Par conséquent, le contrat verbal est valable en droit et il produit les mêmes effets légaux que le contrat écrit. La problématique avec un contrat verbal est qu'il est plus difficile de prouver son existence dans le cadre d'un litige. Comme le dit le proverbe, « les paroles s'envolent, les écrits restent ».
En droit français, les contrats oraux possèdent une validité légale conformément à l'article 1108 du Code civil, qui reconnaît leur existence sous réserve de l'accord de volonté entre les parties. Toutefois, leur principal défi réside dans la preuve de cet accord en l'absence de support écrit.
En quoi consiste un accord verbal ? D'un point de vue juridique, l'accord renvoie au contrat. Ce dernier est « un accord de volontés entre deux ou plusieurs personnes destiné à créer, modifier, transmettre ou éteindre des obligations » (article 1101 du Code civil).
Le contrat verbal est aussi valable que le contrat écrit !
En fait, ce contrat a le même effet juridique qu'un contrat écrit! En effet, l'article 1378 du Code civil qui explique ce qu'est un contrat au sens de la loi ne stipule pas de forme particulière pour ces derniers.
Pour qu'un licenciement soit considéré comme verbal, il doit réunir certains critères. Tout d'abord il doit y avoir une annonce de la volonté de rupture du contrat de travail, et cette annonce doit se faire avant la notification par lettre recommandée du licenciement.
Par conséquent, le contrat verbal est valable en droit et il produit les mêmes effets légaux que le contrat écrit. La problématique avec un contrat verbal est qu'il est plus difficile de prouver son existence dans le cadre d'un litige. Comme le dit le proverbe, « les paroles s'envolent, les écrits restent ».
Pour prouver qu'il existe un bien un contrat de travail entre lui et l'employeur, le salarié peut présenter différentes preuves comme ses salaires, ses horaires et lieu de travail et le poste occupé. Toutes correspondances et témoignages peuvent aussi être compilés et utiles.
Une entente verbale est aussi valide qu'une entente écrite. Le Code Civil du Québec définit en quoi consiste un contrat: Article 1378 : Le contrat est un accord de volonté, par lequel une ou plusieurs personnes s'obligent envers une ou plusieurs autres à exécuter une prestation.
Certains peuvent par exemple utiliser les virements bancaires et les témoignages pour attester qu'il y a une relation de travail entre le salarié et son employeur. Les échanges de correspondance entre collègues de travail ou avec l'employeur peuvent également servir à prouver l'existence du contrat verbal.
En l'absence de signature, l'employé travaille sans réelle contrainte. L'employé est libre de rompre son contrat de travail quand il le souhaite, sans aucune obligation envers l'employeur. En l'absence de signature d'un contrat, l'employeur n'est pas obligé de déclarer son employé.
Bien que les adjectifs oral et verbal soient considérés comme des synonymes, une nuance les distingue, ce qui explique le choix de leurs cooccurrents. Oral renvoie à l'usage de la parole, des mots sous leur aspect phonique, tandis que verbal se conçoit dans son opposition à l'écrit.
Un contrat oral est un accord juridiquement contraignant conclu verbalement entre deux ou plusieurs parties. Il n'existe pas de document écrit qui stipule explicitement les termes et conditions de l'accord, sauf si les parties choisissent d'enregistrer ou de consigner leur conversation (Article 1108 du Code civil).
Il représente l'acte juridique le plus important de l'opération de reprise car il traite généralement tous les points de la négociation, un à un. C'est pour cette raison qu'il est impossible de présenter un modèle type, applicable dans tous les cas.
Sont nécessaires à la validité d'un contrat : 1° Le consentement des parties ; 2° Leur capacité de contracter ; 3° Un contenu licite et certain.
Les conséquences juridiques d'un contrat
Signer un contrat équivaut à engager sa responsabilité. Vous devez respecter chaque terme du document. Ce peut être les délais de réalisation de la prestation, les normes de discrétion, etc. Dans le cas contraire, vous pouvez être poursuivie pour vice.
Pour qu'un contrat soit valable, il doit respecter quatre conditions : le consentement des parties doit être exempt de vice (erreur, dol et violence), les parties doivent être capables, l'objet doit être certain et licite, la cause doit être licite.
Le contrat de travail peut être verbal (donc non écrit), sauf si le Code du travail prévoit l'obligation d'un contrat de travail écrit et signé. Cette obligation n'existe que pour certains types de contrat de travail.
En réalité, l'article 1108 du Code civil de cette époque énonçait quatre conditions indispensables à la validité de tout contrat : le consentement de la partie qui s'oblige, sa capacité de contracter, un objet certain qui forme la matière de l'engagement, une cause licite dans l'obligation.
Pour exprimer cette notion, les textes juridiques utilisent des expressions équivalentes telles que, "Acceptation", "Acquiescement", "Agrément", ou "Ratification" qui cependant, s'ils ont un sens approchant n'est cependant pas toujours identique à la signification du mot "consentement".
L'absence de signature d'une des parties au contrat est une cause suffisante de nullité. Tel est le principe rappelé par la Cour de cassation dans un arrêt du 16 janvier dernier (Cass. civ. 1, 16 janvier 2007, n° 05-19.832, Société Etude généalogique Pérotin N° Lexbase : A6200DTS).
Ainsi sont déclarés irrecevables les éléments de preuve obtenus par des moyens inacceptables, certaines communications privilégiées et, de manière générale, les éléments dont la valeur probante est largement inférieure à l'exigence d'un procès équitable.
Preuve par tous moyens
L'écrit sur support électronique a la même valeur que l'écrit sur support papier. Lorsque vous voulez prouver un fait, une situation, vous pouvez apporter la preuve par tout moyen (SMS, courriers électroniques, captures d'écran, photographies...).