- la première abolition de l'esclavage par la France le 4 février 1794. Pour la première fois dans l'histoire, fut proclamée par la Convention nationale, l'abolition de l'esclavage, près de quatre ans après l'adoption par l'Assemblée de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
Le Danemark est le premier pays européen à abolir la traite des Noirs en 1792, suivi de près par l'Angleterre (1807) et les Etats-Unis (1808). Au congrès de Vienne en 1814, la Grande-Bretagne use de son influence pour inciter d'autres puissances étrangères à imiter cette politique.
En pleine guerre, le président Abraham Lincoln décide d'émanciper les esclaves. Le Nord finit par l'emporter, et le XIIIe amendement de la Constitution est voté en janvier 1865.
Le décret d'abolition de l'esclavage en France est signé le 27 avril 1848, par le gouvernement provisoire de la Deuxième République, sous l'impulsion de Victor Schœlcher.
La traite négrière atlantique débute au 15e siècle lorsque les Portugais commencent à acheter des hommes sur les côtes d'Afrique qu'ils explorent alors. La découverte du Nouveau Monde et sa colonisation par les grandes puissances maritimes européennes accélèrent le processus de façon exponentielle.
Le 27 avril 1848, le gouvernement de la République française publie les décrets d'abolition immédiate de l'esclavage dans les colonies françaises. Sont concernées essentiellement les vieilles colonies héritées de l'Ancien Régime, dont l'économie encore sur les grandes plantations sucrières.
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
Le 26 juillet 1833, à Londres, la Chambre des Communes vote une loi pour l'abolition progressive de l'esclavage dans toutes les colonies britanniques. Le processus d'émancipation est prévu pour se terminer le 1er août 1840. Il est prévu de confortables indemnités pour les planteurs, au total 20 millions de livres.
Spectacles, concerts, marche aux flambeaux, conférences... de nombreux temps forts rythme ce 174e anniversaire de l'abolition de l'esclavage à la Martinique.
Les premières attestations de l'esclavage remontent au Néolithique. Dans les archives historiques du Moyen-Orient, les mieux connues, l'Égypte antique et la Perse ont précédé l'esclavage arabo-musulman, à son tour imité par certains pays européens à partir des XVIe et XVII e siècle.
1848, l'abolition de l'esclavage
Affirmant l'égalité entre les hommes et leur droit naturel à la liberté, les philosophes du XVIIIe siècle engagent un débat sur la légitimité de l'esclavage. Des révoltes violentes, en 1791 à Saint-Domingue, provoquent une première prise de conscience.
1888 : au Brésil, signature le 13 mai par la régente Isabelle de la Loi d'Or (Lei Áurea) qui abolit l'esclavage au Brésil, ce qui en fait le dernier pays indépendant du continent américain à abolir l'esclavage. 1890 : Deuxième abolition en Tunisie, décidée par les Français, sur décret d'Ali III Bey, le 28 mai 1890.
Confrontée à la guerre, ne disposant guère de moyens pour agir aux colonies, la Convention montagnarde soutient Sonthonax en proclamant l'abolition de l'esclavage, de façon à mobiliser les populations contre les Anglais qui envahissent les colonies.
En 1802, a la suite de la paix d'Amiens, Bonaparte décide de maintenir l'esclavage dans les colonies rendues à la France et de rétablir l'esclavage dans les autres territoires (Guadeloupe, Guyane, Haïti), indépendants de fait, ce qui y provoque la révolte des Noirs et entraîne l'indépendance de Haïti.
Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice.
Napoléon abolira à son tour la traite des Noirs en 1815, et la Deuxième République abolira l'esclavage sur tous les territoires français, par le décret du 27 avril 1848. Cependant la traite orientale, principalement arabe, ainsi que la traite intra-africaine, ininterrompues depuis de nombreux siècles, vont perdurer.
Abolition en France
Portée par l'engagement et le discours à l'Assemblée nationale du ministre de la Justice de l'époque, Robert Badinter, la loi du 9 octobre 1981 a aboli la peine de mort en France. Cette loi a renforcé le combat que la France menait de longue date pour la promotion de la dignité humaine.
Et non, l'esclavage n'a pas disparu après avoir été aboli, contrairement à ce que l'on pourrait penser. Sa forme a évolué au fil du temps. Privation de liberté, travail forcé, jeunes femmes mariées de force, servitude pour dette, l'esclavagisme moderne n'est pas toujours facile à identifier mais il est omniprésent.
Les esclaves tentent alors de déguiser leurs entrainements à travers une danse rythmée au son des berimbau – instruments traditionnels – et des chants. Au cours de l'histoire du Brésil, la capoeira a longtemps été mal vue par l'autorité, considérée même comme un délit.
Echange basé sur l'esclavage entre le XVe et XIXe siècle. Les navires européens échangeaient en Afrique des produits contre des esclaves qui étaient ensuite acheminés en Amérique où ils étaient vendus contre de l'or.
En effet, en France, l'esclavage a tout d'abord été aboli en 1794, puis rétabli en 1802 avant son abolition définitive, en 1848, à l'initiative de Victor Schœlcher.
Le 16 pluviôse an II (4 février 1794), la Convention vote l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises (ou ce qu'il en reste). Cette mesure méritante, imposée par les circonstances plus que voulue, sera abrogée dès la fin de la Révolution.
Français : Fac-simile de la Loi N° 46-645 tendant à la suppression du travail forcé dans les territoires d'outre-mer, votée le du 11 avril 1946 au parlement français. Rapporteur Félix Houphouët-Boigny.