La question philosophique la plus difficile qui soit est aussi la plus simple à énoncer, celle que posent la poupardes enfants et celle qui vous fait être philosophe si vous continuez à vous la poser au lieu de ne plus y penser.. Elle s'énonce ainsi : " Pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien? ".
Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? Qu'est-ce que l'homme ? Kant affirmait que ces quatre questions permettaient de couvrir presque tout le champ de la philosophie.
Dieu existe-t-il ? > Peut-on démontrer que Dieu existe (Descartes) ? Ou son existence ne peut-elle être l'objet que d'une croyance : la foi (Kant) ?
L'histoire de la philosophie est schématisée entre deux camps qui s'affrontent au tour de la question fondamentale à savoir : entre l'idée et la matière, quelle est la donnée première ? Quelle est la réalité ? Autrement dit quel est le principe premier de toutes choses ?
On peut aussi le dire de la façon suivante : une question est philosophique lorsqu'elle pose comme un problème (une difficulté) notre relation à nous-même, à autrui, à l'Etat, à la nature. Ou notre rapport aux valeurs qui peuvent donner sens à notre vie : la vérité, le bien, le juste, le beau...
Poser une bonne question, c'est partir de son étonnement face à une situation, une réflexion, une réaction ou une réponse. C'est montrer notre intérêt authentique pour découvrir une personne : ses motivations, ses croyances, son mode de fonctionnement intellectuel, la manière dont elle se relie aux autres.
C'est Leibniz qui, un beau jour de l'an 1714, posa cette question hypnotique : "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?" Et, ajoutait-il, alors que le rien est "plus simple et plus facile que n'importe quelle chose", comment se fait-il que le néant n'ait pas gagné la partie, définitivement ?
Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? Qu'est-ce que l'homme ? Kant affirmait que ces quatre questions permettaient de couvrir presque tout le champ de la philosophie.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Socrate est considéré par beaucoup comme le père fondateur de la philosophie occidentale et comme l'une des figures les plus énigmatiques de l'histoire ancienne.
Le questionnement ou dialogue socratique. En posant des questions, cela permet à l'interlocuteur d'examiner différentes perspectives par rapport à l'hypothèse qui est la sienne et d'en dégager les conséquences. ⇒ C'est le principal outil utilisé en thérapie cognitive. Cela permet une restructuration cognitive.
- Père de la logique et de la métaphysique, Aristote est aussi le père de la biologie (du moins le père de la zoologie, si l'on considère Théophraste comme celui de la botanique).
Le second reproche fait par Kant à la métaphysique, c'est qu'elle prétend connaître le monde en soi, ce qui contrevient au fait que, par définition, nous n'accédons jamais à la chose en soi, mais seulement à la réalité via notre expérience.
1« Qu'est-ce que ? » « Pourquoi ? » Tels sont sans doute les deux modes d'interrogation fondamentaux pour quiconque cherche à comprendre le monde.
C'est une recherche de la vérité qui est guidée par un questionnement sur le monde, la connaissance et l'existence humaine. Elle existe depuis l'Antiquité en Occident et en Orient, à travers la figure du philosophe, non seulement en tant qu'activité rationnelle mais aussi comme mode de vie.
La recherche du bonheur n'est pas une obligation morale. On relèvera qu'il y a une contradiction à affirmer qu'il existe un devoir moral de tout faire pour être heureux. En effet, par définition, l'obligation suppose la contrainte dans la mesure où on ne l'accomplit pas spontanément, sinon ce n'est plus une obligation.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
“L'objet de la guerre, c'est la paix.” “C'est de par leur caractère que les hommes sont ce qu'ils sont, mais c'est de par leurs actions qu'ils sont heureux, ou le contraire.” “La richesse consiste bien plus dans l'usage qu'on en fait que dans la possession. ” “Entre deux maux, il faut choisir le moindre.”
La morale de Kant est donc résolument rationnelle : « Le devoir, écrit-il, est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi. » (ibid., p. 26) Seul un être raisonnable en effet peut agir en faisant abstraction de ses inclinations, voire en les contredisant.
Kant définit la morale comme la partie de la philosophie qui s'occupe des lois d'après lesquelles tout doit arriver (loi morale), et non selon lesquelles tout arrive effectivement (lois de la nature).
Il s'agit pour Kant de s'interroger sur les conditions de possibilité de la connaissance. C'est en ce sens qu'il qualifie sa philosophie de transcendantale. Sa question principale est la suivante : comment la connaissance est-elle possible ?
La philosophie du «tout ou rien» est très présente chez les perfectionnistes. Des pensées telles que «si mon travail n'est pas parfait, il ne vaut rien» et «je dois exceller en tout» sont courantes. La personne qui adopte cette philosophie fait peu de nuance, se perçoit comme un échec et a peu d'estime d'elle-même.
Cette discipline vise à éveiller les capacités d'intelligence émotionnelle et d'écoute active d'une personne pour lui permettre d'interroger de façon pertinente, et de fil en aiguille, de déceler les opportunités personnelles ou professionnelles qui s'ouvrent à elle.