dans Dom Juan ou le Festin de Pierre (1665), Sganarelle est le valet de Don Juan. C'est un homme du peuple qui utilise son jugement pour penser par lui-même.
L'ambition de Sganarelle n'est pas seulement de prouver l'existence de Dieu. Il souhaite convertir Dom Juan comme un prêcheur qui fait un sermon pour convertir son auditoire : « Voilà un homme que j'aurai bien de la peine à convertir ».
Le second personnage important se présente lui-même, ou plutôt, le spectateur le découvre au fil du dialogue avec Gusman : il s'agit du valet Sganarelle, qui entretiendra tout au long de la pièce une relation à la fois conflictuelle et dévouée avec son maître Don Juan.
Sganarelle, un faiseur de fagots de bois, ivrogne et brutal, bat sa femme Martine.
Résumé Sganarelle, riche bourgeois veuf qui n'écoute que ses propres ambitions égoïstes, refuse de marier sa fille unique Lucinde car il serait forcé de payer une dot considérable à son gendre (qui deviendrait également l'héritier de la fortune de Sganarelle). Lucinde fait semblant d'être malade.
Sganarelle, un faiseur de fagots, se querelle avec sa femme Martine, qui lui reproche sa conduite. Il finit par la frapper (scène 1). Un voisin, M. Robert, s'interpose, mais il se fait battre par le couple (scène 2).
Dom Juan meurt à la fin de la pièce, tué par la statue du Commandeur. C'est un châtiment divin, qui a été annoncé dès le début de la pièce. Sganarelle le précise bien dans le dernier acte, Dom Juan est puni pour ses péchés.
Dom Juan a épousé Dona Elvire mais l'abandonne aussitôt et enlève une jeune femme promise à un autre. Mais la femme trahie le retrouve et le menace. Quant à sa nouvelle proie, elle lui échappe.
Elvire : Épouse de don Juan, elle découvre la vraie personnalité de celui-ci et ses tromperies. Don Louis : Père de don Juan, il incarne la noblesse et l'honneur.
Dom Juan est véritablement comme le dit Sganarelle un « épouseur à toutes mains ». Un personnage lié au plaisir : Dom Juan est comparé à des personnages associés au plaisir voire à la débauche : « en pourceau d'Epicure », « en vrai Sardanapale ».
La figure de Sganarelle
Il croit en Dieu mais respecte l'athéisme de son maître, comme le montre ses deux répliques : la première témoigne de sa posture différente de celle de Dom Juan (« Vous ne connaissez pas Monsieur », la deuxième l'expose comme tolérant (« Va, va, jure un peu, il n'y a pas de mal »).
un feu invisible me brûle, je n'en puis plus, et tout mon corps devient un brasier ardent. Ah ! (Le tonnerre tombe avec un grand bruit et de grands éclairs sur Dom Juan ; la terre s'ouvre et l'abîme ; et il sort de grands feux de l'endroit où il est tombé.)
Dom Juan et Sganarelle sont interrompus par Done Elvire qui vient leur demander des explications. Pour la première fois, Dom Juan a l'air confus.
Dans cette pièce, Martine décide de se venger de son mari Sganarelle qui la brutalise. Elle dit à deux valets à la recherche d'un médecin que son mari est justement médecin mais qu'il n'accepte de travailler qu'après avoir reçu des coups de bâton. Sganarelle devient donc le médecin, contre son gré, de Lucinde.
Sganarelle lui avoue que lui-même fait semblant d'être médecin, mais qu'il compte finalement devenir médecin pour de bon, car c'est un métier dans lequel, même si on fait mal son travail, on est payé tout autant, et les malades qu'on a laissé mourir ne se plaignent jamais qu'on les a mal traités, puisqu'ils sont morts ...
Bluwal, Stock, 1974). Les plans en contre-plongée, mettant le Commandeur en position de supériorité, annoncent le châtiment divin. Alors que le séducteur n'a cessé de promettre sa main sans la donner, ici, il la donne délibérément, ce que le gros plan souligne très nettement. Dom Juan meurt.
Dom Juan est un libertin, c'est-à-dire un homme qui place sa liberté au-dessus de tout. Selon lui, rien ne devrait venir entraver cette liberté sacrée, y compris les relations amoureuses. C'est pourquoi il rejette avec force le mariage. Selon lui, la fidélité est l'ennemie de l'amour.
Mais Don Juan se retrouve alors entre deux femmes, Charlotte et Mathurine, une nouvelle paysanne conquise.
L'usage est d'écrire Dom Juan lorsqu'il s'agit du titre de l'œuvre de Molière, mais Don Juan quand il s'agit du personnage. Dom vient du latin dominus, le maître. Tandis que Don est un titre espagnol (Don Quichotte). En revanche, on dit Don Giovanni ou Don Juan de Mozart, lorsqu'il s'agit de l'opéra de Mozart.
C'est un dénouement extrêmement spectaculaire
Le mouvement se sortie de Dom Juan est interrompu par l'irruption de la statue « Arrêtez » (17). Ce dénouement coïncide avec une fin, la mort de Dom Juan qui est présentée de façon insistante: « sa perte » (2), « une mort » (21), « sa mort » (27). B)
Résumé de Dom Juan de Molière (1665)
Dom Juan est présenté par son valet, Sganarelle, comme un séducteur impénitent, prêt à tout pour gagner les faveurs des femmes dont il tombe amoureux. Au début de la pièce, il fuit sa dernière conquête, Done Elvire, qu'il vient d'arracher à un couvent et d'épouser.
Le portrait que Sganarelle fait de son maître n'est guère positif. Il le présente d'abord comme un libertin qui ne respecte pas le mariage : "épouseur à toutes mains". Les conventions sociales sont remises en cause.
Le dramaturge s'est largement inspiré d'autres langues comme le grec (Harpagon : « rapace ») et l'italien (Sganarelle : « dessiller »), ou de la Commedia dell'arte (Scapin : « qui s'échappe », Tartuffe : « truffe »).
Sur la fin de la scène, Géronte insiste pour payer Sganarelle, celui-ci fait mine de refuser au début et finit par accepter l'argent.