Spinoza, rejetant toute transcendance divine, identifie Dieu et la Nature. La sagesse est amour intellectuel du vrai Dieu, immanent au réel. Spinoza est considéré par les historiens de la philosophie comme un cartésien, autrement dit un disciple de Descartes.
La grande thèse théorique de Spinoza est qu'il n'y a qu'une seule substance, infinie et unique, Dieu, qui se confond donc avec le monde, l'univers lui-même. " Deus sive Natura " (Dieu, c'est-à-dire la Nature).
Héritier critique du cartésianisme, le spinozisme se caractérise par un rationalisme absolu laissant une place à la connaissance intuitive, une identification de Dieu avec la nature, une définition de l'homme par le désir, une conception de la liberté comme compréhension de la nécessité, une critique des ...
L'idée est une représentation de l'objet qui en elle-même, n'est ni vraie ni fausse - raison pour laquelle Spinoza compare l'idée cartésienne à une « chose muette, comme une peinture sur un tableau » .
Se moquer, s'indigner, haïr sont pour Spinoza des passions tristes qui éloignent de l'action dans le rapport que nous entretenons avec nous-même. Quand elles sont dirigées à tort vers les comportements humains, cela condamne pour le philosophe à la passivité. Soyez donc positif et riez avec sincérité !
Spinoza, philosophe de la nature et des passions humaines
Spinoza, rejetant toute transcendance divine, identifie Dieu et la Nature. La sagesse est amour intellectuel du vrai Dieu, immanent au réel. Spinoza est considéré par les historiens de la philosophie comme un cartésien, autrement dit un disciple de Descartes.
Concernant le bonheur, selon Spinoza, chaque être vivant fait un effort constant pour persévérer dans son être. La loi fondamentale de la vie, c'est de persévérer et grandir. Grandir nous met en joie. Ainsi, joie, tristesse et désir sont les clés de toute notre existence.
L'affirmation de la substance et l'affirmation de soi résultent d'une même force, ou plutôt sont le développement d'une même force, que l'on peut lire tantôt du côté de sa participation à l'infini en acte de l'Etre, tantôt comme fondation de notre être, en son individualité irréductible.
Contrairement à Descartes, Spinoza refuse à l'esprit humain et par conséquent à l'homme le statut de substance : l'homme est défini comme l'union de deux modes, un corps et une âme.
L'Ethique de Spinoza : La Vertu et le Bonheur
La vertu, chez Spinoza, est le chemin d'accès au bonheur. En effet, la vertu consiste à vivre selon l'entendement, lequel vise à augmenter notre connaissance et notre compréhension de la nature. L'entendement vit selon le conatus et recherche ce qui est bon pour nous.
Selon Freud, l'homme est déterminé par son inconscient, instance psychique dont le contrôle échappe à la conscience et la volonté. La conscience est débordée de toute part par l'activité de l'inconscient. Le libre arbitre est nié par Freud, tout choix étant, au moins en partie, déterminé par des raisons inconscientes.
Spinoza, non moins que Descartes, est opposé à l'idée d'expliquer la nature par des causes finales : ce qui ne l'empêche pas de convertir la thèse négative selon laquelle une chose ne peut être détruite sinon par une cause extérieure, en sa positive, selon laquelle toute chose existe en vertu d'une force, d'une ...
Locke a souvent été considéré comme le modèle et le précurseur des philosophes des Lumières. Le concept de contrat social a d'ailleurs influencé plusieurs philosophes. L'ensemble de ses idées a profondément influencé Rousseau et les philosophes de la Révolution américaine.
Nous croyons souvent le contraire, mais c'est par ignorance des causes. Ainsi le libre arbitre, faculté prétendue d'agir sans y être déterminé, est-il une illusion*. Les hommes se croient libres parce qu'ils sont conscients de leurs actions et de leurs désirs, et ignorants des causes qui les déterminent à vouloir.
La liberté selon Spinoza
Cette citation est une critique de la notion ordinaire de liberté : c'est parce que les hommes ignorent ce qui les détermine qu'ils s'imaginent capables de commencer des actions ou des pensées à partir de rien.
Il considère donc que le sentiment de liberté de l'homme résulte du fait qu'il n'a connaissance que des causes immédiates des évènements rencontrés. Il rejette alors le libre arbitre, parlant plutôt de « libre nécessité » (Lettre à Schuller). Spinoza commente alors ainsi l'épisode du jardin d'Éden.
L'aide médicale de l'État (AME) est un dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d'un accès aux soins. Elle est attribuée sous conditions de résidence et de ressources. Pour la demander, un dossier est à remplir. Une fois attribuée, l'AME est accordée pour 1 an.
Si la Liberté est une émancipation, c'est qu'elle est une libération. Elle n'est pas un état, mais un processus. Pour l'homme, la liberté consiste à devenir la vraie cause de ses choix et donc de son action. Si nous reprenons les termes de Spinoza, la liberté revient à agir selon la seule nécessité de sa nature.
Le cerveau est le siège de l'âme, qui agit par l'intermédiaire des nerfs ; la poitrine est le siège des parties vitales et le ventre celui des parties naturelles.
Le spinozisme est un eudémonisme qui place le bonheur, selon une interprétation traditionnelle, dans la joie de comprendre la nature, l'amour de soi et du monde et la puissance de la raison qui permet de vivre libre des passions.
Ce type de morale se conçoit indépendamment de toute conséquence qui pourrait résulter de nos actions. Par exemple, selon Kant, l'homme ne doit pas mentir pour éviter un meurtre, car l'obligation de dire la vérité est absolue et ne tolère aucune condition particulière.
Pour lire l'Éthique, le plus simple consiste en première approche à respecter l'ordre linéaire, c'est-à-dire à suivre l'enchaînement des propositions, les unes après les autres de la première à la dernière, pas à pas.
Émotion vive, souvent accompagnée d'un sentiment de plénitude, éprouvée par l'individu lorsque ses désirs et ses besoins sont satisfaits. La joie se distingue donc du plaisir par sa durée et son intensité, mais aussi du bonheur, qui est davantage un idéal.
Or la joie n'est autre que l'augmentation de cette puissance d'agir, l'accroissement de cette vie en nous (la tristesse est sa diminution). Le bien n'est donc pas une valeur qui transcende la vie, et permet de la juger : il n'est autre que ce qui est bon, ce qui nous donne la puissance de persévérer en notre être.
Mais, pour Epicure, le bonheur ne réside ni dans le confort matériel ni dans la simple satisfaction des plaisirs. Il advient lorsque l'homme atteint la tranquillité de l'âme, c'est-à-dire lorsqu'il ne subit plus ni trouble ni douleur.