"Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?" (Mc 15,34 et Mt 27,46) crié « à voix forte » en araméen.
«Jésus dit, pour que toute l'Écriture s'accomplisse: J'ai soif» (Jn 19,28). Jésus dit cette parole après avoir passé 6 heures sur la croix. Elle montre que le Seigneur a connu toutes les souffrances d'un crucifié.
Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi. Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne. Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif. Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés ; demeurez dans mon amour.
Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira (Lc 23, 44-46). C'est dans une confiance toute filiale que Jésus sombre dans l'océan de la mort.
Un cri d'homme. En tant qu'homme, Jésus exprime son besoin lancinant de se désaltérer. En effet, une des plus cruelles souffrances de la crucifixion était la soif terrible qui tenaillait le condamné. C'est donc la physiologie et sa répercussion sur la sensibilité de Jésus qui lancent en premier lieu cet appel.
Quand un soldat romain donnait du « vinaigre » à un supplicié agonisant (par exemple Jésus Christ sur sa croix, selon les évangiles), il lui proposait en fait ce qui lui servait de boisson au quotidien. De plus, à cette époque, le vinaigre était déjà connu pour avoir des vertus désinfectantes.
Simon de Cyrène (en grec ancien : Σιμών ὁ Κυρηναῖος, Simṓn ho Kurēnaîos) est un personnage biblique du Nouveau Testament qui, d'après les évangiles synoptiques, fut réquisitionné par les soldats romains pour aider un temps Jésus sur le chemin du Calvaire, là où il fut crucifié.
Jésus répondit clairement : « Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois » (Matthieu 18:22). En d'autres termes, il ne doit pas y avoir de limites, de nombre ou autre, au-delà desquelles nous ne devons plus pardonner aux autres.
Plusieurs noms la désignent : « Marie de Nazareth », « Sainte Vierge », « Vierge Marie », ou encore « Notre-Dame » ou « Mère de Dieu ». Ils vénèrent la Bienheureuse Marie, toujours Vierge, établie par le Christ comme Mère de tous les hommes.
Tout au long de la Bible, Dieu apparaît comme ayant un amour sans mesure pour les hommes : « Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d'amour et de fidélité » (Livre de l'Exode 34,6).
L'araméen est surtout connu comme la langue de Jésus. Cette langue sémitique, originaire de la région du cours moyen de l'Euphrate, avait essaimé jusqu'en Syrie et en Mésopotamie entre 800 et 600 avant Jésus- Christ.
En réponse à la demande de ses disciples : « Seigneur, apprends-nous à prier » (Luc 11, 1), Jésus leur apprend la prière fondamentale du Notre Père.
Elle consiste à répéter longuement le Nom de Jésus, une phrase de psaume ou une invocation : « Seigneur, Fils du Dieu vivant, prends pitié de moi pécheur », « Seigneur, ne t'éloigne pas de moi », « Seigneur, montre-moi ton visage », « Seigneur, tu sais bien que je t'aime ».
Agonie de Gethsemani et arrestation de Jésus
Vraisemblablement né en l'an 7 avant notre ère, il est arrêté et jugé par les autorités religieuses juives le soir et la nuit du jeudi 13 de nisan (6 avril), jugé par les Romains et crucifié le lendemain vendredi 14 nisan (7 avril) de l'an 30.
Le récit littéraire de la mort se déroule dans un cadre marqué par un rythme de trois heures dans l'Évangile selon Marc : Jésus est crucifié à la troisième heure (9 heures du matin), les ténèbres débutent à la sixième heure (à midi) et la mort survient à la neuvième heure (trois heures de l'après-midi).
Après la mort de Jésus, les juifs, qui avaient trop peur que ses disciples ne veuillent la récupérer, se sont empressés de faire disparaître les objets qui ont servi à sa crucifixion. La croix est jetée au fond d'un trou dans le sol du Golgotha, avec celles des deux larrons.
De fait, l'Évangile de Philippe fait référence à Myriam de Magdala (Marie-Madeleine) et la présente comme la compagne de Jésus.
Selon le Nouveau Testament, Joseph le charpentier est l'époux de Marie et le père adoptif de Jésus. Jésus est "né du Père et du Saint-Esprit".
Dans deux Evangiles, Marie est explicitement associée à la naissance de Jésus. Elle fait de nombreuses apparitions dans le récit qui mène de ses fiançailles avec Joseph au retour d'Egypte (d'après l'Evangile de Matthieu) ou à la présentation au Temple (Evangile de Luc, qui mentionne plus souvent Marie).
De tout son cœur, souhaiter le pardon
Une parole cependant est énigmatique dans l'Évangile : Jésus dit qu'il est un péché qui ne sera pas pardonné, le péché contre l'Esprit.
Le seul péché qui ne sera pas remis est le péché contre l'Esprit, et cela signifie que si un pécheur ne peut pas recevoir l'absolution dans le sacrement de réconciliation, c'est qu'il lui manque des dispositions au pardon.
Pardonner 70 fois 7 fois ce n'est plus seulement accorder des pardons ponctuels et répétés, c'est entrer dans un nouveau regard sur nos frères. C'est vivre à leurs côtés enveloppés de la miséricorde du Père qui nous restaure dans notre liberté d'enfants bien-aimés capables d'aimer malgré tout.
Pour la recherche contemporaine, les dates les plus fréquemment proposées sont le 7 avril 30 et le 3 avril 33 (calendrier julien). Selon les évangiles canoniques, Jésus est crucifié sous la préfecture en Judée de Ponce Pilate, dont on sait par ailleurs qu'elle dure de 26 à 36.
Il pesait de 37 à 75 kilos selon les dimensions et le bois utilisé, fardeau écrasant pour un homme. Jésus a donc vraisemblablement été chargé du patibulum et non de la croix entière lors la montée du Golgotha.
Simon de Cyrène revenait des champs. Il tombe sur le cortège de mort et il est fortement contraint de porter la croix avec Jésus. Dans un deuxième temps, il a accepté ce service, il s'est réjoui d'avoir pu aider le pauvre condamné et il est devenu l'un des disciples de l'Eglise primitive.