a) La loi de l'effet par la motivation (Thorndike) : La motivation joue ici le rôle de renforcement positif, l'individu étant récompensé par l'atteinte de son but ou la satisfaction de son besoin conditionnées par sa réussite. Elle combine ses effets avec la loi de récence.
La loi de l'exercice, inspirée par Hermann Ebbinghaus : plus un sujet se comporte d'une certaine façon dans une situation donnée, plus l'association entre cette situation et ce comportement sera renforcée.
Thorndike (1874-1949) est l'un des célèbres psychologues du courant béhavioriste. Il est généralement connu pour ses recherches sur le comportement et l'apprentissage par essais et erreurs chez les animaux et l'être humain.
L'objectif du conditionnement opérant est d'amener le cheval à réaliser volontairement une action attendue de sa part.
« Une science du comportement adéquate doit prendre en considération les événements qui ont lieu à l'intérieur de la peau de l'organisme, non au titre de médiateurs physiologiques du comportement, mais comme une partie du comportement lui-même...
Ce n'est que par la suite qu'un lien artificiel va être créé en superposant un stimulus neutre au stimulus inconditionnel. En outre, dans le conditionnement pavlovien, l'organisme subit la réponse. Dans le conditionnement skinnerien, il agit sur son milieu, et obtient son renforcement grâce à son action.
Pavlov parlait de réflexe absolu. La procédure du conditionnement (Figure 4.2) consiste à présenter le stimulus neutre (SN), par exemple le son d'un métronome, et de le faire suivre très rapidement par le stimulus inconditionnel (viande dans la bouche) : ▮ ce couplage constitue un essai.
La punition positive est l'ajout de quelque chose qui provoque la diminution de la fréquence d'un certain comportement. La punition négative, également connue sous le nom de punition par suppression, survient lorsqu'un événement ou un résultat agréable est retiré après la démonstration d'un comportement.
Issu des travaux d'Ivan Pavlov (1890) et de Skinner (1930), sur le conditionnement, ce courant théorique a ensuite dominé les recherches en psychologie durant la première moitié du XXème siècle. En somme, l'apprentissage se résume à l'établissement d'une connexion entre un stimulus et une réponse comportementale.
Pour cette théorie, l'apprentissage est une adaptation des schèmes de pensées qui se fait de deux manières différentes : le processus d'assimilation et le processus d'accommodation.
Théories de l'apprentissage: behaviorisme, cognitivisme, socio-constructivisme | SI & Management.
Selon Watson, le béhaviorisme est l'idée que l'esprit ne peut pas être observé directement et qu'il faut donc se concentrer sur la mesure des comportements qui peuvent être observés directement. Cette vision du behaviorisme découle du rejet de l'étude de la conscience, qu'il pense être subjective et non scientifique.
Définition(s)
Forme d'apprentissage se réalisant sans renforcement, de manière « invisible », et ne se manifestant explicitement qu'avec l'introduction d'un renforcement.
La loi naturelle est fondée sur une théologie de la Création et de l'homme portant en lui l'image de Dieu. Comme telle, elle peut servir de repère pour le péché et le salut. La déchéance de la nature humaine se manifeste par le dérèglement des désirs dont Rm 7, 23 est une illustration.
La punition doit avoir un sens, le but n'étant pas de rendre l'enfant triste sans lui faire comprendre la raison de sa punition. Au contraire, la punition doit donner un sens à sa faute afin qu'il ne recommence plus.
Par exemple, en lui faisant accomplir une tâche qui lui demandera un effort physique : tondre la pelouse, faire la vaisselle, nettoyer les vitres, passer l'aspirateur, etc. Cela permettra notamment de l'aider à soulager sa culpabilité s'il paye ainsi sa faute.
Fessée et punitions physiques
Elles doivent être évitées en tout temps. Elles ne permettent pas l'apprentissage. La fessée et les punitions physiques entraînent un sentiment d'humiliation et de peur chez l'enfant ainsi qu'une perte de confiance envers le parent.
Le réflexe de Pavlov peut s'apparenter à une réaction involontaire, non innée, provoquée par un stimulus extérieur. Pavlov a développé la théorie selon laquelle les réactions acquises par apprentissage et habitude deviennent des réflexes lorsque le cerveau fait les liens entre le stimulus et l'action qui suit.
Après peu de temps, il réalisa que le chien salivait (RI ⇒ RC) dès qu'il entendait un stimulus (SN ⇒ SC) et ce, même dans un cas où il ne lui apportait pas la nourriture. Ce stimulus pouvait être des sifflets, des métronomes, des fourchettes qu'il faisait résonner, en plus des stimulus visuels habituels.
Le conditionnement pavlovien peut donc être résumé ainsi : un stimulus qui au départ ne provoque pas une réponse spécifique acquiert une telle capacité s'il est apparié de façon cohérente avec un stimulus qui provoque cette réponse.
Le psychologue américain Burrhus F. Skinner (1904– 1990) est considéré comme le représentant du behaviorisme appliqué à la pédagogie. Le behaviorisme part du principe que l'acquisition des connaissances s'effectue par paliers successifs.
L'expérience des chiens de Pavlov
L'expérience du chien de Pavlov consistait à associer un stimulis conditionné à une réaction inconditionnée. L'exemple le plus connu est de présenter au chien de la nourriture, le faisant saliver. Peu à peu, on associe un signal sonore, en l'occurrence une clochette, à la nourriture.
Le conditionnement classique (aussi appelé conditionnement répondant) a été introduit par I. Pavlov. Il provient de l'association entre des stimuli (c'est-à-dire des phénomènes issus de l'environnement qui vont stimuler l'organisme) et les réactions automatiques de l'organisme (ce point est important).