Trois chefs d'accusation principaux visent Marie-Antoinette, qui ne sont pas - loin de là - dénués de fondement : Elle aurait dilapidé le Trésor de la Nation, Elle aurait entretenu des relations avec les ennemis de la République, Elle aurait soutenu les rébellions intérieures.
Elle n'a pas d'héritier (le mariage mettra 7 ans à être consommé) et, considérée comme étrangère, devient la cible des hostilités : chansons, pamphlets, textes pornographiques… On l'accuse d'être infidèle et nymphomane, de dilapider l'argent public ou encore de favoriser les intérêts de l'Autriche.
Le 15, au terme d'un procès expéditif, elle est condamnée à la peine de mort pour crime de haute trahison. Elle est exécutée le 16 octobre à midi un quart.
La légende dit que l'ancienne reine a marché, avec l'autre soulier, sur le pied du bourreau et que ses dernières paroles ont été : « Monsieur, je vous demande pardon, je ne l'ai pas fait exprès ». Les aides l'attachent sur la planche, le couperet tombe.
Trahison de certains officiers français nommés par le roi. Aucun ordre ni effort pour bâtir une marine nationale puissante. Double jeu politique dans les colonies et actes de contre-révolution soutenus par le roi.
Le règne de Louis XVI est intimement lié à la Révolution française et à la fin de la monarchie. Mais il fut aussi un roi réformateur qui initia une série de mesures qui eurent un véritable impact sur la société française. Par l'Édit du 8 août 1779, il est l'artisan de la fin du servage sur les domaines royaux.
À 10 h 22 le bourreau Charles-Henri Sanson actionne le couperet. Gros, un assesseur du bourreau, saisit la tête sanguinolente et la présente au peuple.
Issu d'une longue dynastie de bourreaux, Charles-Henri Sanson, dit « Sanson le Grand », est exécuteur royal sous Louis XV et Louis XVI. À la chute de la monarchie, c'est lui qui mène Louis XVI et Marie-Antoinette à l'échafaud.
Chauveau-Lagarde reste muet. Tronson-Ducoudray ajoute que son ministère à l'égard de la veuve Capet est terminé. Le président condamne alors « ladite Marie-Antoinette, dite Lorraine d'Autriche, veuve de Louis Capet, à la peine de mort.
Le comte Axel de Fersen, issu d'une des plus grandes familles de la noblesse suédoise, rencontre pour la première fois Marie-Antoinette en 1774 à Paris, au bal de l'Opéra.
Son attitude ambigüe au moment de la Révolution française – elle donne l'image d'une reine hésitant entre fuite et conciliation – accélère sa fin tragique. Enfermée au Temple à l'issue de la journée du 10 août 1792, elle est transférée à la Conciergerie quelque temps après l'exécution du Roi en 1793.
De nature vive et joyeuse, Madame de Polignac séduit Marie-Antoinette qui conçoit pour elle une profonde amitié à partir de 1774.
Après l'exécution de Louis XVI, le 21 janvier 1793, Marie-Antoinette sombre dans une profonde prostration. Toujours enfermée dans la prison du Temple depuis le mois d'août 1792, personne ne semble se soucier de son sort.
Marie-Antoinette dénote une personne aventureuse. Il s'agit d'une personne déterminée et audacieuse, en demande de nouveauté. Marie-Antoinette est en général de nature curieuse, mais peut également être assez imprudente.
Trois chefs d'accusation principaux visent Marie-Antoinette, qui ne sont pas - loin de là - dénués de fondement : Elle aurait dilapidé le Trésor de la Nation, Elle aurait entretenu des relations avec les ennemis de la République, Elle aurait soutenu les rébellions intérieures.
Il y a 40 ans, le 9 octobre 1981, la peine de mort était abolie en France. Avec elle, le dernier bourreau de France, Marcel Chevalier, était mis à la retraite anticipée.
Louis de Bourbon (« Louis XX »), l'actuel prétendant. Voici l'ordre de succession légitimiste (et théorique) au trône de France. L'actuel prétendant est S.A.R. Louis de Bourbon, duc d'Anjou, né en 1974, qui serait appelé « Louis XX » s'il était « roi de France ».
La famille royale est emprisonnée.
Le roi est jugé et condamné à mort car les Révolutionnaires veulent empêcher le retour de la royauté.
Avant de mourir (14 mai 1643), Louis XIII organise la régence de son fils, le futur Louis XIV, en créant un conseil de régence comprenant Anne d'Autriche et Mazarin.
Les grandes difficultés de la fin du règne
La fin du règne de Louis XIV est très difficile. Les guerres ont ruiné le pays. Les paysans souffrent souvent beaucoup de mauvaises récoltes et d'hivers très rigoureux (comme celui de 1709).
Le 21 janvier 1793, le roi Louis XVI, rebaptisé Louis Capet dans l'acte d'accusation de son procès, est guillotiné en public sur la place de la Révolution, actuelle place de la Concorde, à Paris. Sa mort met un terme à près de 1 300 ans de monarchie en France, depuis le règne de Clovis à la fin du Ve siècle.
Arrêté à Varennes, il est ramené à Paris. En 1792, il est jugé par les révolutionnaires. La monarchie tombe et laisse place à « L'An I de la République française ». Louis XVI, guillotiné le 21 janvier 1793, est le dernier monarque à vivre au château de Versailles, surnommé par les insurgés, « Louis le Dernier ».
Comme toute l'aristocratie de l'époque, il se lavait en se frottant régulièrement le corps avec des serviettes humides et imprégnées d'alcool, tout en changeant de chemise après chaque grosse transpiration.