Thèse de Rousseau : Il dit que la civilisation est à la source de la corruption (inégalité) des hommes. Cette thèse est un paradoxe, car Rousseau associe la notion de progrès avec celle de corruption.
Rousseau y défend la thèse selon laquelle l'homme est naturellement bon et dénonce l'injustice de la société. L'œuvre suscite, comme le Premier Discours, une vive polémique de la part notamment de Voltaire, Charles Bonnet, Castel et Fréron.
Rousseau distingue deux types d'inégalité : naturelle (ou physique) et morale. L'inégalité naturelle découle de différences d'âge, de santé, ou d'autres caractéristiques physiques, elle ne peut être remise en cause. C'est l'inégalité morale que vise Rousseau, celle établie par une convention humaine.
L'égalité selon Rousseau
La base de l'égalité est en réalité un consensus : « les hommes d'un commun aveu sont naturellement aussi égaux entre eux que ne l'étaient les animaux de chaque espèce, avant que diverses causes physiques eussent introduit dans quelques uns les variétés que nous y remarquons ».
Il s'y demande quelle est la source de l'inégalité parmi les hommes, et si elle est autorisée par la loi naturelle. Sa réponse est sans appel : l'inégalité politique et économique n'a ni pour origine ni pour fondement (c'est-à-dire pour justification) la nature de l'homme.
Dans l'introduction, Rousseau distingue deux sortes d'inégalités : les inégalités naturelles et les inégalités "morales ou politiques", c'est-à-dire les privilèges établis par des conventions et il écarte d'emblée la thèse selon laquelle les secondes découleraient des premières car les riches et les puissants ne sont ...
Les inégalités qu'elles soient qualitatives ou quantitatives, prennent des formes variées : inégalités de revenu ou de patrimoine, inégalités scolaires, culturelles, générationnelles, genrées, politiques, etc.
Pour Rousseau, « le principe de la vie politique est dans l'autorité souveraine », et toute division de cette autorité est nuisible : « Toutes les fois qu'on croit voir la souveraineté partagée, on se trompe ; que les droits qu'on prend pour des parties de cette souveraineté lui sont tous subordonnés, et supposent ...
1. Caractère, état de choses ou de personnes inégales entre elles : L'inégalité des salaires. 2. Caractère de ce qui n'est pas égal à lui-même ; manque de constance, de régularité ; variation : Les inégalités du débit d'un fleuve.
Il faut comprendre par là que le corps est soumis à des lois nécessaires et ces lois relèvent de la mécanique, d'où le mot machine. A ces lois de la mécanique, nul ne peut échapper, elles sont nécessaires ; l'animal estl qualifié de machine ingénieuse, dotée d'un certain esprit d'invention, même s'il est limité.
C'est en 1750, à trente-huit ans, qu'il trouve la célébrité. L'Académie de Dijon organise un concours d'écriture, autour de la question « Le progrès des sciences et des arts a-t-il contribué à corrompre ou à épurer les mœurs ? ». Rousseau participe à ce concours sur les conseils de Diderot.
En 1778 à sa mort, Rousseau est inhumé dans l'île des Peupliers à Ermenonville. Mais en 1794 la Convention fait transférer au Panthéon les restes du philosophe, qui influença les révolutionnaires -sa pensée se retrouve notamment dans la Déclaration des Droits de l'Homme et des Citoyens.
« Nos âmes se sont corrompues à mesure que nos sciences et nos arts se sont avancés à la perfection. (…) On a vu la vertu s'enfuir à mesure que leur lumière s'élevait sur notre horizon, et le même phénomène s'est observé dans tous les temps et dans tous les lieux. »
“Qui rougit est déjà coupable, la vraie innocence n'a honte de rien.” “Les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles à ceux qui n'ont rien.” “J'aime mieux être homme à paradoxes qu'homme à préjugés.” “La jeunesse est le temps d'étudier la sagesse, la vieillesse est le temps de la pratiquer.”
Voltaire prend de haut la manière dont son cadet dénonce dans le Discours sur les sciences et les arts le raffinement aristocratique que lui-même chérit tant. Ami des nantis, des privilégiés et des souverains, il ne goûte pas non plus la dénonciation radicale des inégalités sociales par Rousseau.
La parité signifie que chaque sexe est représenté à égalité dans les institutions. C'est un instrument au service de l'égalité, qui consiste à assurer l'accès des femmes et des hommes aux mêmes opportunités, droits, occasions de choisir, conditions matérielles tout en respectant leurs spécificités.
Protéger nos services publics et nos retraites
L'éducation, la santé, la protection sociale, les transports, les crèches… nos services publics sont des leviers décisifs pour réduire les inégalités.
En 2019, le revenu salarial des femmes reste inférieur en moyenne de 22 % à celui des hommes (28 % en 2000). Un peu moins d'un tiers de cet écart s'explique par des différences de durée de travail.
Dans l'état de nature Rousseau décrit tout homme comme indépendant, autosuffisant et donc libre. Alors que les sociétés se forment et évoluent au cours du temps, les hommes deviennent interdépendants et perdent cette liberté originale.
Né à Genève dans une famille calviniste, Jean-Jacques Rousseau, qui est orphelin de mère, est abandonné par son père à l'âge de 10 ans et élevé par son oncle. Son éducation se fait au gré de ses fugues, de ses errances à pied, et de ses rencontres, en particulier Mme de Warens.
« Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant. » Tel est le problème fondamental dont le Contrat social donne la solution.
Les inégalités sociales ne menacent pas seulement la stabilité politique, mais aussi la croissance économique. Reto Föllmi estime que, lorsqu'elles sont trop fortes, elles ont une influence négative sur la motivation des individus et leur propension à prendre des risques.
L'accroissement de l'inégalité nuit aux sociétés : il dégrade la santé et le bien-être humains. » L'inégalité expliquent-ils, agit notamment sur tous les problèmes dotés d'un gradient social, « c'est-à-dire ceux qui deviennent plus fréquents lorsqu'on descend l'échelle sociale », comme nombre de problèmes de santé ( ...
Or les inégalités sociales fragilisent les liens sociaux : - Elles nuisent à la participation de tous dans la vie sociale. - Elles créent dans la population un sentiment d'injustice sociale. => Elles portent atteinte à la cohésion sociale.