Epictète pose l'incompatibilité des biens extérieurs et des biens intérieurs : choisir le pouvoir et la richesse, c'est renoncer à la liberté et au bonheur. Epictète prône l'indifférence à l'égard de toute idée ou chose pénible.
Epictète est l'un des plus célèbres philosophes stoïciens. Sa réflexion porte essentiellement sur la sagesse et la recherche du bonheur. Sa philosophie est essentiellement minimaliste, puisqu'elle consiste à éviter le malheur, en guise de but de la vie, plutôt qu'une recherche proprement dite du bonheur.
MANUEL, ÉpictèteFiche de lecture
« Les choses qui dépendent de nous sont par nature libres, sans empêchement, sans entraves. Les choses qui ne dépendent pas de nous sont dans un état d'impuissance, de servitude, d'empêchement, et nous sont étrangères.
Pour Epictète, la question du bonheur est intrinsèquement liée à la question de la liberté : le bonheur passe par la liberté, c'est- à-dire qu'être heureux, c'est être libre.
— Tout désir, s'il est frustré, cause le malheur ; toute aversion, si elle ne réussit pas à écarter son objet, cause aussi le malheur : pour être heureux, il ne faut donc avoir ni désir ni aversion, et il faut substituer au désir passionné, ὄρεξις, le vouloir, ὁρμή, mais un vouloir qui soit lui-même peu énergique, et ...
Mais, pour Epicure, le bonheur ne réside ni dans le confort matériel ni dans la simple satisfaction des plaisirs. Il advient lorsque l'homme atteint la tranquillité de l'âme, c'est-à-dire lorsqu'il ne subit plus ni trouble ni douleur.
Sustine et abstine (svstine•et•abstine) est la maxime des stoïciens (traduite du grec ancien : ἀνέχου καὶ ἀπέχου, anekhou kai apekhou) qui signifie littéralement « Supporte et abstiens-toi ». Elle est attribuée à Épictète ( I er siècle et II e siècle apr.
Le stoïcien est heureux parce qu'il ne fait qu'un avec l'ordre du cosmos. Le malheur des hommes : ne pas se servir de leur raison, se tromper de bien, poursuivre des chimères en les croyant réelles. Le bonheur du sage : ne vouloir que le bien, comprendre l'ordre du monde et la place de chacun, acquiescer au destin.
Freud écrivait en 1930 : « Les hommes aspirent au bonheur, ils veulent devenir heureux et le rester. Cette aspiration a deux côtés, un but positif et un négatif, elle veut d'une part l'absence de souffrance et de déplaisir, de l'autre l'expérience de forts sentiments de plaisir.
Ce qui dépend de nous c'est notre vie spirituelle : nos pensées, nos jugements, nos désirs et notre volonté. Ce qui ne dépend pas de nous c'est tout ce qui est hors de notre vie spirituelle : notre beauté, notre santé, notre place dans la société (richesse/ statut) et notre destinée.
On le voit, le bonheur ne dépend pas de nous. En tant que nous sommes des hommes, c'est-à-dire des êtres désirants, nous ne pouvons pas connaître le bonheur, et d'autre part, cette tendance qui nous mène au malheur, le désir, ne dépend pas de nous. Nous sommes victimes de notre condition, de notre nature humaine.
Épictète (en grec ancien : Ἐπίκτητος / Epíktêtos, qui signifie « homme acheté, serviteur » ; Hiérapolis, Phrygie, 50 - Nicopolis, Épire 125 ou 130) était un philosophe de l'école stoïcienne. Sa vie est relativement peu connue et il ne laissa aucune œuvre écrite de sa main.
Le stoïcisme est une école de philosophie hellénistique fondée par Zénon de Kition à la fin du IV e siècle av. J. -C. à Athènes.
La philosophie stoïque comprend de nombreuses sagesses du quotidien, comme par exemple celles de Sénèque, Marc Aurèle et Epictète: ne pas sombrer dans la victimisation ni dans la compassion. La pitié n'a jamais aidé personne. Accepter la fatalité telle qu'elle vient, car on ne peut de toute manière rien y faire.
L'épicurisme est le contraire du stoïcisme.
Le stoïcisme est une philosophie fondée à la fin du IVème siècle avant J.C par Zénon de Kition, philosophe grec d'origine phénicienne. Elle a pour but ultime la recherche de la sagesse morale et considère que la seule source du bonheur est la vertu, et non le plaisir. Termes antonymes : épicurisme, hédonisme.
Se dit d'un comportement qui dénote une fermeté inébranlable, une grande impassibilité devant la douleur, le malheur, etc. : Une acceptation stoïque de la maladie.
La morale stoïcienne est une morale de la liberté. Malgré le destin, l'homme demeure libre de ses représentations et opinions. Nous pouvons, malgré la non maîtrise des causes, avoir le contrôle de nos représentations. La liberté désigne la puissance d'agir par soi-même au niveau de la pensée et du jugement.
Contrairement aux épicuriens pour qui chaque personne est une individualité qui agit et pense différemment, les stoïciens estiment eux que chaque être correspond à un tout et que les choses arrivent nécessairement comme elles arrivent.
« Le bonheur est un idéal de l'imagination et non de la raison. » Pour Kant, le bonheur est un concept empirique : il est particulier (bien que tout le monde le recherche en tant que but universel) et vague, c'est-à-dire qu'il repose sur une idée que chacun se fait du bonheur.
L'épicurisme est un courant issu de la philosophie antique ayant pour objectif principal l'atteinte du bonheur par la satisfaction des seuls désirs « naturels et nécessaires ». C'est une doctrine matérialiste et atomiste qui peut être soit qualifiée d'hédonisme raisonné, soit d'eudémonisme.
Doctrine d'Épicure et de ses disciples, en particulier Lucrèce. L'épicurisme repose sur une physique matérialiste selon laquelle n'existent que le vide et les atomes. Ceux-ci composent les corps et les mondes qui s'agrègent et se désagrègent de manière imprévisible.
Épicure et sa pratique philosophique défendent l'idée que le but principal de l'existence est le plaisir, passant avant toute chose par l'absence de douleur. Ainsi il considère que la sensation est à l'origine de toute connaissance.
Qui se montre impassible. Synonyme : dur, ferme, impassible, indifférent, inébranlable, insensible, patient, philosophe, rigide, spartiate.
La définition la plus célèbre du but de la vie selon les stoïciens, qui est attribuée soit à Zénon soit à Chrysippe, est simplement “vivre en accord avec la nature” et plusieurs variations peuvent être trouvées dans la littérature stoïcienne.