F. Skinner développa le concept de « conditionnement opérant » (initié au départ par Edward Thorndike, 1913), qu'il distingue du conditionnement pavlovien ou classique (Pavlov, 1901). Sa thèse est que « le comportement peut être structuré par l'utilisation appropriée des conditionnements appropriés ».
Selon Skinner, l'excitant vis-à-vis duquel la réaction est instrumentale doit être considéré comme un facteur de renforcement de cette réaction, et ceci est assurément similaire à la fonction de renforcement qui a généralement été attribuée à l'excitant absolu ou inconditionné, dans le conditionnement classique.
Selon la loi du conditionnement opérant, un individu apprend à associer un comportement spécifique à un stimulus positif ou négatif, ce qui influence la probabilité que le comportement se reproduise ou se réduise à l'avenir.
Le behaviorisme part du principe que l'acquisition des connaissances s'effectue par paliers successifs. Le passage d'un niveau de connaissance à un autre s'opère par des renforcements positifs (récompenses) pour que l'apprenant atteignent les comportements attendus et donne les réponses attendues.
Lorsque l'animal appuie sur le bouton ou le levier, la boîte est en mesure de fournir un renforcement positif du comportement (comme de la nourriture) ou une punition (comme du bruit), ou un conditionneur de jetons (comme une lumière) qui est corrélé avec le renforcement positif ou la punition.
Le conditionnement classique (aussi appelé conditionnement répondant, conditionnement de type I ou conditionnement pavlovien) est un apprentissage qui associe des stimuli neutres de l'environnement à des réactions inconditionnelles fortes de l'organisme.
La théorie de l'attachement (attachement et séparation)
Elle a été créée par Bowlby en 1958 ; puis Ainsworth a particulièrement étudié les types d'attachement sécures et insécures. À leur suite des auteurs contemporains comme H. Montagner, B. Pierrehumbert et B.
apprendre c'est transmettre des savoirs, en renforçant des comportements (le béhaviorisme); apprendre c'est traiter de l'information, par les mécanismes mentaux internes constitutifs de la pensée et de l'action (le cognitivisme).
Ignorer le rôle des processus mentaux internes – L'une des principales critiques du behaviorisme est qu'il ignore le rôle des processus mentaux internes tels que les pensées, les sentiments et les émotions dans l'élaboration du comportement.
On utilise souvent la métaphore de la « boîte noire » pour désigner ces fameuses représentations et mécanismes cognitifs, sans se risquer à plus de précision, et ce pour une raison simple : observer ce que l'on dit inobservable pose évidemment un sérieux problème.
La punition positive est l'ajout de quelque chose qui provoque la diminution de la fréquence d'un certain comportement. La punition négative, également connue sous le nom de punition par suppression, survient lorsqu'un événement ou un résultat agréable est retiré après la démonstration d'un comportement.
Il existe deux grands types de conditionnement : le conditionnement classique et le conditionnement opérant. Dans le premier cas le stimulus conditionne une réaction tandis que dans le second il conditionne une action.
Pavlov parlait de réflexe absolu. La procédure du conditionnement (Figure 4.2) consiste à présenter le stimulus neutre (SN), par exemple le son d'un métronome, et de le faire suivre très rapidement par le stimulus inconditionnel (viande dans la bouche) : ▮ ce couplage constitue un essai.
L'enseignement programmé
Skinner critique l'enseignement classique. Ses travaux en psychologie du comportement soulèvent l'importance d'un renforcement pour l'apprentissage. Pour lui, ce renforcement est fondamental et doit être immédiat, or, dans les classes habituelles, le délai est très long, trop long.
Le béhaviorisme classique et opérant
Le conditionnement classique de Pavlov et le conditionnement opérant de Skinner constituent les deux piliers du béhaviorisme.
Principales critiques de la théorie du béhaviorisme
Certains trouvent que le behaviorisme est trop unidimensionnel pour vraiment comprendre le comportement. Par exemple, le conditionnement ne rend compte que de l'impact des stimuli externes sur le comportement, et ne prend pas en compte les processus internes.
1Les motifs et ambitions du behaviorisme ont été énoncés par le psychologue américain John B. Watson, considéré comme son fondateur. Dans un article de 1913, il écrit : « La psychologie (…) est une branche purement objective et expérimentale des sciences naturelles.
Le rôle de l'enseignant Il lui revient d'agir sur le comportement de l'élève en recourant à un programme élaboré de telle sorte qu'il puisse être parcouru de façon progressive.
Jérôme Bruner et l'innovation pédagogique
Dix ans d'expérimentation pédagogique m'ont convaincue qu'une réponse prometteuse est celle de la psychologie cognitiviste. Un de ses pères fondateurs est le psychologue américain Jérôme Bruner.
Une préoccupation primordiale du behaviorisme était et demeure de fonder une discipline scientifique sui generis, se donnant pour objet le comportement, partageant ses grandes règles méthodologiques avec les autres sciences, mais décidée à ne pas éluder ses problèmes propres tantôt en se hissant dans les modèles ...
Le terme fut utilisé pour la première fois par John B. Watson en 1913 dans un article portant sur la nécessité d'observer des comportements pour pouvoir les étudier : Psychology as the behaviorist views it.
Dès 1969, Bowlby soutient que l'enfant développe une hiérarchie de relations d'attachement ; celle-ci s'établit en fonction de la force du sentiment de sécurité que lui apporte chaque relation avec ceux qui s'occupent de lui, liée à la quantité et à la qualité des soins donnés.
L'image que l'on garde de notre passé (personnes connues ou rencontrées, lieux fréquentés etc..) est souvent idéalisée car, dans les moments sombres de la vie, le retour sur le passé est une consolation, un réconfort. Le passé éclaire le présent et l'avenir et leur donne un sens…
Une personne attachée veut absolument plaire à l'autre et souffre donc d'égocentrisme contrairement à l'amour qui permet à chacun des partenaires de s'épanouir individuellement au sein du couple. "L'attachement, même s'il peut être quotidien, est monotone. On n'est pas soi, on est dépendant de l'autre.