La partie de la philosophie qui traite de l'art est appelée esthétique. L'esthétique est la réflexion sur les formes et fonctions de l'art. Elle réfléchit également sur le beau, sur la nature de la création des œuvres d'art, sur le rôle et la place de l'artiste dans la société.
L'esthétique (ou philosophie de l'art) est une discipline de la philosophie ayant pour objet les perceptions, les sens, le beau (dans la nature ou l'art), ou exclusivement ce qui se rapporte au concept de l'art.
L'esthétique est donc la science de la beauté et du bien-être. C'est également l'ensemble des soins et des technologies qui ont pour but d'augmenter votre bien-être tout en améliorant votre apparence. Ces soins sont prodigués sur le corps entier, chez l'homme comme chez la femme.
Le Beau dans l'art est provoqué par une sensation de plaisir lorsqu'on est confronté à une forme, des couleurs, des sons, des mouvements etc. Le Beau varie selon les époques et n'a pas les mêmes caractéristiques chez les artistes. Pour Platon, c'est par l'Amour qu'on accède aux sphères du Beau.
Pour Platon, premier théoricien de la beauté, l'art humain doit être la représentation sensible d'une idée. Elle doit s'inspirer de la nature, fruit de l'art divin, et en donner une image mimétique et éloquente. C'est l'équilibre des proportions qui définit l'essence de la Beauté.
La beauté artistique peut donc être comprise comme la manifestation de la nécessité dans une œuvre d'art, c'est-à-dire la manifestation que l'œuvre est une fin en soi. La beauté étant malgré tout une perception subjective, tout le monde ne percevra pas toujours une même œuvre comme belle.
La réponse à cette question est en apparence évidente : l'art doit être beau. L'on pourrait même dire que l'art n'a d'autre fonction que la beauté, contrairement à la production artisanale dont la fonction est d'être utile. Il semble donc que la beauté est précisément ce qui définit l'art.
Opposé au laid, le beau est une catégorie esthétique fondamentale. À côté du bien et du vrai, il constitue l'un des trois concepts normatifs auxquels peuvent se ramener les jugements d'appréciation.
Le Beau est objectif et intelligible, il n'est ni relatif, ni sensible, il dépasse la perspective de l'individu. L'art est soumis à une réalité idéale qui le précède. L'art est lié au beau s'il reproduit la structure de la réalité idéale ou naturelle, mais cette beauté sera toujours inférieure à celle de l'être.
1. Qualité de quelqu'un, de quelque chose qui est beau, conforme à un idéal esthétique : La beauté d'une femme, d'une œuvre musicale. 2. Caractère de ce qui est digne d'admiration par ses qualités intellectuelles ou morales : La beauté d'un acte désintéressé.
La valeur esthétique comme valeur caractéristique de l'art. Par « valeur caractéristique de l'art », Lopes entendait une valeur que les œuvres possèdent du fait de leur nature, une valeur présente dans toutes les œuvres d'art, une valeur comprise dans ce qui fait de quelque chose une œuvre d'art.
On peut citer comme exemples de ces catégories le tragique, l'épique, le comique, le dramatique, le gracieux, le joli, le mystérieux, le pathétique, le pittoresque, l'humour, le bouffon, etc.
1On connaît la date de baptême de l'esthétique : sous sa forme substantivée, le mot apparaît pour la première fois en 1635 dans l'œuvre du philosophe allemand Baumgarten.
L'art vise le beau, pas le vrai. Pour Hegel (in Esthétique), le contenu est la vérité, et la forme est la représentation sensible de cette vérité (exemples : la mort, l'amour, la nature, la folie, la guerre, etc.).
C'est cependant moins à la modernité qu'à la pensée grecque qu'il en rattache l'origine : « L'esthétique ne commence chez les Grecs qu'au moment où le grand art, mais aussi la grande philosophie concordante (qui suit le même cours) touchent à leur fin.
L'artiste est un imitateur de la nature. En effet, il aperçoit la beauté dans la nature, le spectacle des formes se réalisant et il nous communique sa vision dans la peinture ou la sculpture. L'imitation de la nature, ou d'un modèle, paraît être une des sources principales de la création artistique.
« L'éducation esthétique est l'apprentissage par le biais d'un projet et permet aux élèves d'aiguiser leur regard, de s'ouvrir davantage à l'expérience artistique. » Un élément clé de cette approche : la durée plus longue du contact avec l'œuvre, par un ensemble d'activités articulées les unes aux autres.
Ils sont une synthèse transcendantale d'universel et de particulier : le quasi-objet esthétique est en fait une totalité à lui tout seul, précisément parce qu'il donne lieu à un jugement qui n'a de sens que comme universel.
I Le beau est objectif et utile
Dans l'Antiquité et à l'âge classique, le beau se définit objectivement par des règles de proportion et d'harmonie : par exemple, un temple ou un visage sont beaux s'ils présentent une belle symétrie.
« Le beau artistique est supérieur au beau naturel, parce qu'il est un produit de l'esprit » (Int., p. 10). Or l'esprit est supérieur à la nature. Il y a certes un beau naturel dans l'être vivant, car, « en tant qu'idée sensible et objective, la vie qui anime la nature est belle » (Idée du beau, p.
L'art est une activité créatrice. C'est le moyen par lequel l'être humain se détache de la nature. Contrairement à la technique, son produit n'a pas comme finalité d'être utile, il est destiné à la contemplation plutôt qu'à l'action. L'art est lié à la question du beau et à son universalité.
L'art regroupe les œuvres humaines destinées à toucher les sens et les émotions du public. Il peut s'agir aussi bien de peinture que de sculpture, vidéo, photo, dessin, littérature, musique, danse…
Les fonctions de l'art
Il permet à chacun de décorer son environnement, de le personnifier. Il a également pour fonction de fasciner, de créer des passions. C'est un instrument d'éducation et de diffusion du savoir, mais, également un outil de propagande et d'endoctrinement.
L'art est la production de belles apparences ou de formes « esthétiques » dans un esprit désintéressé. Un artiste, en effet, ne cherche pas à fabriquer un objet utile ni ne recherche le profit en tant que tel. L'étymologie serait donc ici plutôt trompeuse.