La philosophie de Hegel est une philosophie systématique et encyclopédique qui se développe à partir de l'idée logique. Son déploiement dialectique constitue la réalité et son devenir, et son retour à soi dans la forme de la pensée, la seule qui soit vraiment adéquate à son contenu.
Comprendre la théodicée hégélienne requiert de comprendre ce que signifie l'Aufhebung, par l'esprit, de la finitude – la sienne, celle des autres – avec laquelle il est en rapport. Comme on l'a dit, l'Aufhebung consiste à changer le sens (théorique) ou la règle (pratique) des choses.
La notion de Raison (« Vernunft ») dans la Phénoménologie de l'esprit prend chez Hegel un sens particulier : la Raison désigne l'état de la conscience qui sait être toute réalité. Il lui faudra encore passer par les stades de l'observation, des choses et d'elle-même, avant d'arriver au stade de l'esprit.
C'est pourquoi le concept d'esprit, chez Hegel, ne désigne pas seulement un individu singulier (comme par exemple le Dieu de la religion chrétienne), mais une forme générale de subjectivité, qui se réalise comme telle en de multiples façons et en de multiples individus.
Le contenu non aliénant par excellence, explique Hegel, serait celui par lequel la liberté se veut elle-même. : « c'est seulement en ayant soi-même pour ob-jet que la volonté est pour soi ce qu'elle est en soi »11. Cette idée fait l'objet d'une réaffirmation insistante selon des formulations qui restent homogènes.
Hegel dégage, dans l'histoire et la culture humaines, la genèse progressive de l'Absolu, ce qui possède, en soi-même, sa raison d'être. L'Idée universelle, forme supérieure de l'Esprit, représente, à la fin du processus, le terme absolu, en soi et par soi, parvenu à la transparence.
Montesquieu donne de la matière à la philosophie politique, lorsqu'il lui arrive de se perdre dans des abstractions confuses, et de l'esprit à la sociologie, lorsqu'il lui arrive d'en manquer.
L'homme n'a pas un esprit, il est spirituel. L'esprit est ce qui caractérise son être en devenir tout entier. Il s'ensuit ceci : non seulement l'homme existe, non seulement il est, non seulement il déploie son être comme le font les choses de la nature en général mais, nous dit Hegel, « il existe aussi pour soi ».
D'après Hegel, la conscience de soi place également devant elle une autre conscience de soi. Elle est constituée non par la reconnaissance de soi, mais par la reconnaissance du fait que l'autre conscience de soi se situe « hors de moi » et, en même temps forme un seul et, avec moi, dans l'unité sociale.
Si Marx procède à une critique de l'idéalisme hégélien c'est d'une part parce qu'il fait du concret une détermination exclusivement conceptuelle, laissant ainsi de côté ses spécificités historiques et, d'autre part, parce qu'il ne fait selon lui que légitimer un état de fait en mettant en évidence sa pseudo-rationalité ...
Elle n'est pas une contrainte extérieure mais ce moment où la liberté se veut elle-même. Il ne faut pas oublier que Hegel réfléchit à partir des idées de la révolution française et du destin des idées de Rousseau. Au contraire de Kant, Hegel ne parle pas de devoir mais de droit.
Le pouvoir du nègre sur la nature est seulement une force de l'imagination, une domination imaginaire. En ce qui concerne les rapports humains, il résulte comme second moment, du fait que l'homme est considéré comme réalité suprême, qu'il n'a aucun respect, ni pour luimême, ni pour les autres.
La dialectique de Hegel est le mouvement de la pensée.
La dialectique désigne, au sens restreint, la négation (le deuxième moment) ; mais elle équivaut, au sens large, à la logique même de la pensée, qui a la particularité d'être automotrice.
Quand Lévy-Bruhl dit : « Il n'a pas de philosophie, il a une mentalité prélogique » il veut dire notamment que les Africains n'ont pas créé de philosophie au sens d'un système de pensée cohérent et reposant sur des principes et une conduite logique, pour asseoir des conclusions crédibles et intelligibles.
La philosophie africaine elle-même est controversée, l'étude d'une philosophie africaine ancienne est très vague. En effet, parler de philosophie africaine ancienne au même sens que la philosophie occidentale est quelque chose de difficile.
La conscience de soi ne suppose pas une connaissance de soi. Être conscient de faire quelque chose n'implique pas nécessairement de savoir pourquoi on le fait. Connaissance suppose non pas seulement un constat de fait mais un savoir suffisant pour donner une explication totale.
L'inconscient désigne négativement ce qui s'oppose à la conscience, ce qui en est dépourvu (comme l'état de sommeil) et positivement l'appareil psychique que décrit la psychanalyse, et qui serait la cause de la plupart de nos comportements.
L'art n'est donc pas un savoir conceptuel; son but est la représentation dans l'existence sensible de ce qu'il y a de plus élevé et de plus spirituel: la vérité, la liberté.
C'est la procédure dialectique, celle par laquelle s'effectue le processus de culture de l'esprit vers la vérité. Autrement dit, cette considération de la raison comme ce qui régit la marche du monde montre la corrélation qui existe entre celle-ci et l'histoire.
L'esthétique est la science du beau dans l'art.
Hegel affirme en effet qu'elle doit se fixer cette limite parce que l'esprit humain, dont l'art est une manifestation, est supérieur à la nature.
Les différentes formes de liberté :
Liberté naturelle : en vertu du droit naturel. Liberté civile : en respectant les lois. Liberté politique : pouvoir exercer une activité politique, adhérer à un parti, militer, élire des représentants...
Pour commencer, on peut définir la liberté comme la possibilité qu'a une personne de penser, de s'exprimer et d'agir selon ses valeurs, ses croyances, ses besoins et ses désirs. La liberté permet, par exemple, à une personne de faire des choix.
L'homme ne se définit pas par son essence, ni par un inconscient ni par des déterminismes ni par un destin ou une volonté divine, mais uniquement par son existence. Il est donc entièrement libre, puisqu'il est déterminé par ce qu'il fait et non ce qu'il est.
Elle aurait été inventée par le penseur présocratique Zénon d'Élée, son emploi systématique dans les dialogues de Platon a popularisé l'usage du terme.