La philosophie est ainsi définie comme pensée de l'intelligible, perception de la réalité véritable : elle est donc bien pour cette raison un savoir, une science, une aptitude à voir, au moyen de l'intellect, la réalité véritable que les sens ne perçoivent pas.
Dans La République, Platon propose une célèbre théorie de la connaissance qui divise les choses connaissables en deux : le monde intelligible et le monde sensible. Le monde des choses sensibles est celui où celles-ci apparaissent sous la forme « d'images ».
Platon a dit...
“Les hommes ne veulent pas ce qu'ils font, mais ce en vue de quoi ils font ce qu'ils font.” “L'homme est la mesure de toute chose.” “Les yeux de l'esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser.”
Chez Platon
Le principe le plus élevé, selon Platon, est l'Un, identique au Bien et au dieu. Le Bien est la source de toute existence et de toute connaissance, il est lui-même supérieur à l'essence. C'est la lumière qui éclaire les Idées et permet à l'âme de les contempler.
Le philosophe, selon Platon, doit devenir un législateur et un réformateur politique, afin d'obtenir l'instauration de la justice dans la Cité. Toutefois, selon certains dialogues comme la République, il faut le forcer à le devenir, car il est fort probable qu'il ne consente pas à « retourner dans la caverne».
La nature imparfaite de l'homme ne l'empêchera jamais de concevoir un ordre commun meilleur que celui qui règle sa vie, ni de comprendre que c'est grâce à la pensée qu'il pourra l'approcher.
C'est une recherche de la vérité qui est guidée par un questionnement sur le monde, la connaissance et l'existence humaine. Elle existe depuis l'Antiquité en Occident et en Orient, à travers la figure du philosophe, non seulement en tant qu'activité rationnelle mais aussi comme mode de vie.
Les idées sont dans « un lieu au-delà du ciel », « sans couleur et sans forme ». Elles sont au-delà du monde sensible et même du monde divin. L'idéalisme de Platon est donc un réalisme : les idées (essences des scolastiques) existent réellement dans la partie transcendante et immuable du monde.
Selon Platon la vérité est donc à la portée de tous, car nos âmes l'ont contemplée avant d'arriver dans la réalité matérielle. Ainsi, découvrir la vérité est plus une affaire de réminiscence que de découverte : nos âmes se souviennent des idées parfaites qu'elles ont contemplées.
L'amour platonique provient du nom du philosophe grec Platon. Il ne s'agit pas d'une théorie exprimée par Platon mais d'une extension de celle exposée dans le Banquet, la République et le Phèdre. Il exprime le fait que ce sont des qualités qui sont aimées dans une personne, et non la personne elle-même.
RÉSUMÉ: L'homme est un animal extraordinaire selon Platon, mais il est bien un animal. Il faut donc maîtriser et domesti- quer l'animalité de l'homme. Le cas de l'alimentation montre l'importance des pulsions animales en l'homme.
Platon veut s'élever au-dessus de la réalité et accéder à la Vérité par la réminiscence ; Aristote recherche une adéquation à la réalité à établir grâce aux lois logiques. Pour le premier les principes précèdent les faits, pour le second c'est l'inverse, les faits passent avant les principes.
Selon Platon, nos sens nous donnent accès à un monde qui n'est pas le réel par excellence, mais une image de celui-ci. Ainsi, nous sommes semblables au prisonnier contemplant les ombres. Le monde dont nos sens nous informent est le monde sensible.
Dans La République, Platon propose une célèbre théorie de la connaissance qui divise les choses connaissables en deux : le monde intelligible et le monde sensible.
La plus belle citation philosophique est : On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve .
Pour Platon, la réalité n'est donc non pas dans le monde sensible, mais dans le « monde » de la connaissance et des Formes. La représentation du monde sensible n'est qu'une illusion : en sortant de la caverne, en accédant à la connaissance le prisonnier accède donc à la réalité du monde.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
La philosophie est la connaissance de la réalité. Ce qui veut dire qu'elle n'est ni seulement critique ni seulement connaissance de sa propre histoire (ce qui, à ce titre, n'en fait qu'une culture), mais bien qu'elle apporte cette utilité qui consiste à comprendre les choses et le monde.
Le mot « philosophie » désigne littéralement l'amour de la sagesse. L'amour dont il est question ici est à comprendre au sens de l'amitié. Le grec ancien distingue en effet le désir amoureux, éros, et l'amitié, philia. Le philosophe est donc un ami de la sagesse.
Il est généralement considéré comme l'un des premiers philosophes occidentaux, sinon comme l'inventeur de la philosophie, au point que Whitehead a pu dire: « La philosophie occidentale n'est qu'une suite de notes de bas de page aux dialogues de Platon ».
Platon représente en quelque sorte le disciple idéal : il est passé de l'amour de Socrate à l'amour de l'idée de Socrate, puis de là à l'amour des idées.
Ainsi, Platon adopte une stratégie de remplacement et d'absorption de la culture par la philosophie, alors qu'Aristote emploie une approche pragmatique. Cette distinction de points de vue comporte des conséquences que nous vivons encore dans nos débats et discussions sur la culture.
Résumons la thèse platonicienne sur le bonheur comme cela : une vie passée à courir après ce dernier est épuisante. Pour vivre heureux, il faut absolument maîtriser la force de notre désir. Le bonheur n'est pas dans le plaisir à répétition, mais dans la quête des plaisirs durables.
– L'amour est l'amour d'un objet. – L'amour est désir de l'objet. – On ne désire que ce dont on ne dispose pas (on peut désirer le maintien de ce que l'on a déjà). – Celui qui aime ne détient pas l'objet de son désir.
La connaissance vraie ne peut être qu'immuable, et l'âme a la connaissance absolue. Platon cherche les caractères constants dans l'espèce et il pense un modèle universel, immuable, éternel : les idées sont plus parfaites que le réel.