un des principaux représentants du libéralisme politique, parce qu'on trouve dans son œuvre deux traits caractéristiques de ce courant de pensée : d'une part la revendication des droits des individus, d'autre part la volonté de fixer des limites restreintes au pouvoir de l'État.
On connait sa vérité sans faire appel à l'expérience. Le fait que tout le monde apprenne cet énoncé au sein de l'expérience n'y change rien. L'esprit est conçu comme une tabula rasa sur laquelle s'impriment des impressions sensibles.
Car Locke définit la liberté comme un pouvoir, et il affirme que tout pouvoir naturel d'une créature lui vient de la toute-puissance de Dieu29. On est donc fondé à croire l'antécédent: il est possible à Dieu de créer un agent libre.
Locke reproche à l'Etat absolutiste de faire des hommes serviles, qui préfèrent se soumettre à une autorité qu'ils craignent seulement parce qu'elle les protège. Le peuple délègue dont bien ses pouvoirs aux gouvernants, mais il conserve ses droits naturels.
Résumé La lecture rapide du Second Traité semble révéler cinq pouvoirs : le constituant, le législatif, le judiciaire, l'exécutif et le fédératif. II faut pourtant se garder de considérer que Locke s'en remet toujours à cette présentation.
Locke y défend un nouveau rapport entre religion et gouvernement. Locke, un des fondateurs de l'empirisme, développe ainsi une philosophie contraire à celle exprimée par Thomas Hobbes dans son livre Leviathan, dans la mesure où il défend notamment la tolérance religieuse pour certaines confessions chrétiennes.
C'est-à-dire : la « conscience », c'est le fait, pour un homme, de percevoir ce qui se passe dans son propre esprit (dans un esprit qui est le sien, qui lui appartient en propre, qui est sa propriété).
Le "contrat social", auquel consentent les individus afin de créer une société civile et d'accéder à ce que seront nos "États de droit", est au coeur de la pensée politique de Locke, comme il l'a été chez Hobbes (1588-1679) et le sera chez Rousseau (1712-1778).
Le philosophe anglais John Locke (1663-1704) reprend la conception de l'esprit comme tabula rasa, la table rase qui reçoit les impressions comme de la cire : « il n'est rien dans l'intellect qui n'ait auparavant été dans la sensation ». Les empiristes anglais rejettent aussi l'idée de connaissances innées.
En effet, les empiristes (notamment John Locke dans l'Essai sur l'entendement humain) se proposent d'analyser les pouvoirs de l'entendement humain, plutôt que d'interroger la structure métaphysique du monde sans cette question préalable, indispensable selon eux.
1. Thomas Hobbes (1588-1679)
Selon Locke, ce qui fait qu'un individu demeure la même personne réside dans la conscience qu'il a de lui-même. C'est John Locke qui, en 1690, a appréhendé le problème de l'identité personnelle en des termes qui continuent à être discutés aujourd'hui.
2°) Chez Locke, la loi naturelle oblige chacun à respecter les droits de tout homme : elle a valeur universelle. Chez Hobbes, les contrats issus de l'application des trois premières lois du Léviathan ne créent un ordre inviolable qu'entre les contractants.
Philosophe anglais (Wrington, Somerset, 1632-Oates, Essex, 1704). Théoricien d'une science postcartésienne fondée sur l'empirisme, John Locke est aussi le promoteur d'une philosophie politique reposant sur la notion de droit naturel.
La notion de conscience recouvre trois cas de figures différents : la conscience de soi désigne la capacité de réflexion qui caractérise la subjectivité ; la conscience d'objet signifie la faculté du sujet à se représenter les choses extérieures ; la conscience morale enfin désigne une capacité non plus théorétique ...
Descartes forme le projet de tout comprendre par lui-même et invente pour cela une méthode : le doute systématique. Sa règle : « Ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ».
Ainsi Platon apparaît à la fois comme un penseur réactionnaire critiquant la liberté et l'égalité démocratiques et comme le grand initiateur de la liberté philosophique.
La liberté religieuse a été établie par : la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789 (art. 10) ; la Convention européenne européenne des droits de l'Homme de 1950 (art.
Le grec Solon (640 à 558 av. J. -C.) serait à considérer comme le « père de la démocratie » : c'est au cours de son voyage en Égypte qu'il a connu pour la première fois cette notion d'égalité entre les êtres humains.
Le pouvoir législatif est généralement exercé par un parlement, composé d'une ou deux chambres (en France, il s'agit de l'Assemblée nationale et du Sénat) ; le pouvoir exécutif met en œuvre les lois et conduit la politique nationale.
La séparation de ces trois fonctions assure un équilibre entre les pouvoirs. Elle évite les dérives despotiques d'un gouvernement et garantit l'indépendance de la justice. Selon Montesquieu, la séparation des pouvoirs concerne les fonctions de l'État, mais pas les organes de l'État.
Tabula rasa (littéralement : table rase) est un concept philosophique épistémologique selon lequel l'esprit humain naîtrait vierge et serait marqué, formé, « impressionné » (au sens d'« impression sensible ») par la seule expérience.