Dans la mythologie grecque, Hémon ou Hæmon (en grec ancien Αἵμων / Haímôn), fils de Créon (roi de Thèbes) et d'
Créon est l'oncle d'Antigone, Ismène est la sœur d'Antigone et Hémon est le marie d'Antigone.
Antigone est leur petite sœur.
Elle est en même temps la fiancée de Hémon, le fils de Créon. Elle rompt avec lui et décide, toue seule, de rendre à son frère défunt les honneurs funèbres.
Dans la mythologie grecque, Eurydice (en grec ancien Εὐρυδίκη / Eurudíkê) est la femme de Créon, le régent de Thèbes. Ils ont trois enfants : Mégara, Ménécée et Hémon. Citée dans l'Antigone de Sophocle et d'Anouilh, elle se suicide après la mort de son fils, Hémon.
En 1664, Jean Racine compose La Thébaïde ou les frères ennemis où Antigone se suicide par amour pour Hémon, son fiancé qui s'est interposé entre les deux frères ennemis Etéocle et Polynice.
Dans la mythologie grecque, Antigone (en grec ancien Ἀντιγόνη / Antigónê) est la fille d'Œdipe, roi de Thèbes, et de la reine Jocaste. Elle est ainsi la sœur d'Étéocle, de Polynice et d'Ismène. Son oncle Créon, frère de Jocaste, est également le père de son fiancé Hémon.
Fiancée à Hémon, la jeune fille lui annonce qu'elle ne pourra pas l'épouser puisqu'elle va devoir mourir pour avoir désobéi à la loi de Créon. Personne n'a pu la dissuader.
I « Du… 3Dans les Médée d'Euripide et de Sénèque, Médée empoisonne Créuse, l'héritière du trône de Corinthe, provoquant du même coup la mort du roi Créon, contaminé par le funeste vêtement. Dans ces deux tragédies, leur mort est invisible des spectateurs.
Créon est vieux, c'est un homme de pouvoir, il domine Antigone et se soucie avant tout du bien-être de la cité. C'est en ce sens que les motivations des personnages entrent en conflit.
Quant au Créon de l'Antigone de Sophocle (441), il est le tyran le plus célèbre de tout le théâtre grec. Il n'a rien d'un fou ni d'un pervers, mais veut simplement faire appliquer de manière inflexible une décision rationnelle. Sa démesure est, à l'état pur, celle d'un pouvoir politique sans limites.
Dans un style simple, un langage parlé (phrases courtes elliptiques), Antigone rompt avec Hémon qu'elle aime. Elle a choisi d'enterrer son frère et de mourir malgré son amour pour la vie (homme/ enfant).
Hémon a préféré Antigone à la belle Ismène, vers qui tout le portait. Il l'aime et veut la sauver, en intercédant auprès de son père, et sans connaître les vraies raisons du choix d'Antigone. Il partage son sort par désespoir d'amour : « Crois-tu que je pourrai vivre, moi, sans elle ? »
Lorsque l'on rouvre le tombeau, Antigone s'est pendue avec sa ceinture et Hémon, crachant au visage de son père, s'ouvre le ventre avec son épée. Désespérée par la disparition du fils qu'elle adorait, Eurydice, la femme de Créon, se tranche la gorge.
Son histoire est celle d'un refus de soumission qui remet en question l'organisation sociale. C'est ainsi que le psychanalyste Jacques Lacan considère Antigone comme le symbole d'une résistance individuelle, face à l'arbitraire, au nom d'un devoir considéré comme supérieur.
Créon va faire mourir Antigone. Créon veut expliquer à Antigone l'histoire de ses frères pour qu'elle sache toute la vérité de sa famille, qu'elle change peut-être d'avis, pour la sauver. Antigone ne connaissait pas bien ses frères parce qu'ils étaient plus âgés qu'elle. Polynice, c'était une brute et un traître.
Comme une religieuse, elle se cloître dans sa vérité : elle a raison parce qu'elle défend son frère, un homme, non un chien, à qui Créon veut voler sa mort. Elle nous fascine parce qu'elle est jeune, qu'elle accepte de mourir sans tarder. Attirée par la mort, elle ne dit jamais oui à la vie.
- Pour Créon, le bonheur est fondé sur des petits gestes du quotidien. On notera ainsi l'accumulation « (…) la vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison. ».
Créon, roi de Thèbes, fait passer son rôle avant les liens familiaux : « Elle est ma nièce, mais me touchât-elle par le sang de plus près que tous les miens, ni elle ni sa sœur n'échapperont au châtiment capital », obéissant ainsi à son propre destin : il sera celui qui a mis à mort sa propre nièce.
Le bonheur selon Créon, consiste en une vie paisible où règne l'amour, une vie où on ne manque de rien, une vie où on est capable de réaliser tous ses projets.
Dans la mythologie grecque, Glaucé (prononcer Glauké) (du grec ancien Γλαυκή / Glaukế), ou Créuse (Κρέουσα / Kréousa) selon les auteurs, est la fille de Créon, roi de Corinthe.
Dans la mythologie grecque, Hémon ou Hæmon (en grec ancien Αἵμων / Haímôn), fils de Créon (roi de Thèbes) et d'Eurydice, est un prince thébain. Homère (Iliade IV, 394-398) mentionne un Maïon (Méon) fils d'Haïmon parmi les Thébains d'Etéocle mais sans aucune autre précision généalogique.
La ville de Thèbes a gagné mais n'a plus de roi. C'est alors Créon, frère de Jocaste et donc oncle d'Antigone qui prend le pouvoir. Sa première décision est de rendre honneur à Étéocle en lui accordant d'importantes funérailles.
Pour moi, Antigone préfère mourir car elle rejette la vie et le "bonheur" tels que les évoque Créon, elle refuse les compromissions que semble impliquer la vie d'adulte. Elle préfère la mort en gardant son caractère entier que la vie si elle doit faire preuve de bassesse.
- Importance du « pardon » avant de mourir.
Antigone demande à travers la lettre à être pardonnée pour ses erreurs. Ce mot est mis en valeur puisqu'elle demande de tout rayer pour ne garder que lui « Mets seulement : « Pardon » ».
Un différend les oppose : rappelons qu'Antigone a enseveli son frère Polynice contre l'ordre de Créon, qui considère ce dernier comme un traître à la Cité. Dans ce passage, le différend est encore plus large, puisqu'il est question de l'acception des règles du Pouvoir politique.