En effet, la valeur du raisonnement cartésien s'objective dans la clarté et la dis- tinction de l'intuition et la déduction, qui possèdent le pouvoir (que rien ne saurait limiter) d'éclairer, d'illuminer l'esprit. Ainsi, le «grand livre du monde» se donne à lire à proportion des qualités de la raison attentive.
La méthode cartésienne est tout entière un art de l'ordre, de la mise à portée de l'esprit d'objets bien disposés. C'est cette mise en ordre qui va rendre possible des actes d'intuition et de déduction et donc permettre d'établir, de façon très assurée, de nouvelles connaissances.
La méthode cartésienne requiert donc division de la difficulté, ordre, clarté, distinction, et, pour finir, énumération. Ce dernier principe signifie que, quand on a le nez sur un détail, on perd le sens de l'ensemble. Il faut donc varier les perspectives.
le premier principe est que notre âme existe, à cause qu'il n'y a rien dont l'existence nous soit plus notoire ». 6 Ce dernier texte se réfère manifestement au Cogito- premier principe, l'âme étant identique pour Descartes à la pensée. 1.
Le postulat d'origine de la pensée cartésienne est que la raison permet d'accéder à la connaissance. L'intelligence doit être mise à profit pour développer celle-ci. Ensuite, le fait de penser est le propre de l'homme, sans oublier qu'il peut aussi avoir une intelligence émotionnelle qui est propre à chacun.
On devient cartésien dès lors qu'on pense par soi-même et qu'on s'approprie les principes qui mènent à la vérité et qui se trouvent être des principes cartésiens.
Se dit de quelqu'un à l'esprit rationnel, rigoureux et quelque peu formaliste : Il est très cartésien dans toutes ses idées.
Le plan cartésien est d'abord défini par 2 axes perpendiculaires: l'axe des abscisses (les x ) qui est horizontal et l'axe des ordonnées (les y ) qui est vertical. Les deux axes se croisent à l'origine, c'est-à-dire au point (0,0) . Le plan cartésien est alors divisé en 4 sections que l'on nomme les quadrants.
Souvent opposée à la volonté et au sentiment, la pensée est définie par Platon comme un dialogue de la raison avec elle-même. Elle est pour Descartes « tout ce que ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l'apercevons immédiatement en nous-mêmes ». Elle est donc un synonyme possible de la conscience.
La pensée cartésienne reste très analytique, et manque du caractère holistique qui est aujourd'hui nécessaire pour résoudre des problèmes globaux, en systémique par exemple. L'esprit « cartésien » peut ainsi faire trop appel à une forme déductive de raisonnement, et pas assez à son intuition et à l'induction.
L'idée ou le but d'une méthode est de permettre de dériver des résultats de même forme à partir de propriétés communes.
La raison est pour autant dire la lumière naturelle qui favorise à elle seule la compréhension et l'explication de toute chose. Autrement dit, la raison permet de bien comprendre car elle rend claire les choses.
– L'intuition, vue ou regard précis et indubitable, conception d'un esprit pur et attentif, connaissance directe ou immédiate, permet en effet de recevoir une chose pour vraie, de saisir une idée dans sa clarté et sa distinction – lesquelles représentent, pour Descartes, les véritables critères de la vérité.
Valeur initiale
Valeur de la variable dépendante lorsque la variable indépendante est égale à zéro. Par exemple, dans l'expression C = 50 + 2b, lorsque b = 0, C = 50.
Les coordonnées d'un point dans le plan cartésien
On désigne l'emplacement d'un point par un couple de coordonnées. La première coordonnée indique sa position sur l'axe des abscisses () et la deuxième indique sa position sur l'axe des ordonnées (y). L'intersection de ces deux nombres donne la position précise du point.
Le projet cartésien s'inscrit donc dans une conception morale de la recherche de la vérité : « C'est proprement avoir les yeux fermés, sans tâcher jamais de les ouvrir, que de vivre sans philosopher ; et le plaisir de voir toutes les choses que notre vue.
Cartésiens vs Pragmatiques: Le cartésien commence par la Théorie: « Un argument sans une déduction logique pour l'obtenir n'est rien » Le pragmatiste examine les faits: « un bon exemple vaut mieux qu'un long discours »
C'est Descartes (1596-1650) qui préconise le doute méthodique. Le but du doute méthodique est de parvenir à une première certitude. Puisque tout ce que j'ai appris est incertain, il est préférable d'en douter pour éviter l'erreur due aux préjugés ou à la précipitation du jugement.
De cet homme qui refuse de croire au miracle, lui qui a pourtant accompagné le Christ sa vie durant et assisté à ses miracles, nous vient l'expression désignant un scepticisme obstiné : «Je suis comme saint Thomas, je ne crois que ce que je vois.» Or nous savons que Jésus, une semaine après cette première apparition, ...
Le doute de Descartes est donc inutile. Chacun peut éprouver par lui-même qu'il est encore impraticable : car si l'on compare des idées familières et bien déterminées, il n'est pas possible de douter des rapports qui sont entre elles. Telles sont, par exemple, celles des nombres.
De cette façon, Descartes nous prouve clairement et distinctement l'existence de Dieu: il est de la nature de Dieu d'exister, cette existence est indissociable de l'essence de Dieu de la même manière qu'il est indissociable de l'essence du triangle que la somme de ses angles soit égale à deux droits.
Ce doute l'amène à mettre en cause l'existence de l'ensemble des choses matérielles, de son corps et par conséquent de l'existence même du monde qui l'entoure.
Descartes admet que les pensées ont une certaine structure : elles sont composées d'« idées », qui peuvent se combiner entre elles et représenter le monde, avec un degré plus ou moins grand de certitude selon qu'elles proviennent de la sensation et de l'imagination, ou de l'entendement en tant qu'il est capable de ...